LA PLUPART DES CANDIDATS A LA PRESIDENTIELLE DESAPPROUVENT LA DECISION DE M. HAYRIKIAN DE NE PAS SOLLICITER LE REPORT DES ELECTIONS
Les quotidiens commentent la decision de M. Hayrikian de ne pas
saisir la Cour constitutionnelle afin que celle-ci reporte le scrutin
presidentiel de 15 jours, comme le prevoit la Constitution armenienne
en cas d'" obstacles insurmontables " pour l'un des candidats. Alors
que M. Hayrikian a explique sa decision par son souhait de ne pas
speculer sur l'attentat contre lui, ni donner satisfaction aux
auteurs de cette tentative de meurtre, les autres candidats ont
dit regretter cette decision. Arman Melikian, ancien " Ministre
des AE " du HK l'a qualifiee de " bizarre ", suggerant qu'elle est
le resultat de la pression du gouvernement. " Il aurait ete tout a
fait naturel qu'il exige un delai de deux semaines afin de recuperer
et de participer a la campagne electorale dans son integralite ",
a-t-il dit. Andreas Ghukasian, politologue, qui est en grève de la
faim depuis le lancement de la campagne electorale, le 21 janvier, a
dit etre en desaccord avec M. Hayrikian. Le specialiste des chansons
epiques, Vardan Sedrakian, a accuse M. Hayrikian d'avoir marchande
avec les autorites. Les reactions des deux principaux candidats
de l'opposition, Hrant Bagratian et Raffi Hovannisian, ont ete plus
discrètes, M. Bagratian ayant toutefois ajoute qu'il a renonce a toute
solidarite avec P. Hayrikian. Hraparak estime dans son editorial que
le report des elections n'etait point dans l'interet des autorites,
mais plutôt dans celui des candidats d'opposition, qui auraient pu
disposer de davantage de temps pour presenter leur programme. De ce
point de vue, l'editorialiste estime que M. Hayrikian aurait fait le
jeu des autorites.
Extrait de la revue de presse de l'Ambassade de France en Armenie en
date du 6 fevrier 2013
mercredi 13 fevrier 2013, Stephane ©armenews.com
Les quotidiens commentent la decision de M. Hayrikian de ne pas
saisir la Cour constitutionnelle afin que celle-ci reporte le scrutin
presidentiel de 15 jours, comme le prevoit la Constitution armenienne
en cas d'" obstacles insurmontables " pour l'un des candidats. Alors
que M. Hayrikian a explique sa decision par son souhait de ne pas
speculer sur l'attentat contre lui, ni donner satisfaction aux
auteurs de cette tentative de meurtre, les autres candidats ont
dit regretter cette decision. Arman Melikian, ancien " Ministre
des AE " du HK l'a qualifiee de " bizarre ", suggerant qu'elle est
le resultat de la pression du gouvernement. " Il aurait ete tout a
fait naturel qu'il exige un delai de deux semaines afin de recuperer
et de participer a la campagne electorale dans son integralite ",
a-t-il dit. Andreas Ghukasian, politologue, qui est en grève de la
faim depuis le lancement de la campagne electorale, le 21 janvier, a
dit etre en desaccord avec M. Hayrikian. Le specialiste des chansons
epiques, Vardan Sedrakian, a accuse M. Hayrikian d'avoir marchande
avec les autorites. Les reactions des deux principaux candidats
de l'opposition, Hrant Bagratian et Raffi Hovannisian, ont ete plus
discrètes, M. Bagratian ayant toutefois ajoute qu'il a renonce a toute
solidarite avec P. Hayrikian. Hraparak estime dans son editorial que
le report des elections n'etait point dans l'interet des autorites,
mais plutôt dans celui des candidats d'opposition, qui auraient pu
disposer de davantage de temps pour presenter leur programme. De ce
point de vue, l'editorialiste estime que M. Hayrikian aurait fait le
jeu des autorites.
Extrait de la revue de presse de l'Ambassade de France en Armenie en
date du 6 fevrier 2013
mercredi 13 fevrier 2013, Stephane ©armenews.com