Turquie-Allemagne-UE-élargissement-diplomatie
Turquie-UE : Merkel favorable à l'ouverture d'un nouveau chapitre
La chancelière allemande Angela Merkel s'est montré favorable à
l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les négociations avec la
Turquie en vue de son adhésion à l'UE, dans une vidéo publiée samedi
sur son site, à la veille d'une visite dans ce pays.
Questionnée sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, Mme
Merkel a dit : `Nous menons des négociations sans que le résultat soit
fixé à l'avance. Ces négociations ont un peu piétiné ces derniers
temps et je suis favorable à l'ouverture d'un nouveau chapitre dans
ces négociations afin que nous puissions un peu avancer`.
La chancelière compte discuter de ce sujet `avec le gouvernement turc
pendant sa visite` de deux jours dans ce pays, au cours de laquelle
elle doit rencontrer lundi à Ankara le président turc Abdullah Gül et
le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.
Elle s'inscrit ainsi dans le sillage du ministre français des Affaires
étrangères, Laurent Fabius, qui avait déclaré le 12 février dernier
être favorable à l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les
négociations avec la Turquie.
Mme Merkel a ajouté `penser qu'il y avait encore un long chemin à
parcourir dans les négociations`. `Bien que je sois sceptique, j'ai
approuvé la poursuite des négociations d'adhésion`, a-t-elle continué.
Dans un entretien paru samedi au quotidien régional Passauer Neue
Presse, le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido
Westerwelle, a plaidé pour une accélération dans les négociations
d'adhésion. `Si nous n'y prêtons pas attention, l'heure va venir où
l'Europe sera plus intéressée par la Turquie que la Turquie sera
intéressée par l'Europe`, a-t-il dit.
Et de se prononcer pour un `nouvel élan` des négociations d'adhésion,
soulignant qu'il fallait traiter la Turquie `avec respect et équité`.
Il a indiqué travailler avec ses collègues européens `pour l'ouverture
pendant ce semestre des chapitres bloqués`, tout en précisant que la
décision si oui ou non la Turquie adhérera un jour à l'UE sera prise à
la fin.
La Turquie a entamé en 2005 des négociations d'adhésion à l'UE, mais
les pourparlers patinent, en raison de l'hostilité de pays européens
comme la France et l'Allemagne à une pleine adhésion turque mais aussi
de blocages d'Ankara.
La Turquie refuse notamment d'élargir à Chypre, sous administration
chypriote-grecque et membre de l'UE, le bénéfice des accords de libre
circulation qui la lient au bloc européen. Ce refus a entraîné le gel
de plusieurs chapitres de négociation. Sur une trentaine chapitres, un
seul a été conclu.
dimanche 24 février 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: A. Papazian
Turquie-UE : Merkel favorable à l'ouverture d'un nouveau chapitre
La chancelière allemande Angela Merkel s'est montré favorable à
l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les négociations avec la
Turquie en vue de son adhésion à l'UE, dans une vidéo publiée samedi
sur son site, à la veille d'une visite dans ce pays.
Questionnée sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, Mme
Merkel a dit : `Nous menons des négociations sans que le résultat soit
fixé à l'avance. Ces négociations ont un peu piétiné ces derniers
temps et je suis favorable à l'ouverture d'un nouveau chapitre dans
ces négociations afin que nous puissions un peu avancer`.
La chancelière compte discuter de ce sujet `avec le gouvernement turc
pendant sa visite` de deux jours dans ce pays, au cours de laquelle
elle doit rencontrer lundi à Ankara le président turc Abdullah Gül et
le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan.
Elle s'inscrit ainsi dans le sillage du ministre français des Affaires
étrangères, Laurent Fabius, qui avait déclaré le 12 février dernier
être favorable à l'ouverture d'un nouveau chapitre dans les
négociations avec la Turquie.
Mme Merkel a ajouté `penser qu'il y avait encore un long chemin à
parcourir dans les négociations`. `Bien que je sois sceptique, j'ai
approuvé la poursuite des négociations d'adhésion`, a-t-elle continué.
Dans un entretien paru samedi au quotidien régional Passauer Neue
Presse, le ministre allemand des Affaires étrangères, Guido
Westerwelle, a plaidé pour une accélération dans les négociations
d'adhésion. `Si nous n'y prêtons pas attention, l'heure va venir où
l'Europe sera plus intéressée par la Turquie que la Turquie sera
intéressée par l'Europe`, a-t-il dit.
Et de se prononcer pour un `nouvel élan` des négociations d'adhésion,
soulignant qu'il fallait traiter la Turquie `avec respect et équité`.
Il a indiqué travailler avec ses collègues européens `pour l'ouverture
pendant ce semestre des chapitres bloqués`, tout en précisant que la
décision si oui ou non la Turquie adhérera un jour à l'UE sera prise à
la fin.
La Turquie a entamé en 2005 des négociations d'adhésion à l'UE, mais
les pourparlers patinent, en raison de l'hostilité de pays européens
comme la France et l'Allemagne à une pleine adhésion turque mais aussi
de blocages d'Ankara.
La Turquie refuse notamment d'élargir à Chypre, sous administration
chypriote-grecque et membre de l'UE, le bénéfice des accords de libre
circulation qui la lient au bloc européen. Ce refus a entraîné le gel
de plusieurs chapitres de négociation. Sur une trentaine chapitres, un
seul a été conclu.
dimanche 24 février 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: A. Papazian