Le Journal du Centre
Dimanche 30 Juin 2013
Antillais arménien, c'est son destin
Seul sur scène, hier soir, à La Machine, Pascal Légitimus a dévoilé
ses côtés méconnus. Un spectacle très personnel, nourri de son
parcours, ses racines.
Un Arménien en cache un autre Après Mathieu Madénian vendredi, c'est
Pascal Légitimus qui a pris ses quartiers dans la cité minière, le
temps d'une soirée du festival humoristique made in La Machine.
Hier soir, à la salle des fêtes, l'illustre trublion des Inconnus
s'est dévoilé devant près de 300 spectateurs. Dans son Alone-man-show,
l'artiste met en avant ses racines. Antillais par son père, et
antillais à la scène. Arménien par sa mère, et arménien à la ville.
Son côté méconnu, sa face pudique. Il nous dira pourquoi à la fin du
spectacle.
« Je suis d'origine Caucase-cocotier », plaisante-t-il. De sa
naissance à ses premières auditions de comédien, Pascal retrace son
parcours et ses galères de métis. À une époque où Omar Sy n'avait pas
encore crevé l'écran « Je suis français comme Nagui, Zidane, Thierry
Henry », se présente-t-il encore.
Et de se revoir, enfant, dans la cour de l'école : « Il y avait 200
visages ples et moi ! 200 cotons-tiges et un Cachou ! » Derrière le
sketch, un sujet sérieux : « Je l'ai subi, le délit de faciès ». Et le
poids de l'arbre généalogique : « Trois siècles d'esclavage du côté de
mon père et un génocide du côté de ma mère. Je suis issu de deux
peuples qui ont tant souffert que j'ai voulu faire rire. »
Voilà son histoire, et il la raconte si bien. Mettant en scène, comme
si on y était, ses cours de catéchisme ou sa rencontre avec le nouveau
petit copain de sa fille Du vécu, plus vrai que nature !
Pascal Légitimus, c'est outre l'humour, des talents de mime, de
musicien et de chanteur. Un spectacle très personnel. Après une
première partie assurée par le mentaliste Fabien Olicard, qui avait
joué la carte de l'humour et de la magie avec la poubelle TV, Pascal
nous l'avait annoncé d'emblée : « On est là pour faire connaissance,
car finalement on ne se connaît pas ». Entre rire et émotion,
Légitimus a remporté un succès légitime.
Perrine Vuilbert
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Dimanche 30 Juin 2013
Antillais arménien, c'est son destin
Seul sur scène, hier soir, à La Machine, Pascal Légitimus a dévoilé
ses côtés méconnus. Un spectacle très personnel, nourri de son
parcours, ses racines.
Un Arménien en cache un autre Après Mathieu Madénian vendredi, c'est
Pascal Légitimus qui a pris ses quartiers dans la cité minière, le
temps d'une soirée du festival humoristique made in La Machine.
Hier soir, à la salle des fêtes, l'illustre trublion des Inconnus
s'est dévoilé devant près de 300 spectateurs. Dans son Alone-man-show,
l'artiste met en avant ses racines. Antillais par son père, et
antillais à la scène. Arménien par sa mère, et arménien à la ville.
Son côté méconnu, sa face pudique. Il nous dira pourquoi à la fin du
spectacle.
« Je suis d'origine Caucase-cocotier », plaisante-t-il. De sa
naissance à ses premières auditions de comédien, Pascal retrace son
parcours et ses galères de métis. À une époque où Omar Sy n'avait pas
encore crevé l'écran « Je suis français comme Nagui, Zidane, Thierry
Henry », se présente-t-il encore.
Et de se revoir, enfant, dans la cour de l'école : « Il y avait 200
visages ples et moi ! 200 cotons-tiges et un Cachou ! » Derrière le
sketch, un sujet sérieux : « Je l'ai subi, le délit de faciès ». Et le
poids de l'arbre généalogique : « Trois siècles d'esclavage du côté de
mon père et un génocide du côté de ma mère. Je suis issu de deux
peuples qui ont tant souffert que j'ai voulu faire rire. »
Voilà son histoire, et il la raconte si bien. Mettant en scène, comme
si on y était, ses cours de catéchisme ou sa rencontre avec le nouveau
petit copain de sa fille Du vécu, plus vrai que nature !
Pascal Légitimus, c'est outre l'humour, des talents de mime, de
musicien et de chanteur. Un spectacle très personnel. Après une
première partie assurée par le mentaliste Fabien Olicard, qui avait
joué la carte de l'humour et de la magie avec la poubelle TV, Pascal
nous l'avait annoncé d'emblée : « On est là pour faire connaissance,
car finalement on ne se connaît pas ». Entre rire et émotion,
Légitimus a remporté un succès légitime.
Perrine Vuilbert
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress