TROIS MILITANTES KURDES ASSASSINEES D'UNE BALLE DANS LA TETE
Jean Eckian
armenews.com
jeudi 10 janvier 2013
Une execution ? Ca y ressemble beaucoup : trois femmes, des activistes
kurdes, ont ete tuees chacune d'une balle dans la tete, dans la nuit
de mercredi a jeudi. Les faits se sont deroules dans les locaux d'une
association de la communaute kurde a Paris, dans le Xe arrondissement.
Deux d'entre elles militeraient au PKK. Les Kurdes sont d'ores et
deja appeles a "se rassembler a Paris" pour protester contre "cette
attaque". Manuel Valls doit se rendre sur place.
"La scène peut laisser penser qu'il s'agit d'une execution, mais
l'enquete devra eclaircir les circonstances exactes de ce drame",
explique une source policière. Sur les trois victimes, l'une etait
Fidan Dogan, une permanente du centre d'information du Kurdistan âgee
de 32 ans, precise le responsable du centre Leon Edart, responsable
de la federation des associations kurdes. Elle etait egalement la
representante en France du Congrès national du Kurdistan, indique la
Federation des associations kurdes de France.
Une fondatrice et une activiste du PKK Selon cette federation, les
deux autres victimes sont Sakine Cansiz, presentee comme "une des
fondatrices du PKK" et Leyla Soylemez, une "jeune activiste".
Dès l'annonce de ces assassinats, des centaines de Kurdes se sont
rassembles devant l'immeuble, scandant "Elles ne sont pas mortes",
"Nous sommes tous PKK !", "Turquie assassin, Hollande complice !"
Les corps retrouves a 1h du matin Selon le recit de M. Edart,
mercredi a la mi-journee, les trois femmes etaient seules dans les
locaux du centre d'information, situe au premier etage et pourvu d'un
digicode et de sonnettes, dans cet immeuble du 147 rue Lafayette. En
fin d'après-midi, un membre de la communaute a essaye en vain de les
joindre. Il a tente de se rendre sur place, mais n'avait pas les cles
et n'a pu entrer immediatement.
Selon la federation des Kurdes de France, des Kurdes inquiets se
sont alors rendus sur place. Ils auraient vu des traces de sang sur
la porte qu'ils auraient alors defoncee. Ils ont decouvert les trois
corps vers 01H00 du matin, selon cette source.
Des armes munies de silencieux ? Deux des femmes auraient ete tuees
d'une balle dans la nuque, la troisième presentant des blessures dans
le ventre et au front, selon cette source. Aucune plaque ne signale
la presence du centre d'information du Kurdistan.
[lire la suite voir lien plus bas
jeudi 10 janvier 2013, Jean Eckian ©armenews.com
Jean Eckian
armenews.com
jeudi 10 janvier 2013
Une execution ? Ca y ressemble beaucoup : trois femmes, des activistes
kurdes, ont ete tuees chacune d'une balle dans la tete, dans la nuit
de mercredi a jeudi. Les faits se sont deroules dans les locaux d'une
association de la communaute kurde a Paris, dans le Xe arrondissement.
Deux d'entre elles militeraient au PKK. Les Kurdes sont d'ores et
deja appeles a "se rassembler a Paris" pour protester contre "cette
attaque". Manuel Valls doit se rendre sur place.
"La scène peut laisser penser qu'il s'agit d'une execution, mais
l'enquete devra eclaircir les circonstances exactes de ce drame",
explique une source policière. Sur les trois victimes, l'une etait
Fidan Dogan, une permanente du centre d'information du Kurdistan âgee
de 32 ans, precise le responsable du centre Leon Edart, responsable
de la federation des associations kurdes. Elle etait egalement la
representante en France du Congrès national du Kurdistan, indique la
Federation des associations kurdes de France.
Une fondatrice et une activiste du PKK Selon cette federation, les
deux autres victimes sont Sakine Cansiz, presentee comme "une des
fondatrices du PKK" et Leyla Soylemez, une "jeune activiste".
Dès l'annonce de ces assassinats, des centaines de Kurdes se sont
rassembles devant l'immeuble, scandant "Elles ne sont pas mortes",
"Nous sommes tous PKK !", "Turquie assassin, Hollande complice !"
Les corps retrouves a 1h du matin Selon le recit de M. Edart,
mercredi a la mi-journee, les trois femmes etaient seules dans les
locaux du centre d'information, situe au premier etage et pourvu d'un
digicode et de sonnettes, dans cet immeuble du 147 rue Lafayette. En
fin d'après-midi, un membre de la communaute a essaye en vain de les
joindre. Il a tente de se rendre sur place, mais n'avait pas les cles
et n'a pu entrer immediatement.
Selon la federation des Kurdes de France, des Kurdes inquiets se
sont alors rendus sur place. Ils auraient vu des traces de sang sur
la porte qu'ils auraient alors defoncee. Ils ont decouvert les trois
corps vers 01H00 du matin, selon cette source.
Des armes munies de silencieux ? Deux des femmes auraient ete tuees
d'une balle dans la nuque, la troisième presentant des blessures dans
le ventre et au front, selon cette source. Aucune plaque ne signale
la presence du centre d'information du Kurdistan.
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jeudi 10 janvier 2013, Jean Eckian ©armenews.com