Turquie-Kurdes-violences-politique
Turquie : des députés kurdes ont pu rencontrer Öcalan en prison
Deux députés kurdes de Turquie ont pu rencontrer jeudi dans sa prison
le chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan,
quelques jours après la confirmation d'échanges entre Öcalan et l'Etat
sur le désarmement du groupe rebelle, a annoncé la chaîne de
télévision NTV.
La députée Ayla Akat Ata, du Parti pour la paix et la démocratie (BDP,
le principal parti kurde de Turquie), et le député kurde indépendant
Ahmet Türk ont rencontré Öcalan sur son île-prison d'Imrali, dans le
nord-ouest de la Turquie, où il purge une peine de prison à vie, selon
NTV.
Les responsables du BDP n'étaient pas immédiatement disponibles pour
commenter l'information.
Les deux élus devaient rendre compte de leur entretien auprès des
dirigeants du BDP, avant une éventuelle déclaration aux médias dans
les prochains jours, a précisé NTV.
La rencontre intervient alors que Yalçin Akdogan, le principal
conseiller politique du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, a
confirmé lundi l'existence de discussions entre les services secrets
et Öcalan sur un désarmement du PKK.
`Ce sont les services de renseignement qui sont en pourparlers avec
lui (...) L'objectif est le désarmement du PKK. Tout dialogue en ce
sens qui peut aboutir à un arrêt des violences est soutenu par le
gouvernement`, a déclaré M. Akdogan.
Selon le quotidien Hürriyet, des responsables du MIT, l'Agence
nationale du renseignement, se sont entretenus pendant quatre heures
le 23 décembre avec Öcalan.
Le dirigeant kurde, capturé en 1999, a demandé à cette occasion
d'avoir un contact direct avec son organisation, a indiqué le journal.
Les élus du BDP sont régulièrement accusés de connivence avec le PKK.
Le gouvernement a demandé à l'Assemblée nationale en novembre la levée
de l'immunité parlementaire de dix députés kurdes, dont neuf
appartiennent au BDP, accusés de soutenir le PKK après avoir donné
devant les caméras l'accolade à des rebelles dans une zone de combats
du Sud-Est anatolien.
Le conflit kurde en Turquie a fait, selon l'armée, plus de 45.000 morts.
Les rebelles ont d'abord revendiqué l'indépendance du Sud-Est
anatolien, peuplé en majorité de Kurdes, avant d'évoluer vers une
demande d'autonomie régionale.
Une précédente tentative de négociation avec le PKK en 2009 avait échoué.
samedi 5 janvier 2013,
Stéphane ©armenews.com
Turquie : des députés kurdes ont pu rencontrer Öcalan en prison
Deux députés kurdes de Turquie ont pu rencontrer jeudi dans sa prison
le chef du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), Abdullah Öcalan,
quelques jours après la confirmation d'échanges entre Öcalan et l'Etat
sur le désarmement du groupe rebelle, a annoncé la chaîne de
télévision NTV.
La députée Ayla Akat Ata, du Parti pour la paix et la démocratie (BDP,
le principal parti kurde de Turquie), et le député kurde indépendant
Ahmet Türk ont rencontré Öcalan sur son île-prison d'Imrali, dans le
nord-ouest de la Turquie, où il purge une peine de prison à vie, selon
NTV.
Les responsables du BDP n'étaient pas immédiatement disponibles pour
commenter l'information.
Les deux élus devaient rendre compte de leur entretien auprès des
dirigeants du BDP, avant une éventuelle déclaration aux médias dans
les prochains jours, a précisé NTV.
La rencontre intervient alors que Yalçin Akdogan, le principal
conseiller politique du Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, a
confirmé lundi l'existence de discussions entre les services secrets
et Öcalan sur un désarmement du PKK.
`Ce sont les services de renseignement qui sont en pourparlers avec
lui (...) L'objectif est le désarmement du PKK. Tout dialogue en ce
sens qui peut aboutir à un arrêt des violences est soutenu par le
gouvernement`, a déclaré M. Akdogan.
Selon le quotidien Hürriyet, des responsables du MIT, l'Agence
nationale du renseignement, se sont entretenus pendant quatre heures
le 23 décembre avec Öcalan.
Le dirigeant kurde, capturé en 1999, a demandé à cette occasion
d'avoir un contact direct avec son organisation, a indiqué le journal.
Les élus du BDP sont régulièrement accusés de connivence avec le PKK.
Le gouvernement a demandé à l'Assemblée nationale en novembre la levée
de l'immunité parlementaire de dix députés kurdes, dont neuf
appartiennent au BDP, accusés de soutenir le PKK après avoir donné
devant les caméras l'accolade à des rebelles dans une zone de combats
du Sud-Est anatolien.
Le conflit kurde en Turquie a fait, selon l'armée, plus de 45.000 morts.
Les rebelles ont d'abord revendiqué l'indépendance du Sud-Est
anatolien, peuplé en majorité de Kurdes, avant d'évoluer vers une
demande d'autonomie régionale.
Une précédente tentative de négociation avec le PKK en 2009 avait échoué.
samedi 5 janvier 2013,
Stéphane ©armenews.com