ANKARA A WASHINGTON : LA TURQUIE N'EST PAS UNE DEMOCRATIE DE SECONDE CLASSE (DIPLOMATE)
(AFP) - Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a eu un
entretien telephonique mardi soir avec son homologue americain John
Kerry pour lui faire part de l'insatisfaction d'Ankara après une
serie de commentaires de Washington sur les manifestations en Turquie,
a affirme a l'AFP un diplomate turc.
"La Turquie n'est pas une democratie de seconde classe", a notamment
affirme M. Davutoglu a M. Kerry, selon cette source parlant sous le
couvert de l'anonymat.
Le ministre turc a reproche aux Etats-Unis d'avoir depeint les
manifestations antigouvernementales qui secouent la Turquie depuis
six jours comme une "situation extraordinaire", estimant que des
mouvements de protestation similaires avaient lieu dans d'autres pays,
comme le mouvement Occupy Wall Street en 2011 aux Etats-Unis.
M. Davutoglu a egalement informe M. Kerry qu'une enquete etait en
cours concernant un usage excessif de la force par certains elements
de la police turque.
Washington s'est exprime a trois reprises sur les manifestations en
Turquie, un de ses proches allies.
Vendredi, la porte-parole du departement d'Etat, Jennifer Psaki, avait
indique que les Etats-Unis etaient "preoccupes par le nombre de gens
qui ont ete blesses lorsque la police a disperse les manifestants
a Istanbul" et avait enjoint la Turquie de "respecter les libertes
d'expression, d'association et de rassemblement".
Lundi, M. Kerry lui-meme a condamne l'usage "excessif" de la force par
la police et dit esperer qu'une "enquete complète sur ces incidents"
serait lancee.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a pour sa part salue
mardi les excuses presentees par le vice Premier-ministre turc Bulent
Arinc aux victimes de violences policières.
Ankara est très proche de Washington, notamment au sein de l'Otan,
et les deux pays coopèrent etroitement sur le dossier syrien.
jeudi 6 juin 2013, Stephane ©armenews.com
(AFP) - Le chef de la diplomatie turque, Ahmet Davutoglu, a eu un
entretien telephonique mardi soir avec son homologue americain John
Kerry pour lui faire part de l'insatisfaction d'Ankara après une
serie de commentaires de Washington sur les manifestations en Turquie,
a affirme a l'AFP un diplomate turc.
"La Turquie n'est pas une democratie de seconde classe", a notamment
affirme M. Davutoglu a M. Kerry, selon cette source parlant sous le
couvert de l'anonymat.
Le ministre turc a reproche aux Etats-Unis d'avoir depeint les
manifestations antigouvernementales qui secouent la Turquie depuis
six jours comme une "situation extraordinaire", estimant que des
mouvements de protestation similaires avaient lieu dans d'autres pays,
comme le mouvement Occupy Wall Street en 2011 aux Etats-Unis.
M. Davutoglu a egalement informe M. Kerry qu'une enquete etait en
cours concernant un usage excessif de la force par certains elements
de la police turque.
Washington s'est exprime a trois reprises sur les manifestations en
Turquie, un de ses proches allies.
Vendredi, la porte-parole du departement d'Etat, Jennifer Psaki, avait
indique que les Etats-Unis etaient "preoccupes par le nombre de gens
qui ont ete blesses lorsque la police a disperse les manifestants
a Istanbul" et avait enjoint la Turquie de "respecter les libertes
d'expression, d'association et de rassemblement".
Lundi, M. Kerry lui-meme a condamne l'usage "excessif" de la force par
la police et dit esperer qu'une "enquete complète sur ces incidents"
serait lancee.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a pour sa part salue
mardi les excuses presentees par le vice Premier-ministre turc Bulent
Arinc aux victimes de violences policières.
Ankara est très proche de Washington, notamment au sein de l'Otan,
et les deux pays coopèrent etroitement sur le dossier syrien.
jeudi 6 juin 2013, Stephane ©armenews.com