Voix de la Russie
16 février 2013
L'Arménie élira son président
par Andreï Smirnov
La présidentielle arménienne sera encadrée par 200 observateurs des
pays de la CEI. L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
envoie également à Erevan une trentaine de ses représentants. Le
scrutin aura lieu le 18 février et les experts désignent le président
en exercice Serge Sargsian comme favori de la course présidentielle.
Sept candidats sont en lice pour la magistrature suprême. Le président
actuel devra s'affronter au leader du parti Liberté Grant Bagratian,
au président du conseil d'adminidstration du parti Patrimoine Raffi
Ovanissian, au leader du parti d'Autodétermination nationale Parouir
Airikian, à l'ex-ministre des AE du Haut Karabakh Arman Melikian, au
politologue Adreas Goukassian et à l'histortien Vardan Sedrakian.
La campagne électorale a été émaillée de scandales et celui qui a fait
le plus de bruit était l'attentat commis contre un des candidats et
notamment Parouir Airikian. Il a été blessé à l'épaule et a dû paser
plusieurs jours à l'hôpital. Airikian a même saisi la Cour
Constitutinnelle en demandant de reporter le scrutin de deux semaines
mais a fini par retirer sa requête. Grant Bagratian a également vécu
quelques mauvais moments, quand d es énergumènes ont saccagé un des
ses bureaux mais les dégts se sont limités, il est vrai, à quelques
afiches arrachées. Abares Goukassian, un autre candidat a préféré une
grève de la faim devant la résidence du président au travail de
propagande.
Mais les sociologues prédisent la victoire au président en exercice
malgé la vaste gamme des couleurs politiques présentée par les
candidats. Les sondages lancés à quelques jours du scrutin par les
divers centres sociologiques arméniens et interntionaux donnent à
Serge Sargsian jusqu'à 70% des suffrages. Il n'y a à cela rien
d'étonnant, c'est la résultat de la politique appliquée par le chef de
l'État durant son mandat, - estime Alexandre Chatilov, expert de
l'Université des finances auprès du gouvernement de la Fédération de
Russie :
« Premièrement, il a réussi a démonter qu'il n'était pas une ombre
ple de l'ex-président Robert Kotcharian et, deuxièmement, il a pu
éliminer de la course électorale deux rivaux les plus redoutables à
savoir Kotcharian et Ter-Petrossian. Cette manoeuvre habile a renforcé
ses positions et il n'a désormais aucun rival de taille ».
Selon les analystes, Sargsian a su équilibrer la situation politique
en Arménie en donnant à de nombreux oppositionnaires y compris au
premier président Levon Ter-Pertrossian la possibilit de prendre part
à la vie politique comme député de l'assemblée législative d'Erevan.
Ces démarches ont sensiblement affaibli la vague des protestations qui
ont éclaté en Arméenie après les présentielles de 2008. Il applique
par ailleurs, une politique extérieure assez équilibrée, note l'expert
de l'Institut d'études internationales Léonid Goussev :
« Il a un programme assez pragmatique de coopération avec la Russie.
L'Arménie fait partie de l'OTSC et coopère avec elle sur un grand
nombre de projets économiques. Je pense qu'il appliquera la même
politique en cas de sa réélection ».
En même temps, selon l'expert, Sargsian « ne met pas tous les oeufs
dans le même panier » et poursuit la politique de rappprochement avec
l'UE et Washington.
Les observateurs font surtout valoir à la veille du scrutin que tous
les candidats menaient leur campagne dans les mêmes conditions. Les
politologues arméniens estiment que les présidentielles actuelles sont
plus libres que les précédentes et doivent redonner au pouvoir la
confiance de la majorité de population. Une autre particularité de
cette campagne, est selon eux non seulement la présence de
l'opposition politique qui ne recherche que le changement du pouvoir
mais encore de « l'opposition professionnelle » avec laquelle devra
compter le futur gouvernement.
http://french.ruvr.ru/2013_02_16/L-Armenie-elira-son-president/
16 février 2013
L'Arménie élira son président
par Andreï Smirnov
La présidentielle arménienne sera encadrée par 200 observateurs des
pays de la CEI. L'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe
envoie également à Erevan une trentaine de ses représentants. Le
scrutin aura lieu le 18 février et les experts désignent le président
en exercice Serge Sargsian comme favori de la course présidentielle.
Sept candidats sont en lice pour la magistrature suprême. Le président
actuel devra s'affronter au leader du parti Liberté Grant Bagratian,
au président du conseil d'adminidstration du parti Patrimoine Raffi
Ovanissian, au leader du parti d'Autodétermination nationale Parouir
Airikian, à l'ex-ministre des AE du Haut Karabakh Arman Melikian, au
politologue Adreas Goukassian et à l'histortien Vardan Sedrakian.
La campagne électorale a été émaillée de scandales et celui qui a fait
le plus de bruit était l'attentat commis contre un des candidats et
notamment Parouir Airikian. Il a été blessé à l'épaule et a dû paser
plusieurs jours à l'hôpital. Airikian a même saisi la Cour
Constitutinnelle en demandant de reporter le scrutin de deux semaines
mais a fini par retirer sa requête. Grant Bagratian a également vécu
quelques mauvais moments, quand d es énergumènes ont saccagé un des
ses bureaux mais les dégts se sont limités, il est vrai, à quelques
afiches arrachées. Abares Goukassian, un autre candidat a préféré une
grève de la faim devant la résidence du président au travail de
propagande.
Mais les sociologues prédisent la victoire au président en exercice
malgé la vaste gamme des couleurs politiques présentée par les
candidats. Les sondages lancés à quelques jours du scrutin par les
divers centres sociologiques arméniens et interntionaux donnent à
Serge Sargsian jusqu'à 70% des suffrages. Il n'y a à cela rien
d'étonnant, c'est la résultat de la politique appliquée par le chef de
l'État durant son mandat, - estime Alexandre Chatilov, expert de
l'Université des finances auprès du gouvernement de la Fédération de
Russie :
« Premièrement, il a réussi a démonter qu'il n'était pas une ombre
ple de l'ex-président Robert Kotcharian et, deuxièmement, il a pu
éliminer de la course électorale deux rivaux les plus redoutables à
savoir Kotcharian et Ter-Petrossian. Cette manoeuvre habile a renforcé
ses positions et il n'a désormais aucun rival de taille ».
Selon les analystes, Sargsian a su équilibrer la situation politique
en Arménie en donnant à de nombreux oppositionnaires y compris au
premier président Levon Ter-Pertrossian la possibilit de prendre part
à la vie politique comme député de l'assemblée législative d'Erevan.
Ces démarches ont sensiblement affaibli la vague des protestations qui
ont éclaté en Arméenie après les présentielles de 2008. Il applique
par ailleurs, une politique extérieure assez équilibrée, note l'expert
de l'Institut d'études internationales Léonid Goussev :
« Il a un programme assez pragmatique de coopération avec la Russie.
L'Arménie fait partie de l'OTSC et coopère avec elle sur un grand
nombre de projets économiques. Je pense qu'il appliquera la même
politique en cas de sa réélection ».
En même temps, selon l'expert, Sargsian « ne met pas tous les oeufs
dans le même panier » et poursuit la politique de rappprochement avec
l'UE et Washington.
Les observateurs font surtout valoir à la veille du scrutin que tous
les candidats menaient leur campagne dans les mêmes conditions. Les
politologues arméniens estiment que les présidentielles actuelles sont
plus libres que les précédentes et doivent redonner au pouvoir la
confiance de la majorité de population. Une autre particularité de
cette campagne, est selon eux non seulement la présence de
l'opposition politique qui ne recherche que le changement du pouvoir
mais encore de « l'opposition professionnelle » avec laquelle devra
compter le futur gouvernement.
http://french.ruvr.ru/2013_02_16/L-Armenie-elira-son-president/