HESITATIONS DE PAROUYR HAYRIKIAN CONCERNANT LE REPORT DU SCRUTIN
Victime d'un attentat le 31 janvier dans le centre de Erevan
et hospitalise depuis, Paruyr Hayrikian, l'un des candidats de
l'opposition en lice pour les elections presidentielles, devait donner
sa decision lundi 4 fevrier concernant le report de deux semaines
du scrutin prevu le 18 fevrier, comme le prevoit la Constitution,
lorsqu'un candidat dûment enregistre est dans l'impossibilite de se
presenter. Mais le candidat, au chevet duquel s'est rendu le president
Serge Sarkissian, qui brigue un 2e mandat lors de ce scrutin dont
il est le grand favori, semblait encore hesitant sur la decision a
prendre. Depuis qu'il est en mesure de s'exprimer devant la presse
depuis l'hôpital de Erevan où il a subi une intervention chirurgicale
pour de graves blessures par balles a l'epaule, P. Hayrikian a envoye
des signaux contradictoires concernant ses intentions.
Dès le lendemain de son operation, il avait indique qu'il etait
favorable a un report de la date des elections, en invoquant son
incapacite physique a participer a la campagne electorale. Mais il
faisait par ailleurs savoir qu'il souhaitait le maintien du scrutin a
la date prevue. En vertu de la Constitution armenienne, une election
presidentielle peut etre repoussee de deux semaines s'il l'un des
candidats se trouve confronte a des "obstacles insurmountables". La
Cour constitutionnelle est habilitee a se prononcer sur un tel delai
si le candidat concerne le demande. P.Hayrikian a indique le lundu 4
fevrier qu'il ferait part de se decision finale le lendemain. "Jusqu'a
ce matin, j'etais fermement decide a ne pas demander le report
[de l'election] d'un seul jour", a-t-il declare aux journalistes, en
ajoutant qu'il lui fallait " desormais ecouter les conseils des experts
". "Si un specialiste me demande si j'accepte que la cohabitation entre
le terrorisme et les principes democratiques et s'ils sont compatibles,
je dirai très certainement 'Non, ils ne le sont pas'. Et dans ce cas,
il me demandera : 'Comment alors pouvez-vous dire que rien ne doit
changer ?"
P. Hayrikian laissait ainsi entendre qu'il cherchait encore a savoir
dans quelle mesure et jusqu'a quel point l'agression dont il a ete
la victime a interfere dans le processus electoral, et il entend
egalement consulter d'autres candidats en lice. Certains candidats
de l'opposition, comme Hrant Bagratian, ont publiquement appele a
un report du scrutiny. Quant au president Serge Sarkisian, il s'est
plutôt prononce le 4 fevrier, lors d'un meeting dans la localite de
Massis au sud de Erevan, en faveur du maintien de l'election a la
date prevue, en invoquant l'argument selon lequel l'objectif du ou
des auteurs de l'agression contre P. Hayrikian etait justement de
perturber le processus electoral.
mardi 5 fevrier 2013, Gari ©armenews.com
Victime d'un attentat le 31 janvier dans le centre de Erevan
et hospitalise depuis, Paruyr Hayrikian, l'un des candidats de
l'opposition en lice pour les elections presidentielles, devait donner
sa decision lundi 4 fevrier concernant le report de deux semaines
du scrutin prevu le 18 fevrier, comme le prevoit la Constitution,
lorsqu'un candidat dûment enregistre est dans l'impossibilite de se
presenter. Mais le candidat, au chevet duquel s'est rendu le president
Serge Sarkissian, qui brigue un 2e mandat lors de ce scrutin dont
il est le grand favori, semblait encore hesitant sur la decision a
prendre. Depuis qu'il est en mesure de s'exprimer devant la presse
depuis l'hôpital de Erevan où il a subi une intervention chirurgicale
pour de graves blessures par balles a l'epaule, P. Hayrikian a envoye
des signaux contradictoires concernant ses intentions.
Dès le lendemain de son operation, il avait indique qu'il etait
favorable a un report de la date des elections, en invoquant son
incapacite physique a participer a la campagne electorale. Mais il
faisait par ailleurs savoir qu'il souhaitait le maintien du scrutin a
la date prevue. En vertu de la Constitution armenienne, une election
presidentielle peut etre repoussee de deux semaines s'il l'un des
candidats se trouve confronte a des "obstacles insurmountables". La
Cour constitutionnelle est habilitee a se prononcer sur un tel delai
si le candidat concerne le demande. P.Hayrikian a indique le lundu 4
fevrier qu'il ferait part de se decision finale le lendemain. "Jusqu'a
ce matin, j'etais fermement decide a ne pas demander le report
[de l'election] d'un seul jour", a-t-il declare aux journalistes, en
ajoutant qu'il lui fallait " desormais ecouter les conseils des experts
". "Si un specialiste me demande si j'accepte que la cohabitation entre
le terrorisme et les principes democratiques et s'ils sont compatibles,
je dirai très certainement 'Non, ils ne le sont pas'. Et dans ce cas,
il me demandera : 'Comment alors pouvez-vous dire que rien ne doit
changer ?"
P. Hayrikian laissait ainsi entendre qu'il cherchait encore a savoir
dans quelle mesure et jusqu'a quel point l'agression dont il a ete
la victime a interfere dans le processus electoral, et il entend
egalement consulter d'autres candidats en lice. Certains candidats
de l'opposition, comme Hrant Bagratian, ont publiquement appele a
un report du scrutiny. Quant au president Serge Sarkisian, il s'est
plutôt prononce le 4 fevrier, lors d'un meeting dans la localite de
Massis au sud de Erevan, en faveur du maintien de l'election a la
date prevue, en invoquant l'argument selon lequel l'objectif du ou
des auteurs de l'agression contre P. Hayrikian etait justement de
perturber le processus electoral.
mardi 5 fevrier 2013, Gari ©armenews.com