TURQUIE
Amnesty International appelle les autorités turques à enquêter sur les
agressions d'Arméniennes à Istanbul
Amnesty International appelle les autorités turques à mener dans les
meilleurs délais une enquête approfondie et impartiale sur la série
d'agressions visant des femmes gées originaires d'Arménie à Istanbul.
Depuis deux mois, quatre attaques dont une mortelle ont eu lieu à
Samatya, quartier arménien du centre d'Istanbul. Les quatre victimes
sont des citoyennes turques d'origine arménienne.
Les autorités turques ont l'obligation d'enquêter sur les possibles
motivations racistes et/ou religieuses de ces agressions. Si elles ne
le font pas, elles se rendront coupables d'une violation de la
Convention européenne des droits de l'homme, ratifiée par la Turquie,
et notamment de l'interdiction de la discrimination énoncée par ce
texte.
Les crimes inspirés par la haine constituent une forme grave de
discrimination. Les autorités de l'État sont tenues non seulement de
ne pas exercer elles-mêmes de discrimination, mais également de faire
preuve de la diligence requise pour prévenir et combattre la
discrimination émanant de particuliers.
Il est regrettable que la législation turque ne prévoie pas de mesures
législatives et politiques garantissant que les motivations haineuses
fassent systématiquement l'objet d'enquêtes approfondies et soient
dûment prises en considération dans les procès et les condamnations.
La police affirme enquêter de manière approfondie sur ces affaires.
Cependant, Amnesty International est préoccupée par les déclarations
publiques des autorités ne tenant pas compte de la possibilité d'une
motivation raciste des attaques.
L'organisation estime qu'elles doivent mener une enquête approfondie
sur ces agressions sans écarter dès le début la possibilité d'une
motivation haineuse, et prendre des mesures pour empêcher d'autres
attaques.
Les faits
Fin novembre 2012, une femme de 87 ans a été agressée physiquement
dans la rue. Elle a été rouée de coups et a perdu l'usage d'un `il.
Un groupe de trois hommes a, semble-t-il, tenté d'enlever une autre
femme gée qui se rendait à l'église à l'occasion du Noël orthodoxe le
6 janvier. Les agresseurs auraient pris la fuite après l'intervention
d'autres fidèles.
Le 28 décembre, une femme de 85 ans a été retrouvée morte poignardée à
son domicile. Ses bijoux avaient été volés.
Le 22 janvier, une femme de 80 ans a été attaquée et battue alors
qu'elle rentrait chez elle.
samedi 23 février 2013,
Stéphane ©armenews.com
Amnesty International appelle les autorités turques à enquêter sur les
agressions d'Arméniennes à Istanbul
Amnesty International appelle les autorités turques à mener dans les
meilleurs délais une enquête approfondie et impartiale sur la série
d'agressions visant des femmes gées originaires d'Arménie à Istanbul.
Depuis deux mois, quatre attaques dont une mortelle ont eu lieu à
Samatya, quartier arménien du centre d'Istanbul. Les quatre victimes
sont des citoyennes turques d'origine arménienne.
Les autorités turques ont l'obligation d'enquêter sur les possibles
motivations racistes et/ou religieuses de ces agressions. Si elles ne
le font pas, elles se rendront coupables d'une violation de la
Convention européenne des droits de l'homme, ratifiée par la Turquie,
et notamment de l'interdiction de la discrimination énoncée par ce
texte.
Les crimes inspirés par la haine constituent une forme grave de
discrimination. Les autorités de l'État sont tenues non seulement de
ne pas exercer elles-mêmes de discrimination, mais également de faire
preuve de la diligence requise pour prévenir et combattre la
discrimination émanant de particuliers.
Il est regrettable que la législation turque ne prévoie pas de mesures
législatives et politiques garantissant que les motivations haineuses
fassent systématiquement l'objet d'enquêtes approfondies et soient
dûment prises en considération dans les procès et les condamnations.
La police affirme enquêter de manière approfondie sur ces affaires.
Cependant, Amnesty International est préoccupée par les déclarations
publiques des autorités ne tenant pas compte de la possibilité d'une
motivation raciste des attaques.
L'organisation estime qu'elles doivent mener une enquête approfondie
sur ces agressions sans écarter dès le début la possibilité d'une
motivation haineuse, et prendre des mesures pour empêcher d'autres
attaques.
Les faits
Fin novembre 2012, une femme de 87 ans a été agressée physiquement
dans la rue. Elle a été rouée de coups et a perdu l'usage d'un `il.
Un groupe de trois hommes a, semble-t-il, tenté d'enlever une autre
femme gée qui se rendait à l'église à l'occasion du Noël orthodoxe le
6 janvier. Les agresseurs auraient pris la fuite après l'intervention
d'autres fidèles.
Le 28 décembre, une femme de 85 ans a été retrouvée morte poignardée à
son domicile. Ses bijoux avaient été volés.
Le 22 janvier, une femme de 80 ans a été attaquée et battue alors
qu'elle rentrait chez elle.
samedi 23 février 2013,
Stéphane ©armenews.com