KURDISTAN
Les Kurdes irakiens déterminés à construire leur oléoduc
Le Kurdistan irakien persiste dans sa volonté de construire son propre
oléoduc à destination de la Turquie, a déclaré jeudi le ministre de
l'Energie de cette province autonome, en dépit de la volonté des
Etats-Unis qui craignent que le projet n'aboutisse à la scission de
l'Irak.
La région kurde autonome s'oppose frontalement au gouvernement central
de Bagdad sur la question épineuse et hautement stratégique de
l'exploitation des réserves d'hydrocarbures en Irak, les quatrièmes
plus importantes au monde.
Le gouvernement central affirme qu'il est le seul à avoir autorité sur
les réserves d'hydrocarbures. Les autorités kurdes affirment de leur
côté que leur droit d'exploitation est inscrit dans la Constitution en
vigueur en Irak à la suite de l'intervention anglo-américaine de 2003
qui a abouti au renversement de Saddam Hussein.
`Nous voulons notre propre oléoduc`, a déclaré le ministre kurde des
Réserves naturelles, Ashti Hawrami, lors d'une conférence de presse
organisée dans le chef-lieu de province, Erbil. `Il est actuellement
en travaux et nous continuerons jusqu'à ce qu'il soit terminé.`
Le pétrole provenant de la région kurde transitait par Bagdad jusqu'en
décembre dernier, mais le flux atteignant les 200.000 barils de brut
par jour s'est brusquement tari en raison d'un différend concernant le
partage des recettes avec le gouvernement central.
Le Kurdistan irakien cherche à renforcer ses liens avec la Turquie
voisine, avide en hydrocarbures, et un important partenariat
énergétique entre les deux entités est en négociations depuis l'an
dernier.
Cette relation déplait à Bagdad et complique les relations entre
l'Irak et la Turquie. L'ambassadeur des Etats-Unis en Turquie, Francis
Ricciardone, s'en est publiquement inquiété mardi.
`Si la Turquie et l'Irak ne parviennent pas à améliorer leurs
relations économiques (...), le conflit pourrait s'aggraver en Irak et
les forces de désintégration à l'intérieur de l'Irak pourraient se
renforcer`, a déclaré le diplomate américain.
Les violences en Irak ont régressé depuis le pic de violences
inter-communautaires qui ont fait des dizaines de milliers de morts en
2006 et 2007, mais plus de 4.400 personnes y ont trouvé la mort l'an
dernier dans des violences à caractère politique.
dimanche 17 février 2013,
Stéphane ©armenews.com
Les Kurdes irakiens déterminés à construire leur oléoduc
Le Kurdistan irakien persiste dans sa volonté de construire son propre
oléoduc à destination de la Turquie, a déclaré jeudi le ministre de
l'Energie de cette province autonome, en dépit de la volonté des
Etats-Unis qui craignent que le projet n'aboutisse à la scission de
l'Irak.
La région kurde autonome s'oppose frontalement au gouvernement central
de Bagdad sur la question épineuse et hautement stratégique de
l'exploitation des réserves d'hydrocarbures en Irak, les quatrièmes
plus importantes au monde.
Le gouvernement central affirme qu'il est le seul à avoir autorité sur
les réserves d'hydrocarbures. Les autorités kurdes affirment de leur
côté que leur droit d'exploitation est inscrit dans la Constitution en
vigueur en Irak à la suite de l'intervention anglo-américaine de 2003
qui a abouti au renversement de Saddam Hussein.
`Nous voulons notre propre oléoduc`, a déclaré le ministre kurde des
Réserves naturelles, Ashti Hawrami, lors d'une conférence de presse
organisée dans le chef-lieu de province, Erbil. `Il est actuellement
en travaux et nous continuerons jusqu'à ce qu'il soit terminé.`
Le pétrole provenant de la région kurde transitait par Bagdad jusqu'en
décembre dernier, mais le flux atteignant les 200.000 barils de brut
par jour s'est brusquement tari en raison d'un différend concernant le
partage des recettes avec le gouvernement central.
Le Kurdistan irakien cherche à renforcer ses liens avec la Turquie
voisine, avide en hydrocarbures, et un important partenariat
énergétique entre les deux entités est en négociations depuis l'an
dernier.
Cette relation déplait à Bagdad et complique les relations entre
l'Irak et la Turquie. L'ambassadeur des Etats-Unis en Turquie, Francis
Ricciardone, s'en est publiquement inquiété mardi.
`Si la Turquie et l'Irak ne parviennent pas à améliorer leurs
relations économiques (...), le conflit pourrait s'aggraver en Irak et
les forces de désintégration à l'intérieur de l'Irak pourraient se
renforcer`, a déclaré le diplomate américain.
Les violences en Irak ont régressé depuis le pic de violences
inter-communautaires qui ont fait des dizaines de milliers de morts en
2006 et 2007, mais plus de 4.400 personnes y ont trouvé la mort l'an
dernier dans des violences à caractère politique.
dimanche 17 février 2013,
Stéphane ©armenews.com