BAKOU REGARDE AVEC INTERET LES MANIFESTATIONS EN TURQUIE
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=90269
Alors que les manifestations anti-gouvernementales continuent a
destabiliser la Turquie, les spectateurs en Azerbaïdjan regardent
cela avec un melange de solidarite, d'envie et de deni.
Une partie des interets est familiale : l'Azerbaïdjan partage des
liens linguistiques et culturels forts avec son grand-frère de l'ouest.
Mais pour de nombreux Azerbaïdjanais qui ont lutte pour faire vivre
leur mouvement de protestation dans un froid climat d'annee electorale,
les protestations turques ont une importance accrue.
" Je suis tellement desole pour l'Azerbaïdjan ", a ecrit une jeune
journaliste azerbaïdjanais qui suit avidement la suite des evenements
en Turquie sur Facebook. " En raison de notre propre vie politique
passive, et une societe qui n'avance pas, les jeunes vivent a travers
la vie de leurs voisins ".
De nombreux Azerbaïdjanais ont partage des photos qui mettent l'accent
sur la passion des manifestants.
De nombreuses images - y compris celles d'acteurs celèbres se joignant
aux protestations - sont actuellement inimaginable en Azerbaïdjan,
où meme les petites manifestations sont regulièrement brisees et
leurs participants emprisonnes.
Mais d'autres ont mis l'accent sur la brutalite de la police turque,
qui a utilise des gaz lacrymogènes, des canons a eau et des barres
avec peu de retenue afin de riposter aux manifestations a Istanbul,
Ankara, Izmir, et ailleurs.
Ankara a cherche pendant des annees a se positionner comme une
puissance regionale a cheval sur les mondes occidental et musulman,
en depit d'un bilan en matière de droits qui partage un bon nombre
des memes defauts evidents en Azerbaïdjan - en particulier quand il
s'agit de prisonniers politiques et de la detention de journalistes.
Reporters sans frontières cette annee a vise la Turquie comme " la plus
grande prison du monde pour les journalistes", avec 72 journalistes a
majorite kurde en detention. Le meme rapport a fait pour l'Azerbaïdjan
un rapport cinglant.
Mais c'est l'Azerbaïdjan et son president autocratique, Ilham Aliyev,
qui ont toujours attire le plus de critiques pour leurs politiques
gouvernementales d'enfermement notamment a la suite d'arrestations
de protestataires a Bakou et Ismayili plus tôt cette annee.
Les autorites azerbaïdjanaises, qui ont utilise des gaz lacrymogènes
et des canons a eau pour empecher les manifestations du cru, ont deja
cherche a capitaliser sur la repression de la protestation turque
comme une occasion de jeter leurs propres tactiques sous un jour
moins contestable.
Aydin Mirzazade, un depute azerbaïdjanais, ce week-end a exprime
sa surprise de l'usage de la violence dans les pays democratiques
tels qu'ils se decrivent eux-meme, et a declare que la societe
azerbaïdjanaise a regrette que la Turquie n'avait pas trouve de
meilleure facon de communiquer avec les manifestants que par " le
langage de la police ".
" Il est inacceptable que les incidents en Azerbaïdjan deviennent
l'objet d'une condamnation alors qu'eux-memes recours a la force dans
leur pays sous une forme plus sevère ", a-t-il dit.
vendredi 7 juin 2013, Stephane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=90269
Alors que les manifestations anti-gouvernementales continuent a
destabiliser la Turquie, les spectateurs en Azerbaïdjan regardent
cela avec un melange de solidarite, d'envie et de deni.
Une partie des interets est familiale : l'Azerbaïdjan partage des
liens linguistiques et culturels forts avec son grand-frère de l'ouest.
Mais pour de nombreux Azerbaïdjanais qui ont lutte pour faire vivre
leur mouvement de protestation dans un froid climat d'annee electorale,
les protestations turques ont une importance accrue.
" Je suis tellement desole pour l'Azerbaïdjan ", a ecrit une jeune
journaliste azerbaïdjanais qui suit avidement la suite des evenements
en Turquie sur Facebook. " En raison de notre propre vie politique
passive, et une societe qui n'avance pas, les jeunes vivent a travers
la vie de leurs voisins ".
De nombreux Azerbaïdjanais ont partage des photos qui mettent l'accent
sur la passion des manifestants.
De nombreuses images - y compris celles d'acteurs celèbres se joignant
aux protestations - sont actuellement inimaginable en Azerbaïdjan,
où meme les petites manifestations sont regulièrement brisees et
leurs participants emprisonnes.
Mais d'autres ont mis l'accent sur la brutalite de la police turque,
qui a utilise des gaz lacrymogènes, des canons a eau et des barres
avec peu de retenue afin de riposter aux manifestations a Istanbul,
Ankara, Izmir, et ailleurs.
Ankara a cherche pendant des annees a se positionner comme une
puissance regionale a cheval sur les mondes occidental et musulman,
en depit d'un bilan en matière de droits qui partage un bon nombre
des memes defauts evidents en Azerbaïdjan - en particulier quand il
s'agit de prisonniers politiques et de la detention de journalistes.
Reporters sans frontières cette annee a vise la Turquie comme " la plus
grande prison du monde pour les journalistes", avec 72 journalistes a
majorite kurde en detention. Le meme rapport a fait pour l'Azerbaïdjan
un rapport cinglant.
Mais c'est l'Azerbaïdjan et son president autocratique, Ilham Aliyev,
qui ont toujours attire le plus de critiques pour leurs politiques
gouvernementales d'enfermement notamment a la suite d'arrestations
de protestataires a Bakou et Ismayili plus tôt cette annee.
Les autorites azerbaïdjanaises, qui ont utilise des gaz lacrymogènes
et des canons a eau pour empecher les manifestations du cru, ont deja
cherche a capitaliser sur la repression de la protestation turque
comme une occasion de jeter leurs propres tactiques sous un jour
moins contestable.
Aydin Mirzazade, un depute azerbaïdjanais, ce week-end a exprime
sa surprise de l'usage de la violence dans les pays democratiques
tels qu'ils se decrivent eux-meme, et a declare que la societe
azerbaïdjanaise a regrette que la Turquie n'avait pas trouve de
meilleure facon de communiquer avec les manifestants que par " le
langage de la police ".
" Il est inacceptable que les incidents en Azerbaïdjan deviennent
l'objet d'une condamnation alors qu'eux-memes recours a la force dans
leur pays sous une forme plus sevère ", a-t-il dit.
vendredi 7 juin 2013, Stephane ©armenews.com