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La Turquie s'attaque à Amin Maalouf

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    LITTÉRATURE
    La Turquie s'attaque à Amin Maalouf


    Un pays où la censure se porte bien


    À la liste des livres inquiétés par les autorités turques, il faut
    désormais ajouter le roman Sarmacande de l'Académicien Amin Maalouf.
    Le ministère de l'Éducation vient de lancer une enquête pour savoir si
    le livre est approprié ou pas. L'ouvrage serait en effet « vulgaire et
    insultant envers l'islam. »

    Le Franco-Libanais n'est pas le premier à être attaqué par la censure
    dans un pays qui entretient un rapport ambigu avec la question de
    l'interdiction de certains livres. Alors qu'Amin Maalouf se retrouve
    dans la position de l'accusé, 500 livres interdits viennent d'être
    autorisés. Parmi les ouvrages en question, on trouve des ouvrages tels
    que ceux de Karl Marx. Il était temps, on a envie de dire.

    Mais le plus effrayant dans cette affaire n'est pas tant la censure en
    elle-même que la façon dont elle est pratiquée. À en croire un article
    de France 24, elle s'exerce dans un flou anarchique. Jugez plutôt.

    Concernant le roman d'Amin Maalouf, la plainte a été déposée par un
    parent d'élève de lycée. Un professeur d'histoire aurait recommandé la
    lecture du livre, ce que le parent en question n'estimait pas
    convenable. Mais bizarrement, l'enfant du parent d'élève n'est pas
    inscrit dans l'établissement où enseigne le professeur fautif. Étrange
    accusation, autrement dit.

    L'État ne s'oppose pas à la publication des livres, mais semble
    encourager ou tolérer (en leur donnant suite) les plaintes plus
    farfelues et tirées par les cheveux.

    Car de telles procédures ne sont pas rares en Turquie, explique
    Vercihan Zifliogu du journal Hürriyet. Ces pratiques permettent
    d'incriminer tour à tour Sade, Burroughs, ou encore John Steinbeck.

    lire la suite, voir lien plus bas

    lundi 18 février 2013,
    Jean Eckian ©armenews.com

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