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Turquie : Erdogan Joue La Montre, Les Kurdes S'impatientent

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    TURQUIE : ERDOGAN JOUE LA MONTRE, LES KURDES S'IMPATIENTENT

    http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=74360
    Publie le : 15-07-2013

    Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous
    propose cette information publiee sur le site des Amities kurdes de
    Bretagne le 1er juillet 2013.

    Erdogan joue la montre, les Kurdes s'impatientent

    lundi 1er juillet 2013 par Amities kurdes de Bretagne

    Il avait ete convenu, aux termes de negociations entre Abdullah Ocalan,
    leader des Kurdes, emprisonne a vie depuis 1999 et RT Erdogan, premier
    Ministre du gouvernement islamo-conservateur de Turquie, qu'en echange
    du retrait du territoire turc des combattants du PKK, commence fin
    mars, des reformes seraient faites en faveur des Kurdes qui reclament
    une forme d'autonomie regionale avec, a la clef, la reconnaissance de
    droits specifiques, notamment le droit a l'education en langue kurde.

    Selon les medias turcs, >
    mais, en echange, aucun signe n'est venu du côte gouvernemental. Les
    Kurdes, patients jusqu'alors, commencent a manifester diversement
    leur inquietude. Ainsi, le 3 juin, des premiers incidents sont
    signales depuis le retrait des combattants du PKK et des coups de
    feu echanges dans la ville de Sirnak. Le 20 juin un helicoptère de
    commandement transportant le chef du corps des Jandarma et le chef
    de la 3e division est la cible de tirs venant des monts Ikiyaka,
    dans la province de Hakkari.

    Le 21 juin, Selahattin Demirtas, copresident du Parti kurde pour
    la Paix et la Democratie (BDP), hausse le ton et menace de rompre
    le processus de paix : >.

    Le 30 juin, 8 000 manifestants se rassemblent a Diyarbakir devant le
    bâtiment abritant le siège du BDP, au premier jour d'un mouvement du
    nom de >, qui vise a faire pression
    sur les autorites. Malgre l'intimidation de la police antiemeute qui
    fait usage de gaz lacrymogènes et de canons a eau, le mouvement est
    lance et le BDP promet de l'etendre a tout le pays. Mais l'incident
    le plus grave a lieu le 28 juin a Lice (province de Diyarbakir),
    faisant 1 mort et 9 blesses graves.

    A Lice l'armee tire a balles reelles sur des manifestants

    >
    rapporte une delegation de l'Association turque des Droits de l'Homme
    (IHD), affiliee a la Federation internationale des Droits de l'Homme,
    qui s'est rendue sur place le lendemain de la tuerie. La population
    manifestait contre la creation d'un nouveau commissariat dans le
    village de Kayacýk a Lice, quand des militaires se mirent a tirer
    a balles reelles sur la foule. La delegation composee d'avocats du
    barreau de Diyarbakir, de representants d'associations de Mazlumder
    (Association de Soutien aux Victimes),TMMOB (Union des Ingenieurs
    et des Chambres des Architectes), TTB (Syndicat des Medecins) et de
    membres de la Chambre de Commerce et d'Industrie de Diyarbakýr a remis
    un rapport circonstancie a Serdar Celebi, vice-president de l'IHD,
    relatant les faits et pointant les responsabilites. La delegation
    rejette categoriquement les allegations des militaires qui, contre
    toute evidence, affirment qu'ils ont tire en l'air pour disperser
    les manifestants. Elle retient par contre l'entière responsabilite
    du procureur de la Republique et de la hierarchie militaire dont le
    système de defense n'est qu'un tissu d'explications mensongères :
    d'après les declarations des gouverneurs de Lice et de Diyarbakir les
    manifestants se seraient affrontes armes de fusils de chasse pour des
    motifs non explicites dont l'origine serait liee a des querelles entre
    villages. L'enquete menee sur place et les depositions des temoins
    contredisent ces affirmations fallacieuses. Aucune preuve tangible
    (comme des eventuelles cartouches ou douilles) n'est venue corroborer
    ces declarations alors que le nombre des blesses et la nature des
    blessures incriminent directement l'armee turque. Les depositions des
    temoins contredisent egalement les dires des autorites militaires qui
    pretendent avoir repousse une attaque contre le poste de police, alors
    que la chronologie des faits montre que les tentatives d'incendie des
    locaux sont posterieures et non anterieures aux tirs des militaires :
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