L'AMBASSADE GRECQUE A BAKOU DEMENT LES INFORMATIONS SELON LESQUELLES ATHENES AURAIT VENDU DES MISSILES ANTI-CHARS A L'ARMENIE
AZERBAIDJAN
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=91415
Alors que l'affaire de la livraison presumee de missiles anti-char de
conception franco-allemande a l'Armenie prenait un nouveau tournant,
avec la diffusion d'informations selon lesquelles c'est la Grèce et
Chypre qui auraient fourni ces armements a l'Armenie, l'ambassade
grecque en Azerbaïdjan a tenu a desamorcer une eventuelle crise entre
Athènes et Bakou.
L'ambassade de Grèce a ainsi fait savoir le 17 juillet a l'agence de
presse azerie APA qui avait ete a l'origine de telles informations que
la Grèce n'avait jamais vendu de missiles anti-chars de type MILAN
a l'Armenie. Dans un premier temps, la France et l'Allemagne, dont
un consortium commun avait concu et developpe ce type d'armements
dans les annees 1970, avaient subi les foudres de l'Azerbaïdjan,
qui s'indignait de ce que des pays membres de l'Otan puissent livrer
des armes a l'Armenie, en violation des règlements en vigueur qui
prevoient un gel des livraisons d'armes aux parties du conflit du Haut
Karabagh. Selon les media azeris, une enquete plus poussee aurait
mene les autorites de Bakou sur la piste de la Grèce et de Chypre,
où l'Armenie aurait achete des missiles anti-chars ainsi que des
mitrailleuses au cours des deux dernières annees.
Selon les memes sources azeries citees par les media de Bakou,
l'Armenie aurait ainsi achete une vingtaine de missiles de type MILAN
en Grèce, armements provenant de l'arsenal des forces armees grecques.
Cette affaire, montee en epingle par APA et les autres media azeris
sur la base de photos diffusees le 1er juillet sur le site armenien
Razm.info, specialise dans les questions de defense, representant des
missiles antichars MILAN dotes de systèmes de guidage dont l'armee
armenienne aurait fait l'acquisition, tombe au mauvais moment pour
la Grèce. Elle menace de nuire aux relations entre l'Azerbaïdjan et
la Grèce, au moment où celle-ci salue le " contrat du siècle " signe
avec Bakou relatif a, la construction d'un gazoduc devant acheminer
vers l'Europe du Sud, via la Grèce, le gaz naturel des gisements
azeri de la mer Caspienne, et plus precisement celui de Shah Deniz.
En quete de liquidites alors qu'elle est toujours enlisee dans une
grave crise financière et economique, la Grèce avait salue cet accord
avec Bakou, comme etant la meilleure chose qui lui soit arrivee depuis
une decennie. Cette affaire intervient aussi peu après que Bakou eut
conclu avec la Russie, un accord portant sur la livraison d'armements,
dont de nombreux chars, pour un montant d'un milliard de dollars. Ce
contrat avait suscite l'incomprehension en Armenie, partenaire
strategique de la Russie, qui a cherche d'ailleurs a dissiper ses
inquietudes en soulignant qu'il ne modifierait pas l'equilibre des
forces dans la region ni la nature de son alliance avec Erevan.
L'Armenie, qui entend bien finaliser en novembre un accord
d'association avec l'Union europeenne dans le cadre du programmme
europeen de partenariat oriental, alors que l'Azerbaïdjan semble devoir
encore patienter, est tiraillee entre son alliance traditionnelle
avec la Russie et ses ambitions d'integration europeenne. Les
autorites armeniennes n'ont pas commente les informations relatives
a l'acquisition de missiles MILAN, se contentant de confirmer la
presence de missiles antichars dans l'arsenal armenien et la capacite
technologique de l'Armenie a developper des systèmes de guidage
adaptes a ces missiles.
vendredi 19 juillet 2013, Gari ©armenews.com
AZERBAIDJAN
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=91415
Alors que l'affaire de la livraison presumee de missiles anti-char de
conception franco-allemande a l'Armenie prenait un nouveau tournant,
avec la diffusion d'informations selon lesquelles c'est la Grèce et
Chypre qui auraient fourni ces armements a l'Armenie, l'ambassade
grecque en Azerbaïdjan a tenu a desamorcer une eventuelle crise entre
Athènes et Bakou.
L'ambassade de Grèce a ainsi fait savoir le 17 juillet a l'agence de
presse azerie APA qui avait ete a l'origine de telles informations que
la Grèce n'avait jamais vendu de missiles anti-chars de type MILAN
a l'Armenie. Dans un premier temps, la France et l'Allemagne, dont
un consortium commun avait concu et developpe ce type d'armements
dans les annees 1970, avaient subi les foudres de l'Azerbaïdjan,
qui s'indignait de ce que des pays membres de l'Otan puissent livrer
des armes a l'Armenie, en violation des règlements en vigueur qui
prevoient un gel des livraisons d'armes aux parties du conflit du Haut
Karabagh. Selon les media azeris, une enquete plus poussee aurait
mene les autorites de Bakou sur la piste de la Grèce et de Chypre,
où l'Armenie aurait achete des missiles anti-chars ainsi que des
mitrailleuses au cours des deux dernières annees.
Selon les memes sources azeries citees par les media de Bakou,
l'Armenie aurait ainsi achete une vingtaine de missiles de type MILAN
en Grèce, armements provenant de l'arsenal des forces armees grecques.
Cette affaire, montee en epingle par APA et les autres media azeris
sur la base de photos diffusees le 1er juillet sur le site armenien
Razm.info, specialise dans les questions de defense, representant des
missiles antichars MILAN dotes de systèmes de guidage dont l'armee
armenienne aurait fait l'acquisition, tombe au mauvais moment pour
la Grèce. Elle menace de nuire aux relations entre l'Azerbaïdjan et
la Grèce, au moment où celle-ci salue le " contrat du siècle " signe
avec Bakou relatif a, la construction d'un gazoduc devant acheminer
vers l'Europe du Sud, via la Grèce, le gaz naturel des gisements
azeri de la mer Caspienne, et plus precisement celui de Shah Deniz.
En quete de liquidites alors qu'elle est toujours enlisee dans une
grave crise financière et economique, la Grèce avait salue cet accord
avec Bakou, comme etant la meilleure chose qui lui soit arrivee depuis
une decennie. Cette affaire intervient aussi peu après que Bakou eut
conclu avec la Russie, un accord portant sur la livraison d'armements,
dont de nombreux chars, pour un montant d'un milliard de dollars. Ce
contrat avait suscite l'incomprehension en Armenie, partenaire
strategique de la Russie, qui a cherche d'ailleurs a dissiper ses
inquietudes en soulignant qu'il ne modifierait pas l'equilibre des
forces dans la region ni la nature de son alliance avec Erevan.
L'Armenie, qui entend bien finaliser en novembre un accord
d'association avec l'Union europeenne dans le cadre du programmme
europeen de partenariat oriental, alors que l'Azerbaïdjan semble devoir
encore patienter, est tiraillee entre son alliance traditionnelle
avec la Russie et ses ambitions d'integration europeenne. Les
autorites armeniennes n'ont pas commente les informations relatives
a l'acquisition de missiles MILAN, se contentant de confirmer la
presence de missiles antichars dans l'arsenal armenien et la capacite
technologique de l'Armenie a developper des systèmes de guidage
adaptes a ces missiles.
vendredi 19 juillet 2013, Gari ©armenews.com