AZERBAÏDJAN
L'écrivain Aylisli victime de l'hystérie anti-arménienne à Bakou
La machine de propagande azérie alimentant l'hystérie anti-arménienne
est à son comble. L'écrivain azéri Akram Aylisli est la cible des
nationalistes azéris savamment entretenus et financés par le clan
Aliev. Le crime d'Akram Aylisli ? Celui d'avoir révélé dans son
dernier livre « Rêves de pierre » les crimes dont furent victimes les
Arméniens de la part des Azéris, au début du 20e siècle au
Nakhitchevan ainsi qu'à Soumgaït et Bakou à la fin du siècle dernier.
En décembre dernier, la revue russe « Droujba Narodov » avait publié
des extraits du livre d'Akram Aylisli. Avant même la parution de son
livre en azéri, Akram Aylisli essuyait une cabbale savamment
orchestrée par les nationalistes de Bakou très proches du pouvoir.
Bakou a ainsi organisé des manifestations hostiles à l'écrivain jugé «
pro-arménien » alors même que les jeunes qui défilaient devant le
domicile d'Akram Aylisli n'avaient pas lu une seule ligne du
livre...ce dernier n'étant disponible qu'en russe. Akram Aylisli est
jugé fautif d'avoir évoquée les sauvageries et massacres contre les
Arméniens exercés par les Tatars-Azéris en 1919 à Akoulis
(Nakhitchevan) ou dans les années 1988-1990 à Soumgaït et Bakou. Au
Parlement azéri, fut évoqué ce livre « Rêves de pierre » et jugé comme
« un grand coup porté à l'honneur du peuple azéri ». Nombre de
parlementaires n'hésitant pas à désigner Akram Aylisli comme «
l'ennemi de l'Azerbaïdjan ». Pire ! Le député Nizami Djafarov a même
demandé au Parlement de priver l'écrivain de sa nationalité azérie !
D'autres députés se sont alors joints pour désigner l'écrivain de «
traître ». Les médias se sont bien évidemment saisis de l'affaire et
l'hystérie est à son comble à Bakou. « Aylisli, l'Arménien doit
quitter le pays » a-t-on ainsi écrit le plus sérieusement du monde.
Dans un pays où l'Arménien ainsi que la diaspora arménienne est
déclarée par le président-dictateur Aliev comme « l'ennemi numéro un
de l'Azerbaïdjan », dans un pays où Ramil Safarov l'assassin à la
hache est devenu un héros national, Akram Aylisli doit aujourd'hui se
sentir seul. Bien seul ! Et en grand danger...
Krikor Amirzayan
dimanche 3 février 2013,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
From: A. Papazian
L'écrivain Aylisli victime de l'hystérie anti-arménienne à Bakou
La machine de propagande azérie alimentant l'hystérie anti-arménienne
est à son comble. L'écrivain azéri Akram Aylisli est la cible des
nationalistes azéris savamment entretenus et financés par le clan
Aliev. Le crime d'Akram Aylisli ? Celui d'avoir révélé dans son
dernier livre « Rêves de pierre » les crimes dont furent victimes les
Arméniens de la part des Azéris, au début du 20e siècle au
Nakhitchevan ainsi qu'à Soumgaït et Bakou à la fin du siècle dernier.
En décembre dernier, la revue russe « Droujba Narodov » avait publié
des extraits du livre d'Akram Aylisli. Avant même la parution de son
livre en azéri, Akram Aylisli essuyait une cabbale savamment
orchestrée par les nationalistes de Bakou très proches du pouvoir.
Bakou a ainsi organisé des manifestations hostiles à l'écrivain jugé «
pro-arménien » alors même que les jeunes qui défilaient devant le
domicile d'Akram Aylisli n'avaient pas lu une seule ligne du
livre...ce dernier n'étant disponible qu'en russe. Akram Aylisli est
jugé fautif d'avoir évoquée les sauvageries et massacres contre les
Arméniens exercés par les Tatars-Azéris en 1919 à Akoulis
(Nakhitchevan) ou dans les années 1988-1990 à Soumgaït et Bakou. Au
Parlement azéri, fut évoqué ce livre « Rêves de pierre » et jugé comme
« un grand coup porté à l'honneur du peuple azéri ». Nombre de
parlementaires n'hésitant pas à désigner Akram Aylisli comme «
l'ennemi de l'Azerbaïdjan ». Pire ! Le député Nizami Djafarov a même
demandé au Parlement de priver l'écrivain de sa nationalité azérie !
D'autres députés se sont alors joints pour désigner l'écrivain de «
traître ». Les médias se sont bien évidemment saisis de l'affaire et
l'hystérie est à son comble à Bakou. « Aylisli, l'Arménien doit
quitter le pays » a-t-on ainsi écrit le plus sérieusement du monde.
Dans un pays où l'Arménien ainsi que la diaspora arménienne est
déclarée par le président-dictateur Aliev comme « l'ennemi numéro un
de l'Azerbaïdjan », dans un pays où Ramil Safarov l'assassin à la
hache est devenu un héros national, Akram Aylisli doit aujourd'hui se
sentir seul. Bien seul ! Et en grand danger...
Krikor Amirzayan
dimanche 3 février 2013,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
From: A. Papazian