TURQUIE
Turquie : heurts à la reprise d'un procès
Des incidents ont opposé manifestants et forces de l'ordre lundi à
Istanbul, à la reprise du procès controversé de près de 300 personnes
accusées d'avoir comploté pour renverser le gouvernement
islamo-conservateur au pouvoir en Turquie, ont rapporté les médias
turcs. Les gendarmes ont utilisé des grenades lacrymogènes et des
canons à eau pour disperser plusieurs centaines de personnes qui
s'étaient rassemblées, à l'appel d'associations et de partis
politiques, devant le complexe pénitentiaire de Silivri, dans la
grande banlieue d'Istanbul, pour dénoncer la tenue de la 276e audience
de ce procès-fleuve, ouvert en octobre 2008.
Un député du principal parti d'opposition turc, le Parti républicain
du peuple (CHP, social-démocrate) a été blessé lors de ces incidents.
Le tribunal qui siège à Silivri doit prochainement entendre le
réquisitoire définitif de l'accusation contre les quelque 300
personnes, officiers, chefs de la pègre ou journalistes, poursuivies
pour avoir tenter de renverser le gouvernement du premier ministre
Recep Tayyip Erdogan. Parmi les membres présumés de ce complot baptisé
Ergenekon, du nom du lieu mythique d'Asie centrale qui aurait vu
naître le peuple turc, figure un ancien chef d'état-major de l'armée
turque, le général Ilker Basbug.
A l'ouverture du procès, l'accusation a requis de très lourdes peines
de prison contre les prévenus. Ce procès est l'un des nombreux
dossiers judiciaires ouverts par le gouvernement du Parti de la
justice et du développement (AKP), au pouvoir depuis 2002, contre
l'armée, qui a renversé trois gouvernements élus depuis 1960 et forcé
un gouvernement pro-islamiste à la démission en 1997. Dans le premier
de ces dossiers jugé, la justice turque a prononcé en septembre 2012
de lourdes peines de prison contre plus de 300 officiers.
dimanche 24 février 2013,
Stéphane ©armenews.com
Turquie : heurts à la reprise d'un procès
Des incidents ont opposé manifestants et forces de l'ordre lundi à
Istanbul, à la reprise du procès controversé de près de 300 personnes
accusées d'avoir comploté pour renverser le gouvernement
islamo-conservateur au pouvoir en Turquie, ont rapporté les médias
turcs. Les gendarmes ont utilisé des grenades lacrymogènes et des
canons à eau pour disperser plusieurs centaines de personnes qui
s'étaient rassemblées, à l'appel d'associations et de partis
politiques, devant le complexe pénitentiaire de Silivri, dans la
grande banlieue d'Istanbul, pour dénoncer la tenue de la 276e audience
de ce procès-fleuve, ouvert en octobre 2008.
Un député du principal parti d'opposition turc, le Parti républicain
du peuple (CHP, social-démocrate) a été blessé lors de ces incidents.
Le tribunal qui siège à Silivri doit prochainement entendre le
réquisitoire définitif de l'accusation contre les quelque 300
personnes, officiers, chefs de la pègre ou journalistes, poursuivies
pour avoir tenter de renverser le gouvernement du premier ministre
Recep Tayyip Erdogan. Parmi les membres présumés de ce complot baptisé
Ergenekon, du nom du lieu mythique d'Asie centrale qui aurait vu
naître le peuple turc, figure un ancien chef d'état-major de l'armée
turque, le général Ilker Basbug.
A l'ouverture du procès, l'accusation a requis de très lourdes peines
de prison contre les prévenus. Ce procès est l'un des nombreux
dossiers judiciaires ouverts par le gouvernement du Parti de la
justice et du développement (AKP), au pouvoir depuis 2002, contre
l'armée, qui a renversé trois gouvernements élus depuis 1960 et forcé
un gouvernement pro-islamiste à la démission en 1997. Dans le premier
de ces dossiers jugé, la justice turque a prononcé en septembre 2012
de lourdes peines de prison contre plus de 300 officiers.
dimanche 24 février 2013,
Stéphane ©armenews.com