HOMMAGE
Justice pour Hrant Dink
Il y a six ans, Hrant Dink, journaliste courageux qui se battait en
Turquie même pour la reconnaissance du génocide de 1915 était
assassiné à Istanbul de plusieurs balles par un jeune nationaliste
turc. Ce crime odieux, commis de sang-froid, n'a cependant pas encore
livré tous ses secrets. La justice turque fait en effet barrage aux
investigations sur les liens entre l'organisation à laquelle
appartenait Ogün Samast, l'exécuteur, et l'appareil d'Etat où se
cachent les commanditaires, comme l'indique un sérieux faisceau de
présomptions.
La résistance à l'établissement de toute la vérité dont font preuve
les autorités turques dans ce dossier s'inscrit hélas dans la logique
bien ancrée d'un Etat qui n'a pas su jusqu'à aujourd'hui faire la paix
avec son histoire ni surmonter ses vieux démons racistes. Hrant Dink
est l'une des dernières victimes arméniennes de ce fanatisme dont les
conséquences continuent à faire des ravages jusqu'en France, si l'on
en juge par les soupçons pesant sur l'assassinat de trois militantes
kurdes à Paris le 9 janvier dernier.
Comme tous les ans le CCAF a fait déposer ce jour une gerbe de fleurs
sur la tombe du fondateur du journal Agos. Avec la certitude que Hrant
Dink n'est pas mort pour rien et que son combat continuera jusqu'à ce
que justice soit faite au peuple arménien, victime du premier génocide
du XXe siècle.
Conseil de Coordination des Organisation Arméniennes de France
samedi 19 janvier 2013,
Ara ©armenews.com
Justice pour Hrant Dink
Il y a six ans, Hrant Dink, journaliste courageux qui se battait en
Turquie même pour la reconnaissance du génocide de 1915 était
assassiné à Istanbul de plusieurs balles par un jeune nationaliste
turc. Ce crime odieux, commis de sang-froid, n'a cependant pas encore
livré tous ses secrets. La justice turque fait en effet barrage aux
investigations sur les liens entre l'organisation à laquelle
appartenait Ogün Samast, l'exécuteur, et l'appareil d'Etat où se
cachent les commanditaires, comme l'indique un sérieux faisceau de
présomptions.
La résistance à l'établissement de toute la vérité dont font preuve
les autorités turques dans ce dossier s'inscrit hélas dans la logique
bien ancrée d'un Etat qui n'a pas su jusqu'à aujourd'hui faire la paix
avec son histoire ni surmonter ses vieux démons racistes. Hrant Dink
est l'une des dernières victimes arméniennes de ce fanatisme dont les
conséquences continuent à faire des ravages jusqu'en France, si l'on
en juge par les soupçons pesant sur l'assassinat de trois militantes
kurdes à Paris le 9 janvier dernier.
Comme tous les ans le CCAF a fait déposer ce jour une gerbe de fleurs
sur la tombe du fondateur du journal Agos. Avec la certitude que Hrant
Dink n'est pas mort pour rien et que son combat continuera jusqu'à ce
que justice soit faite au peuple arménien, victime du premier génocide
du XXe siècle.
Conseil de Coordination des Organisation Arméniennes de France
samedi 19 janvier 2013,
Ara ©armenews.com