JOURNEE INTERNATIONALE DES REFUGIES : LES MILLIERS DE PERSONNES QUI ONT FUI L'AZERBAIDJAN ENDURENT ENCORE LE STATUT DE REFUGIES EN ARMENIE
ARMENIE
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=90857
Des centaines de milliers de refugies deplaces de l'Azerbaïdjan a
l'epoque des purges ethniques a la fin des annees 1980 debut des
annees 1990 et se sont installes en Armenie sont encore confrontes
a de multiples defis qui entravent leur pleine integration en Armenie.
Grigory Ayvazyan, qui dirige l'ONG l'Assemblee des Armeniens
d'Azerbaidjan, a declare a la presse a l'occasion de la journee
internationale des refugies, que tant que la question du Karabakh
n'est toujours pas resolue, les problèmes de refugies ne peuvent
aussi etre resolus.
" Dans la logique du processus de negociation, il existe la disposition
sur le retour des refugies, qu'on le veuille ou pas, mais la partie
azerie essaye de pousser qu'uniquement qu'au retour des refugies
azeris, alors que la question doit avoir un caractère mutualiste,
soit tous peuvent revenir en arrière ou rien " a dit Grigory Ayvazyan,
ajoutant qu'ils sont prets a retourner dans leurs anciennes maisons
meme a Bakou et Soumgaït (où les plus sanglants pogroms ont eu lieu),
si on leur donne des garanties sur la securite.
Au cours des annees 1988 a 1991, selon diverses sources, environ 450
000 a 700000 personnes ont ete deplacees, dont la majorite ont perdu
leurs proprietes et presque tous leurs biens.
Selon Grigory Ayvazyan, aujourd'hui, les refugies d'Azerbaïdjan
representent dix pour cent de la population de l'Armenie, et resident
principalement dans les provinces de l'Ararat, de l'Armavir et
de Gegharkunk dans des maisons autrefois occupes par des residents
azeris d'Armenie. Cependant, dit-il, ils vivent pour la plupart dans
des bâtiments vides de conditions de vie elementaires.
Grigory Ayvazyan a aussi dit que les refugies ne sont pas du
tout integres dans la societe armenienne, la grande majorite
ne possède pas la citoyennete d'Armenie, seulement des permis de
residence. Mais, selon lui, ils ne doivent pas devenir des citoyens
car ils deviendraient une question interne de la Republique d'Armenie
et cesseront de faire partie du processus de negociations (le fait
est que cela est dans l'interet de l'Armenie).
Bien que les refugies ait eu des offres d'habitats dans les regions
contestees du Haut-Karabakh, Grigory Ayvazyan a dit que ces terres
ne peuvent etre offerts a titre de compensation pour les refugies
armeniens, car ils exigent une indemnisation de la Republique
d'Azerbaïdjan.
" Les terres liberees ne sont pas la propriete de l'Azerbaïdjan et
appartiennent au Haut-Karabagh et a son peuple, c'est pourquoi nous
ne pouvons pas exiger une compensation du Nagorno Karabagh pour les
dommages causes par l'Azerbaïdjan " dit-il.
Par Gohar Abrahamian
ArmeniaNow
mardi 16 juillet 2013, Stephane ©armenews.com
ARMENIE
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=90857
Des centaines de milliers de refugies deplaces de l'Azerbaïdjan a
l'epoque des purges ethniques a la fin des annees 1980 debut des
annees 1990 et se sont installes en Armenie sont encore confrontes
a de multiples defis qui entravent leur pleine integration en Armenie.
Grigory Ayvazyan, qui dirige l'ONG l'Assemblee des Armeniens
d'Azerbaidjan, a declare a la presse a l'occasion de la journee
internationale des refugies, que tant que la question du Karabakh
n'est toujours pas resolue, les problèmes de refugies ne peuvent
aussi etre resolus.
" Dans la logique du processus de negociation, il existe la disposition
sur le retour des refugies, qu'on le veuille ou pas, mais la partie
azerie essaye de pousser qu'uniquement qu'au retour des refugies
azeris, alors que la question doit avoir un caractère mutualiste,
soit tous peuvent revenir en arrière ou rien " a dit Grigory Ayvazyan,
ajoutant qu'ils sont prets a retourner dans leurs anciennes maisons
meme a Bakou et Soumgaït (où les plus sanglants pogroms ont eu lieu),
si on leur donne des garanties sur la securite.
Au cours des annees 1988 a 1991, selon diverses sources, environ 450
000 a 700000 personnes ont ete deplacees, dont la majorite ont perdu
leurs proprietes et presque tous leurs biens.
Selon Grigory Ayvazyan, aujourd'hui, les refugies d'Azerbaïdjan
representent dix pour cent de la population de l'Armenie, et resident
principalement dans les provinces de l'Ararat, de l'Armavir et
de Gegharkunk dans des maisons autrefois occupes par des residents
azeris d'Armenie. Cependant, dit-il, ils vivent pour la plupart dans
des bâtiments vides de conditions de vie elementaires.
Grigory Ayvazyan a aussi dit que les refugies ne sont pas du
tout integres dans la societe armenienne, la grande majorite
ne possède pas la citoyennete d'Armenie, seulement des permis de
residence. Mais, selon lui, ils ne doivent pas devenir des citoyens
car ils deviendraient une question interne de la Republique d'Armenie
et cesseront de faire partie du processus de negociations (le fait
est que cela est dans l'interet de l'Armenie).
Bien que les refugies ait eu des offres d'habitats dans les regions
contestees du Haut-Karabakh, Grigory Ayvazyan a dit que ces terres
ne peuvent etre offerts a titre de compensation pour les refugies
armeniens, car ils exigent une indemnisation de la Republique
d'Azerbaïdjan.
" Les terres liberees ne sont pas la propriete de l'Azerbaïdjan et
appartiennent au Haut-Karabagh et a son peuple, c'est pourquoi nous
ne pouvons pas exiger une compensation du Nagorno Karabagh pour les
dommages causes par l'Azerbaïdjan " dit-il.
Par Gohar Abrahamian
ArmeniaNow
mardi 16 juillet 2013, Stephane ©armenews.com