ARMENIA ORGANISE UNE TABLE ROND SUR LES ARMENIENS DE VALENCE ET REGION
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=90206
Dans son edition de " l'Annuaire des Armeniens de Drôme-Ardèche " de
2005 l'association culturelle " Armenia " estimait a près de 10 000
les Armeniens de la region de Valence, consideree ecrivait " Armenia
" comme " la capitale armenienne de l'hexagone " où vivent près de
600 000 Francais d'origine armenienne aujourd'hui (estimation d'"
Armenia " et de son president Krikor Amirzayan, correspondant de la
presse armenienne de France et de l'Armenie).
Pour savoir un peu plus sur l'installation et la vie des Armeniens
de Valence et de sa region, " Armenia " a decide de dedier une table
ronde-debat sur la question " Quel passe et quel avenir pour les
Armeniens de Valence ? ". De nombreux temoignages sur l'arrivee et
l'installation des Armeniens a Valence ainsi que leur integration
sont attendus lors de ce rendez-vous. Rencontre qui se deroulera a
la salle Cheneviers de la MJC Jean Moulin (20 avenue Jean Moulin)
a Bourg-Lès-Valence, vendredi 7 juin a 20h30. Rencontre suivie d'une
reception offerte par " Armenia ".
Dans son numero de mai 1997 (N° 23) " Nouvelles d'Armenie Magazine "
sous la signature de Krikor Amirzayan avait consacre un dossier sur
les Armeniens de Valence sous le titre " L'Eldorado armenien ". Il
ecrivait " Valence, cette ancienne ville romaine a une centaine de
kilomètres au sud de Lyon sent deja le Midi. Valence dont près de
7 500 de ses 80 000 habitants sont d'origine armenienne, l'un des
taux les plus forts de la densite armenienne de l'Hexagone. Valence,
au milieu du couloir rhodanien, veritable epine dorsale des Armeniens.
Des Armeniens qui longeaient le Rhône a leur arrivee a Marseille, en
direction du nord, avec Avignon, Montelimar, Valence, Vienne et Lyon
et ses îlots armeniens. Marseille, a 200 km de Valence, etait ce port
de naufrages de l'Histoire en ce debut des annees vingt. Des centaines
d'Armeniens, jeunes et volontaires, debarquaient sur les quais de la
Joliette, en attente de travail, synonyme de dignite et d'integration.
Une main-d'~\uvre tant prisee de cette France d'après guerre où
des millions d'hommes manquaient a l'appel de l'armistice. Ces
chretiens orientaux, dont on ignorait tout ou presque de leur culture,
n'avaient qu'une seule et bonne reputation : celle d'etre de vaillants
travailleurs. Une reputation qui ne devait pas rester sans echos
dans les oreilles des industriels de l'epoque, grands consommateurs
de main-d'~\uvre bon marche.
La communaute armenienne de Valence se fonda sur la conjugaison de
ces differents facteurs, lorsqu'en 1922, un groupe de jeunes patrons
valentinois " descendit " a Marseille pour ramener a Valence près de
150 Armeniens destines a servir dans les usines, fonderies et soieries
de la region.
Pris en charge conjointement par la Mairie et le groupe de patrons,
ces ouvriers armeniens sont loges au centre-ville principalement
autour des rues Bouffier et Balthazar Baro a 15-20 personnes dans
la meme chambre. Ces rescapes du genocide portaient sur leur visage,
l'horreur du drame armenien de 1915, et n'avaient qu'un seul et unique
desir : vivre et fonder un foyer. ".
Et Krikor Amirzayan de preciser " si de nos jours, l'amitie
franco-armenienne est largement evoquee comme element de l'integration
reussie des Armeniens, on ne peut pas dire que l'arrivee et
l'integration des Armeniens a Valence, ait donne l'occasion de
liesses en l'honneur de la fraternite humaine. Bien au contraire
! L'accueil des Armeniens par la population locale fut froid. Et meme
glacial. Car si les intellectuels francais connaissaient l'ampleur du
drame armenien et quelque part la culture du premier peuple chretien,
l'ensemble du peuple francais ignorait tout ou presque des Armeniens.
Certains les apparentaient aux Juifs ou Tsiganes. D'autres...aux Turcs
! Mais rien d'etrange a cette assimilation : les premiers Armeniens de
Valence parlaient, pour la plupart, la langue officielle de l'Empire
ottoman, ces emigres etant pour une partie importante originaires de
Malatia, Kharpert et Boursa ".
" Quarte ans après leur installation, en 1926, le nombre des Armeniens
etablis a Valence etait de 1 260 (sur un total de 1 399 d'etrangers que
comptait la ville) sur une population de 28 500 âmes. Une communaute
etoffee par la venue des familles des premiers arrivants.
Des immigres de fraîche date qui consolidaient leur reputation de
travailleurs acharnes, creant la jalousie de certains habitants,
et la consideration de beaucoup d'autres Valentinois. Ouvriers peu
qualifies pour leur ecrasante majorite, artisans, les Armeniens de
Valence grimpaient neanmoins dans les echelons de la promotion sociale,
sans toutefois nouer de reels liens avec la population locale.
La barrière de la langue, et les gestes de protection d'une communaute
marquee par le genocide, n'etant pas des facteurs favorisant la
communication. De l'autre côte, dans cette ville où la bourgeoisie
commerciale et industrielle etait fortement implantee, les Armeniens
ne pouvaient representer aux yeux de la population, pas plus que des
" agents economiques bon marche ". Replies sur leur communaute, les
Armeniens allaient creer dès le milieu des annees vingt, un club de
football, l'Association sportive Armenienne, puis l'Union Nationale,
qui se chargeait de gerer toutes les affaires sociales, juridiques
et autres, liees aux Armeniens.
Suivent les premières associations, les trois partis politiques
traditionnels, la FRA, les Ramgavars et les Hentchaks, allaient très
vite fonder des sections valentinoises. Redynamisant l'activite
politique de la communaute. Un dynamisme quelque peu eclatant,
donnant de temps a autres des pugilats entre factions politiques
rivales...Des partis qui ravivaient la nostalgie d'un pays perdu,
donnant neanmoins l'espoir d'un retour aux terres.
Mais lorsqu'en 1931, un jeune Armenien epousait une Francaise de
souche, une fracture dechirait cet ideal... Cette " terre promise
" etait offerte en 1947 aux quelque 200 candidats au retour dans la
patrie sovietique. Mais l'echec de cette vague allait une nouvelle
fois plonger la communaute armenienne dans le desarroi. Le retour
tant espere n'etait pas pour l'heure...Et dès le debut des annees
cinquante, le nombre des mariages mixtes allait se developper pour
atteindre vingt ans plus tard, en 1970, près de 50% des unions.
Cette periode d'integration-assimilation est aussi marquee par les
premiers signes tangibles d'une certaine reussite economique. Valence
compte de très nombreux commercants et artisans Armeniens (chaussure,
textile, bijouterie, principalement), ainsi que quelques industriels.
Au nombre de ces derniers, les etablissements Djeranian & Dziranian
emploieront dans les annees 1970 jusqu'a 400 salaries dont près de
la moitie Armeniens.
L'integration est la. Mais aussi l'assimilation...qui se manifeste
par la perte progressive de la langue. Aussi, l'arrivee d'une vague de
nouveaux immigres Armeniens, principalement de Syrie dans les annees
1960-1970 allait quelque peu revitaliser la communaute armenienne de
Valence. Suivie de la vague des Armeniens ayant fui la guerre du Liban,
après 1976.
(ndlr : l'arrivee des Armeniens d'Armenie après les annees 1990
complètera la vague migratoire).
" Aujourd'hui, la communaute armenienne, a su malgre les ravages
de l'assimilation d'une partie de ses membres, garder l'image
d'une communaute dynamique, regroupee autour de ses institutions
culturelles, religieuses et associatives. L'eglise Saint Sahag,
veritable centre nevralgique de la communaute, abrite, rue de la
Cecile, une magnifique cathedrale catholique, amenagee en eglise
armenienne (...) l'Eglise evangelique armenienne, rue Salengro, une
Eglise catholique armenienne (...) des ecoles, une radio (Radio A)
(...) et pas moins de 28 associations viennent confirmer la mosaïque
de pensees et d'un certain dynamisme de la vie communautaire.
" Que serait Valence sans ses Armeniens ? " se demandait le poète
local Miche Ageron, grand ami des Armeniens. Une question dont la
reponse est connue ! ".
Lors de la soiree de debat, " Armenia " attend des temoignages sur
l'arrivee des Armeniens de Valence et de la region ainsi que les etapes
de l'integration sous forme d'histoires personnelles ou anecdotes.
Annexe documentation sur le sujet :
" Les Armeniens de Valence, une integration reussie " titrait le livre
de Frederic Bourgade paru en 1991 aux editions " Les Bonnes Feuilles "
(10, Grand-Rue, a Valence). Nombre de donnees statistiques de ce livre
provenaient du livre de Roger Bastide " Les Armeniens de Valence
" etude editee en 1930. Mais le premier article sur cette nouvelle
communaute avait paru en 1926 dans le " Journal de Valence " article
intitule " Les Armeniens de Valence " et signe anonymement par :
un Armenien.
" Spiurk-Armenie ", juin 1989, n° 7 denombrait sous la signature de
Krikor Amirzayan, 7242 Armeniens d'origine armenienne dans la region
valentinoise, etude realisee sur la base de 1 334 abonnes du telephone.
Signalons enfin le livre " Armeniens en Rhône-Alpes, histoire d'une
communaute " de Jean-Luc Huard (2008, editions du Dauphine Libere).
mardi 4 juin 2013, Stephane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=90206
Dans son edition de " l'Annuaire des Armeniens de Drôme-Ardèche " de
2005 l'association culturelle " Armenia " estimait a près de 10 000
les Armeniens de la region de Valence, consideree ecrivait " Armenia
" comme " la capitale armenienne de l'hexagone " où vivent près de
600 000 Francais d'origine armenienne aujourd'hui (estimation d'"
Armenia " et de son president Krikor Amirzayan, correspondant de la
presse armenienne de France et de l'Armenie).
Pour savoir un peu plus sur l'installation et la vie des Armeniens
de Valence et de sa region, " Armenia " a decide de dedier une table
ronde-debat sur la question " Quel passe et quel avenir pour les
Armeniens de Valence ? ". De nombreux temoignages sur l'arrivee et
l'installation des Armeniens a Valence ainsi que leur integration
sont attendus lors de ce rendez-vous. Rencontre qui se deroulera a
la salle Cheneviers de la MJC Jean Moulin (20 avenue Jean Moulin)
a Bourg-Lès-Valence, vendredi 7 juin a 20h30. Rencontre suivie d'une
reception offerte par " Armenia ".
Dans son numero de mai 1997 (N° 23) " Nouvelles d'Armenie Magazine "
sous la signature de Krikor Amirzayan avait consacre un dossier sur
les Armeniens de Valence sous le titre " L'Eldorado armenien ". Il
ecrivait " Valence, cette ancienne ville romaine a une centaine de
kilomètres au sud de Lyon sent deja le Midi. Valence dont près de
7 500 de ses 80 000 habitants sont d'origine armenienne, l'un des
taux les plus forts de la densite armenienne de l'Hexagone. Valence,
au milieu du couloir rhodanien, veritable epine dorsale des Armeniens.
Des Armeniens qui longeaient le Rhône a leur arrivee a Marseille, en
direction du nord, avec Avignon, Montelimar, Valence, Vienne et Lyon
et ses îlots armeniens. Marseille, a 200 km de Valence, etait ce port
de naufrages de l'Histoire en ce debut des annees vingt. Des centaines
d'Armeniens, jeunes et volontaires, debarquaient sur les quais de la
Joliette, en attente de travail, synonyme de dignite et d'integration.
Une main-d'~\uvre tant prisee de cette France d'après guerre où
des millions d'hommes manquaient a l'appel de l'armistice. Ces
chretiens orientaux, dont on ignorait tout ou presque de leur culture,
n'avaient qu'une seule et bonne reputation : celle d'etre de vaillants
travailleurs. Une reputation qui ne devait pas rester sans echos
dans les oreilles des industriels de l'epoque, grands consommateurs
de main-d'~\uvre bon marche.
La communaute armenienne de Valence se fonda sur la conjugaison de
ces differents facteurs, lorsqu'en 1922, un groupe de jeunes patrons
valentinois " descendit " a Marseille pour ramener a Valence près de
150 Armeniens destines a servir dans les usines, fonderies et soieries
de la region.
Pris en charge conjointement par la Mairie et le groupe de patrons,
ces ouvriers armeniens sont loges au centre-ville principalement
autour des rues Bouffier et Balthazar Baro a 15-20 personnes dans
la meme chambre. Ces rescapes du genocide portaient sur leur visage,
l'horreur du drame armenien de 1915, et n'avaient qu'un seul et unique
desir : vivre et fonder un foyer. ".
Et Krikor Amirzayan de preciser " si de nos jours, l'amitie
franco-armenienne est largement evoquee comme element de l'integration
reussie des Armeniens, on ne peut pas dire que l'arrivee et
l'integration des Armeniens a Valence, ait donne l'occasion de
liesses en l'honneur de la fraternite humaine. Bien au contraire
! L'accueil des Armeniens par la population locale fut froid. Et meme
glacial. Car si les intellectuels francais connaissaient l'ampleur du
drame armenien et quelque part la culture du premier peuple chretien,
l'ensemble du peuple francais ignorait tout ou presque des Armeniens.
Certains les apparentaient aux Juifs ou Tsiganes. D'autres...aux Turcs
! Mais rien d'etrange a cette assimilation : les premiers Armeniens de
Valence parlaient, pour la plupart, la langue officielle de l'Empire
ottoman, ces emigres etant pour une partie importante originaires de
Malatia, Kharpert et Boursa ".
" Quarte ans après leur installation, en 1926, le nombre des Armeniens
etablis a Valence etait de 1 260 (sur un total de 1 399 d'etrangers que
comptait la ville) sur une population de 28 500 âmes. Une communaute
etoffee par la venue des familles des premiers arrivants.
Des immigres de fraîche date qui consolidaient leur reputation de
travailleurs acharnes, creant la jalousie de certains habitants,
et la consideration de beaucoup d'autres Valentinois. Ouvriers peu
qualifies pour leur ecrasante majorite, artisans, les Armeniens de
Valence grimpaient neanmoins dans les echelons de la promotion sociale,
sans toutefois nouer de reels liens avec la population locale.
La barrière de la langue, et les gestes de protection d'une communaute
marquee par le genocide, n'etant pas des facteurs favorisant la
communication. De l'autre côte, dans cette ville où la bourgeoisie
commerciale et industrielle etait fortement implantee, les Armeniens
ne pouvaient representer aux yeux de la population, pas plus que des
" agents economiques bon marche ". Replies sur leur communaute, les
Armeniens allaient creer dès le milieu des annees vingt, un club de
football, l'Association sportive Armenienne, puis l'Union Nationale,
qui se chargeait de gerer toutes les affaires sociales, juridiques
et autres, liees aux Armeniens.
Suivent les premières associations, les trois partis politiques
traditionnels, la FRA, les Ramgavars et les Hentchaks, allaient très
vite fonder des sections valentinoises. Redynamisant l'activite
politique de la communaute. Un dynamisme quelque peu eclatant,
donnant de temps a autres des pugilats entre factions politiques
rivales...Des partis qui ravivaient la nostalgie d'un pays perdu,
donnant neanmoins l'espoir d'un retour aux terres.
Mais lorsqu'en 1931, un jeune Armenien epousait une Francaise de
souche, une fracture dechirait cet ideal... Cette " terre promise
" etait offerte en 1947 aux quelque 200 candidats au retour dans la
patrie sovietique. Mais l'echec de cette vague allait une nouvelle
fois plonger la communaute armenienne dans le desarroi. Le retour
tant espere n'etait pas pour l'heure...Et dès le debut des annees
cinquante, le nombre des mariages mixtes allait se developper pour
atteindre vingt ans plus tard, en 1970, près de 50% des unions.
Cette periode d'integration-assimilation est aussi marquee par les
premiers signes tangibles d'une certaine reussite economique. Valence
compte de très nombreux commercants et artisans Armeniens (chaussure,
textile, bijouterie, principalement), ainsi que quelques industriels.
Au nombre de ces derniers, les etablissements Djeranian & Dziranian
emploieront dans les annees 1970 jusqu'a 400 salaries dont près de
la moitie Armeniens.
L'integration est la. Mais aussi l'assimilation...qui se manifeste
par la perte progressive de la langue. Aussi, l'arrivee d'une vague de
nouveaux immigres Armeniens, principalement de Syrie dans les annees
1960-1970 allait quelque peu revitaliser la communaute armenienne de
Valence. Suivie de la vague des Armeniens ayant fui la guerre du Liban,
après 1976.
(ndlr : l'arrivee des Armeniens d'Armenie après les annees 1990
complètera la vague migratoire).
" Aujourd'hui, la communaute armenienne, a su malgre les ravages
de l'assimilation d'une partie de ses membres, garder l'image
d'une communaute dynamique, regroupee autour de ses institutions
culturelles, religieuses et associatives. L'eglise Saint Sahag,
veritable centre nevralgique de la communaute, abrite, rue de la
Cecile, une magnifique cathedrale catholique, amenagee en eglise
armenienne (...) l'Eglise evangelique armenienne, rue Salengro, une
Eglise catholique armenienne (...) des ecoles, une radio (Radio A)
(...) et pas moins de 28 associations viennent confirmer la mosaïque
de pensees et d'un certain dynamisme de la vie communautaire.
" Que serait Valence sans ses Armeniens ? " se demandait le poète
local Miche Ageron, grand ami des Armeniens. Une question dont la
reponse est connue ! ".
Lors de la soiree de debat, " Armenia " attend des temoignages sur
l'arrivee des Armeniens de Valence et de la region ainsi que les etapes
de l'integration sous forme d'histoires personnelles ou anecdotes.
Annexe documentation sur le sujet :
" Les Armeniens de Valence, une integration reussie " titrait le livre
de Frederic Bourgade paru en 1991 aux editions " Les Bonnes Feuilles "
(10, Grand-Rue, a Valence). Nombre de donnees statistiques de ce livre
provenaient du livre de Roger Bastide " Les Armeniens de Valence
" etude editee en 1930. Mais le premier article sur cette nouvelle
communaute avait paru en 1926 dans le " Journal de Valence " article
intitule " Les Armeniens de Valence " et signe anonymement par :
un Armenien.
" Spiurk-Armenie ", juin 1989, n° 7 denombrait sous la signature de
Krikor Amirzayan, 7242 Armeniens d'origine armenienne dans la region
valentinoise, etude realisee sur la base de 1 334 abonnes du telephone.
Signalons enfin le livre " Armeniens en Rhône-Alpes, histoire d'une
communaute " de Jean-Luc Huard (2008, editions du Dauphine Libere).
mardi 4 juin 2013, Stephane ©armenews.com