ARMENIE
Le Premier ministre dans l'oeil du cyclone
Plusieurs scandales politiques intérieures lourds de démissions de
grande envergure se posent en Arménie. Malgré le fait que le pays n'a
pas de tradition de démissions fondées sur des violations ou des
violations présumées des règles et normes éthiques et juridiques, les
récentes révélations des médias sur des comptes offshore pourraient
coûter au Premier ministre Tigran Sarkissian son poste compte tenu
d'autres processus.
Le journal en ligne Hetq a mené une enquête et le mois dernier a
publié un article suggérant que Tigran Sarkissian est partie prenante
d'une société chypriote impliquée dans certaines « relations troubles
». Alors que le premier ministre tente de prouver qu'il n'était pas au
courant que la société était immatriculée à son nom, l'homme
d'affaires Ashot Sukiasyan, dont le nom figurait également dans
l'article en lien avec ce dossier, a admis qu'il a enregistré la
société au nom de Tigran Sarkissian à l'insu du premier ministre.
Auparavant, Tigran Sarkissian a demandé au Bureau du procureur général
d'enquêter sur qui avait inscrit Wlispera Holdings Limited et comment
son nom est apparu dans la liste de ses actionnaires. Récemment, une
enquête a été ouverte contre Ashot Sukiasyan, dont le sort n'est
apparemment pas connu, et il a été mis sur la liste « des personnes
recherchées ».
Cependant, les partis politiques de l'opposition, en particulier le
Congrès national arménien et la Fédération Révolutionnaire Arménienne,
se posent des questions et doutent de l'innocence du Premier ministre.
Les autorités répressives sont silencieux. Le président Serge
Sarkissian ne s'est pas exprimé non plus.
Alors que le scandale offshore se déroulait, un autre est apparu quand
la Chambre de contrôle a publié son rapport sur les violations et les
abus des fonds publics révélés en 2012. En particulier, elle a déclaré
que les organisations publiques en charge des constructions ont
souvent dépenser des fonds budgétaires de façon inappropriée, parfois
en payant les matériaux dix fois plus chère que le prix du marché. Le
président du Parlement Hovik Abrahamian, un membre éminent du Parti
républicain du président Serge Sarkissian, a été prompt à blmer le
gouvernement et, s'en prendre aux « pillards » de l'argent public.
Les médias arméniens ont déjà marqué ce processus comme une campagne
contre le Premier ministre. Malgré la validité des charges et
l'absence de contre-arguments de la part de Tigran Sarkissian, le
cours des scandales suggère qu'il pourrait y avoir des forces qui
travaillent constamment à la démission de Tigran Sarkissian. Il
pourrait y avoir beaucoup de forces intéressées qui sont en jeu, tout
d'abord les partisans de la voie pro-russe en Arménie, ainsi que les
forces qui constestent « le leadership » de Tigran Sarkissian au sein
du Parti républicain.
Le premier ministre actuel est considéré comme peut-être le seul
apologiste de la formation d'un développement pro-européen de
l'Arménie et de la signature d'un accord d'association avec l'Union
européenne. Il agit également comme porte-parole quand il s'agit de
rejeter les offres persistantes de Russie sur l'adhésion à l'Union
douanière et l'Union eurasienne - projets d'intégration préconisés par
le Kremlin pour les Etats ex-soviétiques. Depuis novembre, lorsque
l'Arménie s'est lancée dans son premier accord d'association avec
l'UE, la pression est devenue plus forte sur le premier ministre.
Ajoutez à cela le fait que le technocrate Sarkissian est réputé pour
être le candidat le plus probable à la présidence en Arménie en 2018.
La Constitution actuelle empêche le président Serge Sarkissian de
briguer un troisième mandat consécutif et les successeurs se
bousculent déjà au sein du parti au pouvoir. À cet égard, l'aile «
conservatrice » ou plutôt « oligarchique » du Parti républicain dirigé
par Hovik Abrahamian semble avoir lancé une croisade contre Tigran
Sarkissian.
Il est peu probable que cela soit une coïncidence que les articles
récemment apparus dans les médias affirment que le Parti Arménie
prospère pourrait à nouveau faire partie de la coalition
gouvernementale et que son leader, le magnat Gagik Tsarukyan, qui est
de la belle-famille avec Abrahamian, pourrait être nommé Premier
ministre.
Considérant cela, la perspective de la démission du Premier ministre
Tigran Sarkissian devient réel, et maintenant tout le monde attend la
parole du Président Serge Sarkissian. Mais tout le monde a bien
compris que la question n'est pas seulement celle Tigran Sarkissian
mais plutôt celle de la future orientation géopolitique et du
président de l'Arménie.
Par Naira Hayrumyan
ArmeniaNow
dimanche 23 juin 2013,
Stéphane ©armenews.com
Le Premier ministre dans l'oeil du cyclone
Plusieurs scandales politiques intérieures lourds de démissions de
grande envergure se posent en Arménie. Malgré le fait que le pays n'a
pas de tradition de démissions fondées sur des violations ou des
violations présumées des règles et normes éthiques et juridiques, les
récentes révélations des médias sur des comptes offshore pourraient
coûter au Premier ministre Tigran Sarkissian son poste compte tenu
d'autres processus.
Le journal en ligne Hetq a mené une enquête et le mois dernier a
publié un article suggérant que Tigran Sarkissian est partie prenante
d'une société chypriote impliquée dans certaines « relations troubles
». Alors que le premier ministre tente de prouver qu'il n'était pas au
courant que la société était immatriculée à son nom, l'homme
d'affaires Ashot Sukiasyan, dont le nom figurait également dans
l'article en lien avec ce dossier, a admis qu'il a enregistré la
société au nom de Tigran Sarkissian à l'insu du premier ministre.
Auparavant, Tigran Sarkissian a demandé au Bureau du procureur général
d'enquêter sur qui avait inscrit Wlispera Holdings Limited et comment
son nom est apparu dans la liste de ses actionnaires. Récemment, une
enquête a été ouverte contre Ashot Sukiasyan, dont le sort n'est
apparemment pas connu, et il a été mis sur la liste « des personnes
recherchées ».
Cependant, les partis politiques de l'opposition, en particulier le
Congrès national arménien et la Fédération Révolutionnaire Arménienne,
se posent des questions et doutent de l'innocence du Premier ministre.
Les autorités répressives sont silencieux. Le président Serge
Sarkissian ne s'est pas exprimé non plus.
Alors que le scandale offshore se déroulait, un autre est apparu quand
la Chambre de contrôle a publié son rapport sur les violations et les
abus des fonds publics révélés en 2012. En particulier, elle a déclaré
que les organisations publiques en charge des constructions ont
souvent dépenser des fonds budgétaires de façon inappropriée, parfois
en payant les matériaux dix fois plus chère que le prix du marché. Le
président du Parlement Hovik Abrahamian, un membre éminent du Parti
républicain du président Serge Sarkissian, a été prompt à blmer le
gouvernement et, s'en prendre aux « pillards » de l'argent public.
Les médias arméniens ont déjà marqué ce processus comme une campagne
contre le Premier ministre. Malgré la validité des charges et
l'absence de contre-arguments de la part de Tigran Sarkissian, le
cours des scandales suggère qu'il pourrait y avoir des forces qui
travaillent constamment à la démission de Tigran Sarkissian. Il
pourrait y avoir beaucoup de forces intéressées qui sont en jeu, tout
d'abord les partisans de la voie pro-russe en Arménie, ainsi que les
forces qui constestent « le leadership » de Tigran Sarkissian au sein
du Parti républicain.
Le premier ministre actuel est considéré comme peut-être le seul
apologiste de la formation d'un développement pro-européen de
l'Arménie et de la signature d'un accord d'association avec l'Union
européenne. Il agit également comme porte-parole quand il s'agit de
rejeter les offres persistantes de Russie sur l'adhésion à l'Union
douanière et l'Union eurasienne - projets d'intégration préconisés par
le Kremlin pour les Etats ex-soviétiques. Depuis novembre, lorsque
l'Arménie s'est lancée dans son premier accord d'association avec
l'UE, la pression est devenue plus forte sur le premier ministre.
Ajoutez à cela le fait que le technocrate Sarkissian est réputé pour
être le candidat le plus probable à la présidence en Arménie en 2018.
La Constitution actuelle empêche le président Serge Sarkissian de
briguer un troisième mandat consécutif et les successeurs se
bousculent déjà au sein du parti au pouvoir. À cet égard, l'aile «
conservatrice » ou plutôt « oligarchique » du Parti républicain dirigé
par Hovik Abrahamian semble avoir lancé une croisade contre Tigran
Sarkissian.
Il est peu probable que cela soit une coïncidence que les articles
récemment apparus dans les médias affirment que le Parti Arménie
prospère pourrait à nouveau faire partie de la coalition
gouvernementale et que son leader, le magnat Gagik Tsarukyan, qui est
de la belle-famille avec Abrahamian, pourrait être nommé Premier
ministre.
Considérant cela, la perspective de la démission du Premier ministre
Tigran Sarkissian devient réel, et maintenant tout le monde attend la
parole du Président Serge Sarkissian. Mais tout le monde a bien
compris que la question n'est pas seulement celle Tigran Sarkissian
mais plutôt celle de la future orientation géopolitique et du
président de l'Arménie.
Par Naira Hayrumyan
ArmeniaNow
dimanche 23 juin 2013,
Stéphane ©armenews.com