AZERERIES
Aliev a déchu du titre d'« Ecrivain populaire » Akram Aylisli jugé pro-arménien
Ilham Aliev vient de signer un décret annulant le titre d'« Ecrivain
populaire » à Akram Aylisli, coupable dans son dernier livre « Rêves
de pierre » d'avoir évoqué les massacres d'Arméniens par les Azéris au
Nakhitchevan au début du 20e siècles et les pogroms anti-arméniens de
Soumgaït et Bakou. Akram Aylisli qui fit l'objet d'une attaque en
règle orchestrée par le clan Aliev, est surtout coupable d'avoir pris
la défense des Arméniens victimes de ces massacres. Une position jugée
par les officiels de « trahison ». D'autant plus qu'en revenant sur la
responsabilité des dirigeants azéris lors des massacres de Soumgaït et
Bakou, Akram Aylisli attaque indirectement Heydar Aliev, le père de
l'actuel président-dictateur de l'Azerbaïdjan qui était à la tête du
pays lors de ces crimes. Des voix se sont levées en Azerbaïdjan pour
défendre Aylisli, malgré la pression de Bakou. Mais d'autres exigent
l'expulsion de l'écrivain jugé « pro-arménien » en Arménie...De son
côté, Akram Aylisli qui a logiquement peur pour sa vie, essaie
d'apaiser la tension en affirmant « je regrette que dans notre pays
que soient prises de telles décisions alors que la Constitution
garantie la liberté de parole. Je ne désire pas parler davantage sur
cette affaire... ».
Krikor Amirzayan
samedi 9 février 2013,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
From: A. Papazian
Aliev a déchu du titre d'« Ecrivain populaire » Akram Aylisli jugé pro-arménien
Ilham Aliev vient de signer un décret annulant le titre d'« Ecrivain
populaire » à Akram Aylisli, coupable dans son dernier livre « Rêves
de pierre » d'avoir évoqué les massacres d'Arméniens par les Azéris au
Nakhitchevan au début du 20e siècles et les pogroms anti-arméniens de
Soumgaït et Bakou. Akram Aylisli qui fit l'objet d'une attaque en
règle orchestrée par le clan Aliev, est surtout coupable d'avoir pris
la défense des Arméniens victimes de ces massacres. Une position jugée
par les officiels de « trahison ». D'autant plus qu'en revenant sur la
responsabilité des dirigeants azéris lors des massacres de Soumgaït et
Bakou, Akram Aylisli attaque indirectement Heydar Aliev, le père de
l'actuel président-dictateur de l'Azerbaïdjan qui était à la tête du
pays lors de ces crimes. Des voix se sont levées en Azerbaïdjan pour
défendre Aylisli, malgré la pression de Bakou. Mais d'autres exigent
l'expulsion de l'écrivain jugé « pro-arménien » en Arménie...De son
côté, Akram Aylisli qui a logiquement peur pour sa vie, essaie
d'apaiser la tension en affirmant « je regrette que dans notre pays
que soient prises de telles décisions alors que la Constitution
garantie la liberté de parole. Je ne désire pas parler davantage sur
cette affaire... ».
Krikor Amirzayan
samedi 9 février 2013,
Krikor Amirzayan ©armenews.com
From: A. Papazian