ASSAD EST TOUJOURS POPULAIRE SELON EREVAN
Le President syrien Bachar al-Assad beneficie encore d'un soutien
populaire considerable et ne devrait donc pas etre exclu des efforts
internationaux pour mettre fin au conflit sanglant dans son pays
a declare le Ministre armenien des Affaires Etrangères Edouard
Nalbandian.
" Dans cette situation difficile de guerre civile en Syrie, nous
devons compter avec les vues des partisans du president Assad et
de l'opposition " a declare Edouard Nalbandian en rencontrant des
parlementaires du Conseil de l'Europe a Erevan.
" Le president syrien a beneficie du soutien de son pays il y a un an.
Nous ne pouvons pas negliger cela. Il y a des cameras de television
ici, mais je dirai qu'il jouit encore d'elle " a-t-il dit, ajoutant
que la plupart des Syriens ne supportent pas les forces rebelles qui
essayent de renverser le regime en place.
Ces remarques exposent davantage les differences entre l'Armenie et
l'approche dominante de la communaute internationale sur le conflit
syrien.
L'Armenie est l'un des rares pays qui dispose encore d'une
mission diplomatique en Syrie. Contrairement a la plupart des pays
occidentaux et du monde arabe, le pouvoir armenien a evite de blâmer
le gouvernement de Damas pour la guerre civile qui se poursuit la-bas.
La position d'Erevan reflète une volonte de prendre en compte les
risques de securite auxquels des dizaines de milliers d'Armeniens
vivant dans le pays du Moyen-Orient sont confrontes. Des liens etroits
entre l'Armenie et la Russie, principal soutien international du
regime al-Assad, pourrait etre un autre facteur.
L'envoye special du president syrien, Adnan Mahmoud, s'est rendue
a Erevan le mois dernier pour rencontrer Nalbandian et le briefer
sur les derniers developpements sur le terrain. Le ministre armenien
avait appele a un règlement pacifique " impliquant toutes les couches
de la societe syrienne ".
Le president Serge Sarkissian a accuse " les Etats regionaux "
sans les preciser d'attiser le conflit en Syrie lors d'une visite
officielle au Liban en novembre dernier. Serge Sarkissian a semble
pointer du doigt la Turquie, qui a ouvertement pris parti pour des
groupes d'opposition en Syrie.
vendredi 7 juin 2013, Stephane ©armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Le President syrien Bachar al-Assad beneficie encore d'un soutien
populaire considerable et ne devrait donc pas etre exclu des efforts
internationaux pour mettre fin au conflit sanglant dans son pays
a declare le Ministre armenien des Affaires Etrangères Edouard
Nalbandian.
" Dans cette situation difficile de guerre civile en Syrie, nous
devons compter avec les vues des partisans du president Assad et
de l'opposition " a declare Edouard Nalbandian en rencontrant des
parlementaires du Conseil de l'Europe a Erevan.
" Le president syrien a beneficie du soutien de son pays il y a un an.
Nous ne pouvons pas negliger cela. Il y a des cameras de television
ici, mais je dirai qu'il jouit encore d'elle " a-t-il dit, ajoutant
que la plupart des Syriens ne supportent pas les forces rebelles qui
essayent de renverser le regime en place.
Ces remarques exposent davantage les differences entre l'Armenie et
l'approche dominante de la communaute internationale sur le conflit
syrien.
L'Armenie est l'un des rares pays qui dispose encore d'une
mission diplomatique en Syrie. Contrairement a la plupart des pays
occidentaux et du monde arabe, le pouvoir armenien a evite de blâmer
le gouvernement de Damas pour la guerre civile qui se poursuit la-bas.
La position d'Erevan reflète une volonte de prendre en compte les
risques de securite auxquels des dizaines de milliers d'Armeniens
vivant dans le pays du Moyen-Orient sont confrontes. Des liens etroits
entre l'Armenie et la Russie, principal soutien international du
regime al-Assad, pourrait etre un autre facteur.
L'envoye special du president syrien, Adnan Mahmoud, s'est rendue
a Erevan le mois dernier pour rencontrer Nalbandian et le briefer
sur les derniers developpements sur le terrain. Le ministre armenien
avait appele a un règlement pacifique " impliquant toutes les couches
de la societe syrienne ".
Le president Serge Sarkissian a accuse " les Etats regionaux "
sans les preciser d'attiser le conflit en Syrie lors d'une visite
officielle au Liban en novembre dernier. Serge Sarkissian a semble
pointer du doigt la Turquie, qui a ouvertement pris parti pour des
groupes d'opposition en Syrie.
vendredi 7 juin 2013, Stephane ©armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress