TURQUIE : AMNESTY INTERNATIONAL DEMANDE LA LIBéRATION DES MANIFESTANTS
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74300
Publié le : 11-07-2013
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
présente ce Communiqué de presse publié sur le site d'Amnesty
International le 9 juillet 2013.
Amnesty International
Turquie : il faut libérer des personnes ayant manifesté pacifiquement
sur la place Taksim
9 juillet 2013
"Les autorités turques sont tenues de veiller a ce que les citoyens
puissent se rassembler et exprimer leurs opinions de manière
pacifique."
John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale
d'Amnesty International
Les autorités turques doivent immédiatement remettre en liberté
des manifestants non violents arrêtés sur la place Taksim lundi
8 juillet.
Elles doivent par ailleurs enquêter sur les allégations faisant état
d'un recours excessif a la force, après que la police antiémeutes
ait employé du gaz lacrymogène et des canons a eau afin d'évacuer
cette place et le parc Gezi voisin, a déclaré Amnesty International.
Â" Les autorités turques sont tenues de veiller a ce que les citoyens
puissent se rassembler et exprimer leurs opinions de manière pacifique
Â", a rappelé John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie
centrale d'Amnesty International.
Â" Il est impératif qu'une enquête impartiale soit menée dès que
possible sur les violations attribuées a la police antiémeutes,
et que les auteurs présumés d'infractions répondent de leurs actes
devant la justice. Â"
D'après l'Ordre des médecins d'Istanbul, au moins 30 personnes ont
été blessées lundi 8 juillet ; en particulier, un jeune homme de
17 ans présentant des lésions a la tête après avoir été heurté
par une grenade lacrymogène se trouve dans un état critique.
Lundi 8 juillet, le parc Gezi, dans le quartier de Taksim, a
brièvement été ouvert au public après avoir été fermé pendant
trois semaines.
Huseyin Avni Mutlu, le gouverneur d'Istanbul, a rouvert le parc vers 15
heures ; des militants et des membres du public l'ont progressivement
rempli. Taksim Solidarité avait convoqué une réunion publique
dans le parc a 19 heures. Cependant, a 18 heures, des policiers
ont annoncé aux personnes présentes qu'elles devaient quitter les
lieux. Peu après, ils ont envoyé du gaz lacrymogène et tiré des
balles en plastique sur la foule.
Cette opération de police a ensuite débordé dans les zones
environnantes, notamment la rue Istiklal, une artère commercante
très fréquentée, et s'est poursuivie jusqu'au petit matin.
Â" Le comportement de la police sur la place Taksim et aux alentours,
dans la nuit de lundi a mardi, marque un retour regrettable aux
tactiques qui ont précisément été a l'origine de la récente
vague de protestation ayant balayé la Turquie. Il semble que les
autorités turques soient toujours aussi déterminées a empêcher
l'expression d'opinions dissidentes sur la place Taksim Â", a observé
John Dalhuisen.
Parmi les personnes arrêtées figurent des membres de Taksim
Solidarité, notamment Ali Cerkezoglu, secrétaire général de
l'Ordre des médecins d'Istanbul, et Mucella Yapıcı, secrétaire
de la Chambre des architectes. Ils n'ont pas encore été inculpés,
mais doivent comparaître mercredi 10 juillet.
John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale
d'Amnesty International
Retour a la rubrique
Source/Lien : Amnesty International
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Publié le : 11-07-2013
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présente ce Communiqué de presse publié sur le site d'Amnesty
International le 9 juillet 2013.
Amnesty International
Turquie : il faut libérer des personnes ayant manifesté pacifiquement
sur la place Taksim
9 juillet 2013
"Les autorités turques sont tenues de veiller a ce que les citoyens
puissent se rassembler et exprimer leurs opinions de manière
pacifique."
John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale
d'Amnesty International
Les autorités turques doivent immédiatement remettre en liberté
des manifestants non violents arrêtés sur la place Taksim lundi
8 juillet.
Elles doivent par ailleurs enquêter sur les allégations faisant état
d'un recours excessif a la force, après que la police antiémeutes
ait employé du gaz lacrymogène et des canons a eau afin d'évacuer
cette place et le parc Gezi voisin, a déclaré Amnesty International.
Â" Les autorités turques sont tenues de veiller a ce que les citoyens
puissent se rassembler et exprimer leurs opinions de manière pacifique
Â", a rappelé John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie
centrale d'Amnesty International.
Â" Il est impératif qu'une enquête impartiale soit menée dès que
possible sur les violations attribuées a la police antiémeutes,
et que les auteurs présumés d'infractions répondent de leurs actes
devant la justice. Â"
D'après l'Ordre des médecins d'Istanbul, au moins 30 personnes ont
été blessées lundi 8 juillet ; en particulier, un jeune homme de
17 ans présentant des lésions a la tête après avoir été heurté
par une grenade lacrymogène se trouve dans un état critique.
Lundi 8 juillet, le parc Gezi, dans le quartier de Taksim, a
brièvement été ouvert au public après avoir été fermé pendant
trois semaines.
Huseyin Avni Mutlu, le gouverneur d'Istanbul, a rouvert le parc vers 15
heures ; des militants et des membres du public l'ont progressivement
rempli. Taksim Solidarité avait convoqué une réunion publique
dans le parc a 19 heures. Cependant, a 18 heures, des policiers
ont annoncé aux personnes présentes qu'elles devaient quitter les
lieux. Peu après, ils ont envoyé du gaz lacrymogène et tiré des
balles en plastique sur la foule.
Cette opération de police a ensuite débordé dans les zones
environnantes, notamment la rue Istiklal, une artère commercante
très fréquentée, et s'est poursuivie jusqu'au petit matin.
Â" Le comportement de la police sur la place Taksim et aux alentours,
dans la nuit de lundi a mardi, marque un retour regrettable aux
tactiques qui ont précisément été a l'origine de la récente
vague de protestation ayant balayé la Turquie. Il semble que les
autorités turques soient toujours aussi déterminées a empêcher
l'expression d'opinions dissidentes sur la place Taksim Â", a observé
John Dalhuisen.
Parmi les personnes arrêtées figurent des membres de Taksim
Solidarité, notamment Ali Cerkezoglu, secrétaire général de
l'Ordre des médecins d'Istanbul, et Mucella Yapıcı, secrétaire
de la Chambre des architectes. Ils n'ont pas encore été inculpés,
mais doivent comparaître mercredi 10 juillet.
John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale
d'Amnesty International
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Source/Lien : Amnesty International