MIDI LIBRE, France
28 février 2013 jeudi
Mémoire arménienne
Un site ouvert au public. À Marseille, terre d'asile des réfugiés
arméniens après la Première Guerre mondiale, l'Association pour la
recherche et l'archivage de la mémoire arménienne (Aram) recueille,
dans un fonds unique en Europe qu'elle a commencé à numériser, tout
document relatif à cette diaspora. Pour celle-ci, la mémoire occupe
une « place infinie » . À l'occasion du lancement du site internet
d'Aram (www.webaram.com) début janvier, une bibliothèque numérique de
plus de 40 000 pages a été mise en ligne et est consultable
gratuitement, grce à l'aide financière des collectivités locales mais
également du ministère de la Culture. Un partenariat signé en 2012
avec le Madénataran, la bibliothèque nationale d'Arménie, va permettre
de mutualiser la diffusion de tous ces documents numérisés, en
attendant un prochain accord-cadre avec les Archives nationales de
France. Car « les Arméniens sont un peuple du livre : quand il ne vous
reste plus rien, seule subsiste votre langue » , explique Christian
Varoujan Artin, le fils du fondateur d'Aram. En montrant à l'entrée du
local des cartons où s'entassent les dons, qu'il faut trier avant
numérisation, le président lance un appel : « Surtout, ne jetez rien !
28 février 2013 jeudi
Mémoire arménienne
Un site ouvert au public. À Marseille, terre d'asile des réfugiés
arméniens après la Première Guerre mondiale, l'Association pour la
recherche et l'archivage de la mémoire arménienne (Aram) recueille,
dans un fonds unique en Europe qu'elle a commencé à numériser, tout
document relatif à cette diaspora. Pour celle-ci, la mémoire occupe
une « place infinie » . À l'occasion du lancement du site internet
d'Aram (www.webaram.com) début janvier, une bibliothèque numérique de
plus de 40 000 pages a été mise en ligne et est consultable
gratuitement, grce à l'aide financière des collectivités locales mais
également du ministère de la Culture. Un partenariat signé en 2012
avec le Madénataran, la bibliothèque nationale d'Arménie, va permettre
de mutualiser la diffusion de tous ces documents numérisés, en
attendant un prochain accord-cadre avec les Archives nationales de
France. Car « les Arméniens sont un peuple du livre : quand il ne vous
reste plus rien, seule subsiste votre langue » , explique Christian
Varoujan Artin, le fils du fondateur d'Aram. En montrant à l'entrée du
local des cartons où s'entassent les dons, qu'il faut trier avant
numérisation, le président lance un appel : « Surtout, ne jetez rien !