LA TURQUIE MET EN GARDE MERKEL ET L'UE CONCERNANT SES AMBITIONS PRO-EUROPEENNES
ANKARA,2013 (AFP) - Le ministre turc des Affaires europeennes Egemen
Bagis a sevèrement mis en garde jeudi la chancelière Angela Merkel
contre toute tentation de faire de l'adhesion de la Turquie a l'Union
europeenne un enjeu de politique interieure allemande.
"Si Mme Merkel se cherche du materiel destine a la politique interieure
pour ses elections, ce materiel ne doit pas etre la Turquie", a lance
M. Bagis devant la presse, en reference aux elections legislatives
prevues en septembre en Allemagne.
"Mme Merkel doit savoir que ceux qui s'occupent de la Turquie
finissent mal. Regardez ce qui est arrive a (Nicolas) Sarkozy", a
ajoute le ministre turc en rappelant la defaite de l'ex-president
francais, notoirement hostile a l'entree de la Turquie dans l'UE,
lors de l'election presidentielle de 2012.
"La Turquie n'est pas un pays destine a servir aux jeux de politique
interieure", a insiste M. Bagis. En fevrier, la chancelière s'etait
montree favorable a l'ouverture d'un nouveau chapitre de negociations
avec la Turquie, tout en affirmant qu'elle etait sceptique quant a
l'aboutissement des negociations. Mais dans un document interne cite
par les medias turcs, le parti conservateur de Mme Merkel proclame son
refus d'une adhesion de la Turquie a l'UE, estimant que l'integration
de ce pays de 75 millions d'habitants, en très grand majorite de
confession musulmane, constituerait une charge trop importante pour
les Europeens.
La Turquie a ouvert en 2005 des negociations d'adhesion a l'UE, mais
les pourparlers patinent en raison de l'hostilite de pays comme la
France et l'Allemagne a sa pleine adhesion et a cause de blocages
d'Ankara, notamment sur la question chypriote.
Les pays europeens ont multiplie ces derniers jours les critiques
contre la repression brutale, par la police turque, des manifestations
qui ont vise pendant près de trois semaines le gouvernement
islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002.
Mme Merkel avait juge la semaine dernière "beaucoup trop dure"
l'intervention de la police turque contre les protestataires.
vendredi 21 juin 2013, Ara ©armenews.com
ANKARA,2013 (AFP) - Le ministre turc des Affaires europeennes Egemen
Bagis a sevèrement mis en garde jeudi la chancelière Angela Merkel
contre toute tentation de faire de l'adhesion de la Turquie a l'Union
europeenne un enjeu de politique interieure allemande.
"Si Mme Merkel se cherche du materiel destine a la politique interieure
pour ses elections, ce materiel ne doit pas etre la Turquie", a lance
M. Bagis devant la presse, en reference aux elections legislatives
prevues en septembre en Allemagne.
"Mme Merkel doit savoir que ceux qui s'occupent de la Turquie
finissent mal. Regardez ce qui est arrive a (Nicolas) Sarkozy", a
ajoute le ministre turc en rappelant la defaite de l'ex-president
francais, notoirement hostile a l'entree de la Turquie dans l'UE,
lors de l'election presidentielle de 2012.
"La Turquie n'est pas un pays destine a servir aux jeux de politique
interieure", a insiste M. Bagis. En fevrier, la chancelière s'etait
montree favorable a l'ouverture d'un nouveau chapitre de negociations
avec la Turquie, tout en affirmant qu'elle etait sceptique quant a
l'aboutissement des negociations. Mais dans un document interne cite
par les medias turcs, le parti conservateur de Mme Merkel proclame son
refus d'une adhesion de la Turquie a l'UE, estimant que l'integration
de ce pays de 75 millions d'habitants, en très grand majorite de
confession musulmane, constituerait une charge trop importante pour
les Europeens.
La Turquie a ouvert en 2005 des negociations d'adhesion a l'UE, mais
les pourparlers patinent en raison de l'hostilite de pays comme la
France et l'Allemagne a sa pleine adhesion et a cause de blocages
d'Ankara, notamment sur la question chypriote.
Les pays europeens ont multiplie ces derniers jours les critiques
contre la repression brutale, par la police turque, des manifestations
qui ont vise pendant près de trois semaines le gouvernement
islamo-conservateur au pouvoir depuis 2002.
Mme Merkel avait juge la semaine dernière "beaucoup trop dure"
l'intervention de la police turque contre les protestataires.
vendredi 21 juin 2013, Ara ©armenews.com