ALLEMAGNE
Manifestation pour solidarité avec un détenu politique turc à Bochum
par [email protected]
Ce vendredi 28 décembre, une vingtaine de membres de la Fédération
anatolienne se sont rassemblés devant l'ambassade d'Allemagne à
Bruxelles pour manifester leur solidarité avec un détenu politique
turc incarcéré à Bochum depuis près deux ans et demi dans des
conditions inhumaines.
Sadi Özpolat est une figure connue de la résistance carcérale en Turquie.
Pendant les dix années où il a été prisonnier dans son pays, notamment
dans la tristement célèbre prison de Bayrampasa, Sadi a été l'un des
porte-parole des détenus révolutionnaires.
On ne compte plus les séances de tortures qu'il a subies. Plusieurs de
ses camarades sont morts sous la torture devant ses yeux.
Libéré en 2008 après une troisième incarcération, il quitte la Turquie
et introduit une demande d'asile en France.
Soupçonné d'être un exilé pas assez « réfugié », le 19 mai 2010, il
est arrêté à Colmar lors d'une opération menée par les services
secrets français.
Le 12 juillet 2010, il est extradé vers l'Allemagne et placé en
isolement strict à la prison de Bochum.
Les autorités allemandes utilisent les gros moyens pour casser son
moral d'acier.
Pour l'intimider en jouant sur sa prétendue dangerosité, Sadi est
emmené au tribunal de Düsseldorf en hélicoptère. Tous ses frais de
transport lui seront facturés en fin de procès à hauteur de plusieurs
dizaines de milliers d'euros.
A sa demande de pouvoir disposer en cellule d'un saz, instrument de
musique anatolien, la direction pénitentiaire de Bochum répond
positivement en lui livrant un saz... sans cordes !
Ses parloirs sont arbitrairement interdits ou écourtés.
A présent, on lui impose le port de l'uniforme, une pratique jugée
dégradante par les prisonniers révolutionnaires et abolie même en
Turquie au prix d'immenses sacrifices.
Naturellement, Sadi refuse l'uniforme. En représailles, les matons lui
confisquent ces sous-vêtements. Depuis plusieurs semaines, Sadi doit
se contenter d'une fine couverture pour unique vêtement.
Il est en grève de la faim et, au milieu du béton, son état de santé
se détériore rapidement.
Ses tortionnaires allemands oublient trop vite que Sadi comme tous les
détenus révolutionnaires préfèrent mourir debout que vivre à genoux.
En Europe comme en Turquie, les actions de solidarité se multiplient.
Vous pouvez exprimer votre soutien à Sadi en lui écrivant à l'adresse
suivante (attention, votre courrier peut mettre parfois plusieurs mois
avant de lui parvenir) :
Sadi Özpolat
JVA Bochum
Krümmede 3
44791 Bochum
samedi 5 janvier 2013,
Stéphane ©armenews.com
Manifestation pour solidarité avec un détenu politique turc à Bochum
par [email protected]
Ce vendredi 28 décembre, une vingtaine de membres de la Fédération
anatolienne se sont rassemblés devant l'ambassade d'Allemagne à
Bruxelles pour manifester leur solidarité avec un détenu politique
turc incarcéré à Bochum depuis près deux ans et demi dans des
conditions inhumaines.
Sadi Özpolat est une figure connue de la résistance carcérale en Turquie.
Pendant les dix années où il a été prisonnier dans son pays, notamment
dans la tristement célèbre prison de Bayrampasa, Sadi a été l'un des
porte-parole des détenus révolutionnaires.
On ne compte plus les séances de tortures qu'il a subies. Plusieurs de
ses camarades sont morts sous la torture devant ses yeux.
Libéré en 2008 après une troisième incarcération, il quitte la Turquie
et introduit une demande d'asile en France.
Soupçonné d'être un exilé pas assez « réfugié », le 19 mai 2010, il
est arrêté à Colmar lors d'une opération menée par les services
secrets français.
Le 12 juillet 2010, il est extradé vers l'Allemagne et placé en
isolement strict à la prison de Bochum.
Les autorités allemandes utilisent les gros moyens pour casser son
moral d'acier.
Pour l'intimider en jouant sur sa prétendue dangerosité, Sadi est
emmené au tribunal de Düsseldorf en hélicoptère. Tous ses frais de
transport lui seront facturés en fin de procès à hauteur de plusieurs
dizaines de milliers d'euros.
A sa demande de pouvoir disposer en cellule d'un saz, instrument de
musique anatolien, la direction pénitentiaire de Bochum répond
positivement en lui livrant un saz... sans cordes !
Ses parloirs sont arbitrairement interdits ou écourtés.
A présent, on lui impose le port de l'uniforme, une pratique jugée
dégradante par les prisonniers révolutionnaires et abolie même en
Turquie au prix d'immenses sacrifices.
Naturellement, Sadi refuse l'uniforme. En représailles, les matons lui
confisquent ces sous-vêtements. Depuis plusieurs semaines, Sadi doit
se contenter d'une fine couverture pour unique vêtement.
Il est en grève de la faim et, au milieu du béton, son état de santé
se détériore rapidement.
Ses tortionnaires allemands oublient trop vite que Sadi comme tous les
détenus révolutionnaires préfèrent mourir debout que vivre à genoux.
En Europe comme en Turquie, les actions de solidarité se multiplient.
Vous pouvez exprimer votre soutien à Sadi en lui écrivant à l'adresse
suivante (attention, votre courrier peut mettre parfois plusieurs mois
avant de lui parvenir) :
Sadi Özpolat
JVA Bochum
Krümmede 3
44791 Bochum
samedi 5 janvier 2013,
Stéphane ©armenews.com