Agence France Presse
28 février 2013 jeudi 8:00 PM GMT
Des pro-Arméniens contre l'Etat "criminel" près de l'ambassade
d'Azerbaïdjan à Paris
PARIS 28 fév 2013
Deux à trois cents militants pro-arméniens ont qualifié l'Azerbaïdjan
d'"Etat criminel" et son président d'"assassin" au cours d'un
rassemblement jeudi soir à Paris près de l'ambassade d'Azerbaïdjan
pour marquer le 25e anniversaire d'un pogrom anti-arménien dans une
ville azérie.
"Nous profitons de cette occasion des 25 ans des massacres de Soumgaït
pour dénoncer cet Etat criminel", a lancé Tania Babanazarian, du
Bureau français de la cause arménienne, sous les huées et les sifflets
des manifestants.
"Aliev assassin", "Aliev dictateur", ont-ils scandé sous des
banderoles sur lesquelles ils lui promettaient le même sort qu'à
Saddam Hussein ou au colonel Kadhafi.
"Le Karabakh est à nous, pas à Bakou" ont-ils aussi lancé, agitant des
drapeaux arméniens et français, en allusion à la province disputée du
Nagorny Karabakh, rattachée à l'Azerbaïdjan à l'époque de l'Union
soviétique, mais à majorité arménienne.
Cette province a proclamé son indépendance, non reconnue par la
communauté internationale, après une guerre qui a fait 30.000 morts et
des centaines de milliers de réfugiés entre 1988 et 1994.
L'oratrice a aussi dénoncé les incidents survenus mardi soir dans
l'enceinte de l'Assemblée nationale à Paris.
Les pro-Arméniens s'étaient rassemblés pour une cérémonie d'hommage
aux victimes arméniennes du pogrom dans la ville azérie de Soumgaït,
en 1988, à l'époque de l'URSS, lorsque deux Azerbaïdjanais sont
intervenus et ont été, selon l'ambassade d'Azerbaïdjan à Paris,
frappés.
Ils avaient déclaré à la salle vouloir, eux, commémorer un autre
massacre, commis, selon eux, par les Arméniens en 1992 à Khojaly,
pendant le conflit de la région du Nagorny-Karabakh.
28 février 2013 jeudi 8:00 PM GMT
Des pro-Arméniens contre l'Etat "criminel" près de l'ambassade
d'Azerbaïdjan à Paris
PARIS 28 fév 2013
Deux à trois cents militants pro-arméniens ont qualifié l'Azerbaïdjan
d'"Etat criminel" et son président d'"assassin" au cours d'un
rassemblement jeudi soir à Paris près de l'ambassade d'Azerbaïdjan
pour marquer le 25e anniversaire d'un pogrom anti-arménien dans une
ville azérie.
"Nous profitons de cette occasion des 25 ans des massacres de Soumgaït
pour dénoncer cet Etat criminel", a lancé Tania Babanazarian, du
Bureau français de la cause arménienne, sous les huées et les sifflets
des manifestants.
"Aliev assassin", "Aliev dictateur", ont-ils scandé sous des
banderoles sur lesquelles ils lui promettaient le même sort qu'à
Saddam Hussein ou au colonel Kadhafi.
"Le Karabakh est à nous, pas à Bakou" ont-ils aussi lancé, agitant des
drapeaux arméniens et français, en allusion à la province disputée du
Nagorny Karabakh, rattachée à l'Azerbaïdjan à l'époque de l'Union
soviétique, mais à majorité arménienne.
Cette province a proclamé son indépendance, non reconnue par la
communauté internationale, après une guerre qui a fait 30.000 morts et
des centaines de milliers de réfugiés entre 1988 et 1994.
L'oratrice a aussi dénoncé les incidents survenus mardi soir dans
l'enceinte de l'Assemblée nationale à Paris.
Les pro-Arméniens s'étaient rassemblés pour une cérémonie d'hommage
aux victimes arméniennes du pogrom dans la ville azérie de Soumgaït,
en 1988, à l'époque de l'URSS, lorsque deux Azerbaïdjanais sont
intervenus et ont été, selon l'ambassade d'Azerbaïdjan à Paris,
frappés.
Ils avaient déclaré à la salle vouloir, eux, commémorer un autre
massacre, commis, selon eux, par les Arméniens en 1992 à Khojaly,
pendant le conflit de la région du Nagorny-Karabakh.