REVUE DE PRESSE
Marseille : prison avec sursis requise pour un détournement d'héritage
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=86675
Pendant vingt ans, Mgr Hagop Vartanian, ancien évêque de l'église
apostolique arménienne de Marseille, avait conservé ses économies -
300 000 - au Crédit Municipal qui le rémunérait à un taux de 4,05 %.
En novembre 1998, deux mois avant sa mort, l'ecclésiastique, gé de 80
ans, fait virer la totalité de la somme sur un compte au Luxembourg.
Son avocat lui a promis une rémunération à 12 % en confiant ses fonds
à `Lorraine Patrimoine Entreprise`, association implantée à Thionville
pour profiter d'un avantage local. Association lorraine mais membres
fondateurs marseillais.
Deux d'entre eux étaient jugés hier pour abus de confiance : Jean-Paul
Brunel, expert immobilier, 68 ans, et un entrepreneur, Simon
Giovannaï, 63 ans, grand maître de la loge maçonnique du Grand Orient
de France jusqu'à sa démission en 2000, après la révélation d'une
rencontre qu'il aurait organisée entre des cadres du PS et des
indépendantistes corses. Le patriarcat arménien de Jérusalem,
légataire universel de Mgr Vartanian, leur réclame le remboursement de
ce placement.
`On n'a vraiment pas de chance`, `Il y a beaucoup de surprises dans ce
dossier`, relève régulièrement le président du tribunal Mohamed
Mahouachi. Le contrat que l'avocat marseillais du défunt, - lui aussi
fondateur de LPE -, avait fait signer au vieil homme n'a ainsi jamais
été retrouvé. Seul un reçu signé par Simon Giovannaï atteste du
transfert des 300 000 . `Quand l'avocat de Mgr Vartanian me demande
de signer, je signe`, dit l'ancien grand maître dans un jeu de
défausse que le procureur relève dans cette observation : `l'avocat,
c'est le seul absent, mais dans les explications des uns et des
autres, c'est le seul qui aurait dû être présent aujourd'hui`.
`On a pas monté une équipe d'escrocs pour arnaquer quelqu'un`
Des courriers adressés à LPE par le notaire chargé de la succession -
`pas très diligent`, note le président - n'auraient pas été reçus par
Jean-Paul Brunel, président de l'association, assure ce dernier.
Pourtant lorsque les membres de l'association apprennent la mort de
Mgr Vartanian, l'argent est disponible et aurait pu être versé au
notaire. Simon Giovannaï n'était `pas au courant` : `J'étais rarement
sur Marseille, je n'ai pas regardé ce qui se passait`.
Jean-Paul Brunel évoque, lui, des `trous de mémoire monstrueux`. Les
deux prévenus se savonnent la planche. `J'ai été surpris de voir qu'on
avait promis 12 % à Mgr Vartanian mais c'était signé`, se dédouane
Simon Giovannaï. Jean-Paul Brunel explique le non-remboursement de ce
prêt par le krach boursier.
Les prévenus, aujourd'hui fchés, se retrouvent pour dire : `On n'a
pas monté une équipe d'escrocs pour arnaquer quelqu'un`. Et leurs
avocats reformulent leurs dénégations en demandant leur relaxe. Mais
pour le procureur qui a requis quatre mois de prison avec sursis et
une amende de 15 000 contre les deux prévenus, `ils ont préféré
spéculer avec cet argent`. L'accusation conclut à leur `enrichissement
personnel`, via des fonds qui étaient passés des comptes de LPE à
leurs propres comptes. Jugement le 8 mars.
Luc Leroux
http://www.laprovence.com/article/actualites/marseille-prison-avec-sursis-requise-pour-un-detournement-dheritage
dimanche 3 février 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: Baghdasarian
Marseille : prison avec sursis requise pour un détournement d'héritage
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=86675
Pendant vingt ans, Mgr Hagop Vartanian, ancien évêque de l'église
apostolique arménienne de Marseille, avait conservé ses économies -
300 000 - au Crédit Municipal qui le rémunérait à un taux de 4,05 %.
En novembre 1998, deux mois avant sa mort, l'ecclésiastique, gé de 80
ans, fait virer la totalité de la somme sur un compte au Luxembourg.
Son avocat lui a promis une rémunération à 12 % en confiant ses fonds
à `Lorraine Patrimoine Entreprise`, association implantée à Thionville
pour profiter d'un avantage local. Association lorraine mais membres
fondateurs marseillais.
Deux d'entre eux étaient jugés hier pour abus de confiance : Jean-Paul
Brunel, expert immobilier, 68 ans, et un entrepreneur, Simon
Giovannaï, 63 ans, grand maître de la loge maçonnique du Grand Orient
de France jusqu'à sa démission en 2000, après la révélation d'une
rencontre qu'il aurait organisée entre des cadres du PS et des
indépendantistes corses. Le patriarcat arménien de Jérusalem,
légataire universel de Mgr Vartanian, leur réclame le remboursement de
ce placement.
`On n'a vraiment pas de chance`, `Il y a beaucoup de surprises dans ce
dossier`, relève régulièrement le président du tribunal Mohamed
Mahouachi. Le contrat que l'avocat marseillais du défunt, - lui aussi
fondateur de LPE -, avait fait signer au vieil homme n'a ainsi jamais
été retrouvé. Seul un reçu signé par Simon Giovannaï atteste du
transfert des 300 000 . `Quand l'avocat de Mgr Vartanian me demande
de signer, je signe`, dit l'ancien grand maître dans un jeu de
défausse que le procureur relève dans cette observation : `l'avocat,
c'est le seul absent, mais dans les explications des uns et des
autres, c'est le seul qui aurait dû être présent aujourd'hui`.
`On a pas monté une équipe d'escrocs pour arnaquer quelqu'un`
Des courriers adressés à LPE par le notaire chargé de la succession -
`pas très diligent`, note le président - n'auraient pas été reçus par
Jean-Paul Brunel, président de l'association, assure ce dernier.
Pourtant lorsque les membres de l'association apprennent la mort de
Mgr Vartanian, l'argent est disponible et aurait pu être versé au
notaire. Simon Giovannaï n'était `pas au courant` : `J'étais rarement
sur Marseille, je n'ai pas regardé ce qui se passait`.
Jean-Paul Brunel évoque, lui, des `trous de mémoire monstrueux`. Les
deux prévenus se savonnent la planche. `J'ai été surpris de voir qu'on
avait promis 12 % à Mgr Vartanian mais c'était signé`, se dédouane
Simon Giovannaï. Jean-Paul Brunel explique le non-remboursement de ce
prêt par le krach boursier.
Les prévenus, aujourd'hui fchés, se retrouvent pour dire : `On n'a
pas monté une équipe d'escrocs pour arnaquer quelqu'un`. Et leurs
avocats reformulent leurs dénégations en demandant leur relaxe. Mais
pour le procureur qui a requis quatre mois de prison avec sursis et
une amende de 15 000 contre les deux prévenus, `ils ont préféré
spéculer avec cet argent`. L'accusation conclut à leur `enrichissement
personnel`, via des fonds qui étaient passés des comptes de LPE à
leurs propres comptes. Jugement le 8 mars.
Luc Leroux
http://www.laprovence.com/article/actualites/marseille-prison-avec-sursis-requise-pour-un-detournement-dheritage
dimanche 3 février 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: Baghdasarian