LES MANIFESTATIONS EN TURQUIE, 1ER TEST SERIEUX POUR L'ADHESION A L'UE (ROME)
Les manifestations en Turquie representent " le premier test serieux "
pour l'adhesion de ce pays a l'Union europeenne, a estime mercredi la
ministre italienne des Affaires etrangères Emma Bonino. Elle denonce un
" usage disproportionne de la force " a Istanbul.
" Le gouvernement turc est en train de passer un examen de maturite
[democratique] dans les places et les rues. Il s'agit probablement du
premier test serieux pour la tenue democratique de la Turquie et pour
son processus d'adhesion a l'Europe ", a declare Mme Bonino devant
les deputes italiens.
" Certains pensaient que la Turquie avait passe cet examen en raison
de son dynamisme economique, mais en fait, elle a besoin de faire bien
plus ", a ajoute Mme Bonino, en appelant a " l'ouverture d'un dialogue
" entre pouvoir et manifestants.
L'Italie a toujours soutenu l'entree de la Turquie au sein de l'Union
europeenne et Mme Bonino l'a rappele, estimant que " l'adhesion a
l'UE peut avoir un effet benefique sur la Turquie ".
Mais " l'Italie veut une Turquie pleinement democratique au sein
de l'Europe ", a poursuivi Mme Bonino, rappelant que " l'element
democratique ne s'epuise pas avec des elections libres ".
" La Turquie doit decider si elle veut devenir une democratie mûre.
L'usage disproportionne de la force et l'arrestation de 20 avocats
sont inacceptables ", a ajoute la ministre des Affaires etrangères.
La police turque a interpelle mardi 73 avocats qui protestaient et
les a relâches dans la journee après interrogatoires.
Pour Mme Bonino, " le droit de manifester de manière non violente
est un des piliers indispensables de la democratie " et " le recours
a la force est un signe de faiblesse ".
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a fait evacuer a
deux reprises par la force mardi les manifestants a la place Taksim,
au centre d'Istanbul. Il a aussi prevenu qu'il n'aurait plus " aucune
tolerance " envers leur mouvement.
" La place Taksim n'est pas la place Tahrir et les Turcs ne sont pas
des Arabes ", a par ailleurs estime Mme Bonino, refusant un parallèle
entre " le printemps arabe " et un hypothetique " printemps turc ".
Pour elle, les manifestations en Turquie rappellent davantage celles
qui se deroulent dans de grandes villes occidentales comme le mouvement
Occupy Wall Street.
vendredi 14 juin 2013, Stephane ©armenews.com
Les manifestations en Turquie representent " le premier test serieux "
pour l'adhesion de ce pays a l'Union europeenne, a estime mercredi la
ministre italienne des Affaires etrangères Emma Bonino. Elle denonce un
" usage disproportionne de la force " a Istanbul.
" Le gouvernement turc est en train de passer un examen de maturite
[democratique] dans les places et les rues. Il s'agit probablement du
premier test serieux pour la tenue democratique de la Turquie et pour
son processus d'adhesion a l'Europe ", a declare Mme Bonino devant
les deputes italiens.
" Certains pensaient que la Turquie avait passe cet examen en raison
de son dynamisme economique, mais en fait, elle a besoin de faire bien
plus ", a ajoute Mme Bonino, en appelant a " l'ouverture d'un dialogue
" entre pouvoir et manifestants.
L'Italie a toujours soutenu l'entree de la Turquie au sein de l'Union
europeenne et Mme Bonino l'a rappele, estimant que " l'adhesion a
l'UE peut avoir un effet benefique sur la Turquie ".
Mais " l'Italie veut une Turquie pleinement democratique au sein
de l'Europe ", a poursuivi Mme Bonino, rappelant que " l'element
democratique ne s'epuise pas avec des elections libres ".
" La Turquie doit decider si elle veut devenir une democratie mûre.
L'usage disproportionne de la force et l'arrestation de 20 avocats
sont inacceptables ", a ajoute la ministre des Affaires etrangères.
La police turque a interpelle mardi 73 avocats qui protestaient et
les a relâches dans la journee après interrogatoires.
Pour Mme Bonino, " le droit de manifester de manière non violente
est un des piliers indispensables de la democratie " et " le recours
a la force est un signe de faiblesse ".
Le premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a fait evacuer a
deux reprises par la force mardi les manifestants a la place Taksim,
au centre d'Istanbul. Il a aussi prevenu qu'il n'aurait plus " aucune
tolerance " envers leur mouvement.
" La place Taksim n'est pas la place Tahrir et les Turcs ne sont pas
des Arabes ", a par ailleurs estime Mme Bonino, refusant un parallèle
entre " le printemps arabe " et un hypothetique " printemps turc ".
Pour elle, les manifestations en Turquie rappellent davantage celles
qui se deroulent dans de grandes villes occidentales comme le mouvement
Occupy Wall Street.
vendredi 14 juin 2013, Stephane ©armenews.com