L'ARMENIE DOIT TABLER SUR UNE CROISSANCE DE 5% EN 2013-2015
L'Armenie enregistrera un taux de croissance de 5% GDP en 2013 et
sera en mesure de maintenir ce taux sur les annees 2014-2015, si
l'en en croit le rapport de la Banque mondiale sur les perspectives
economiques mondiales en 2013, publie le jeudi 13 juin. Les auteurs
de ce rapport precisent que la croissance de l'economie armenienne
sera moins forte sur la periode 2013-2015 qu'elle ne le fut en 2012,
annee maquee par une reprise nette de la croissance. Le pays devra
poursuivre sur la voie de politiques fiscale, budgetaire et monetaire
prudentes, pour eviter une " surchauffe " de l'economie, poursuit
le rapport. La croissance est diverse selon les pays de la CEI : la
Russie, 2,3%, en 2013, 3,5% en 2014 et 3,9% en 2015, la Georgie, 4%
en 2013, 6,3% en 2014 et 6% en 2015, l'Azerbaïdjan, 4,8% en 2013-2014
et 2,9% en 2015. La croissance affichee par l'Armenie etait de 7,2%
en 2012 et le budget 2013 tablait sur des previsions de croissance
de 6,2%, soit superieure a celle de la Banque mondiale. Le president
armenien Serge Sarkissian a demande au gouvernement de faire en sorte
que la croissance soit de 7% en 2013.
Le rapport de la Banque mondiale, s'il ne satisfait pas complètement
les autorites armeniennes, est accueilli avec Circonspection par
l'opposition, qui se montrait très critique la veille au Parlement
armenien concernant le bilan economique du gouvernement.L'opposition,
très minoritaire au Parlement armenien, n'a pas menage le gouvernement
lors de la seance du 13 juin, designant comme un immense echec sa
politique economique. Les deputes ont balaye du revers de la main les
previsions de croissance optimistes affichees par le gouvernement, qui
presentait son rapport sur l'exercice du budget 2012. "Ils pretendent
que la croissance a ete de 7,2 % alors que les revenus reels n'ont
augmente que de 2,5 % et les investissements ont chute", a declare
Hrant Bagratian, ancien premier ministre, au nom du Congrès national
armenien (HAK), parti d'opposition dirige par Levon Ter Petrossian
en ajoutant sur le mode de l'ironie : "Il ne peut y avoir qu'une
seule explication, forcement incroyable, a tout cela. Les Armeniens
prennent de l'argent et font des affaires a l'etranger, tandis que
les etrangers font des affaires en Armenie et mettent leur argent a
l'etranger"... "Ce gouvernement est en train de tuer la confiance du
people dans l'Etat", a declare de son côte Artsvik Minasian, de la
Federation revolutionnaire armenienne (Dachnaktsoutioun).
Les deputes du Parti Armenie prospère (BHK), anciennement membre
de la coalition gouvernementale ayant bascule dans l'opposition,
ont joint leurs voix a ce concert de critiques. L'un de ces deputes,
Tigrane Urikhanian, a accuse le gouvernement de torpiller la securite
nationale avec sa politique economique. Il a affirme que le reel revenu
par habitant dans le pays continuait a chuter. Pourtant, les indices
macroeconomiques affiches par le gouvernement indiquent la tendance
inverse. En particulier, ils montrent que la pauvrete a recule dans
le pays après avoir gagne du terrain en raison de la recession de
2009. Le programme sur cinq ans du gouvernement recemment remanie du
president Sarkissian, qui avait ete approuve par le Parlement en mai,
prevoit une croissance annuelle de 5% de l'economie armenienne. Une
croissance qui se traduirait par la creation de plus de 100 000
emplois nouveaux et un recul constant de la pauvrete.
Certains deputes de l'opposition ont mis a profit ce debat sur le bilan
economique du gouvernement pour attirer l'attention des media sur les
allegations de fraude visant le premier ministre Tigrane Sarkissian,
dont la rumeur dit qu'il aurait des parts dans une obscure societe
basee a Chypre. Le chef du gouvernement a une fois encore nie de
telles allegations.
vendredi 14 juin 2013, Gari ©armenews.com
L'Armenie enregistrera un taux de croissance de 5% GDP en 2013 et
sera en mesure de maintenir ce taux sur les annees 2014-2015, si
l'en en croit le rapport de la Banque mondiale sur les perspectives
economiques mondiales en 2013, publie le jeudi 13 juin. Les auteurs
de ce rapport precisent que la croissance de l'economie armenienne
sera moins forte sur la periode 2013-2015 qu'elle ne le fut en 2012,
annee maquee par une reprise nette de la croissance. Le pays devra
poursuivre sur la voie de politiques fiscale, budgetaire et monetaire
prudentes, pour eviter une " surchauffe " de l'economie, poursuit
le rapport. La croissance est diverse selon les pays de la CEI : la
Russie, 2,3%, en 2013, 3,5% en 2014 et 3,9% en 2015, la Georgie, 4%
en 2013, 6,3% en 2014 et 6% en 2015, l'Azerbaïdjan, 4,8% en 2013-2014
et 2,9% en 2015. La croissance affichee par l'Armenie etait de 7,2%
en 2012 et le budget 2013 tablait sur des previsions de croissance
de 6,2%, soit superieure a celle de la Banque mondiale. Le president
armenien Serge Sarkissian a demande au gouvernement de faire en sorte
que la croissance soit de 7% en 2013.
Le rapport de la Banque mondiale, s'il ne satisfait pas complètement
les autorites armeniennes, est accueilli avec Circonspection par
l'opposition, qui se montrait très critique la veille au Parlement
armenien concernant le bilan economique du gouvernement.L'opposition,
très minoritaire au Parlement armenien, n'a pas menage le gouvernement
lors de la seance du 13 juin, designant comme un immense echec sa
politique economique. Les deputes ont balaye du revers de la main les
previsions de croissance optimistes affichees par le gouvernement, qui
presentait son rapport sur l'exercice du budget 2012. "Ils pretendent
que la croissance a ete de 7,2 % alors que les revenus reels n'ont
augmente que de 2,5 % et les investissements ont chute", a declare
Hrant Bagratian, ancien premier ministre, au nom du Congrès national
armenien (HAK), parti d'opposition dirige par Levon Ter Petrossian
en ajoutant sur le mode de l'ironie : "Il ne peut y avoir qu'une
seule explication, forcement incroyable, a tout cela. Les Armeniens
prennent de l'argent et font des affaires a l'etranger, tandis que
les etrangers font des affaires en Armenie et mettent leur argent a
l'etranger"... "Ce gouvernement est en train de tuer la confiance du
people dans l'Etat", a declare de son côte Artsvik Minasian, de la
Federation revolutionnaire armenienne (Dachnaktsoutioun).
Les deputes du Parti Armenie prospère (BHK), anciennement membre
de la coalition gouvernementale ayant bascule dans l'opposition,
ont joint leurs voix a ce concert de critiques. L'un de ces deputes,
Tigrane Urikhanian, a accuse le gouvernement de torpiller la securite
nationale avec sa politique economique. Il a affirme que le reel revenu
par habitant dans le pays continuait a chuter. Pourtant, les indices
macroeconomiques affiches par le gouvernement indiquent la tendance
inverse. En particulier, ils montrent que la pauvrete a recule dans
le pays après avoir gagne du terrain en raison de la recession de
2009. Le programme sur cinq ans du gouvernement recemment remanie du
president Sarkissian, qui avait ete approuve par le Parlement en mai,
prevoit une croissance annuelle de 5% de l'economie armenienne. Une
croissance qui se traduirait par la creation de plus de 100 000
emplois nouveaux et un recul constant de la pauvrete.
Certains deputes de l'opposition ont mis a profit ce debat sur le bilan
economique du gouvernement pour attirer l'attention des media sur les
allegations de fraude visant le premier ministre Tigrane Sarkissian,
dont la rumeur dit qu'il aurait des parts dans une obscure societe
basee a Chypre. Le chef du gouvernement a une fois encore nie de
telles allegations.
vendredi 14 juin 2013, Gari ©armenews.com