IL Y A UN AN : L'ANTISEMITISME MEURTRIER DE MOHAMMED MERAH
http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=72191
Publie le : 19-03-2013
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 19 mars 2012, un acte
antisemite particulièrement odieux frappe une ecole juive en France.
Vers 8 h, un homme casque - on ignore encore a ce moment-la qu'il
s'agit de Mohammed Merah - gare un scooter Yamaha T-Max blanc devant
le Collège et Lycee Ozar Hatorah dans le quartier de la Roseraie,
zone residentielle de Toulouse. Arme d'un 11,43 et d'un pistolet
mitrailleur de type mini-Uzi, il ouvre le feu sur un groupe de
personnes rassemblees devant l'etablissement. Il tue un enseignant du
collège, Jonathan Sandler, âge de 30 ans, et ses deux enfants, Gabriel,
3 ans, et Aryeh, 6 ans. Les cameras de videosurveillance montrent
que le tueur assassine l'un des enfants alors que ce dernier rampe
a terre aux côtes des corps de son père et de son frère. Le tueur
penètre ensuite dans la cour d'ecole et poursuit Myriam Monsonego,
âgee de 8 ans, la fille de Yaakov Monsonego, directeur de l'ecole,
l'attrape par les cheveux et pointe son pistolet qui s'enraye a ce
moment. Il change alors d'arme, et tire dans la tempe de la fillette
a bout portant. Durant l'attaque, l'assassin blesse grièvement Aaron "
Bryan " Bijaoui, âge de 15 ans et demi, qui sera hospitalise jusqu'au
12 avril. Ce monstrueux acte antisemite provoque une onde de choc en
France et dans le monde. Le père de Jonathan Sandler, Samuel (Shmuel)
Sandler, qui vient de perdre son fils et ses deux petits-fils,
declare : " Mon petit cousin a ete deporte a Auschwitz a l'âge de 8
ans en 1943. Je pensais que les enfants ne seraient plus assassines
en France, ou dans le monde. "
Dès le 19 mars, Mohammed Merah, un franco-algerien âge de 23 ans,
est identifie par la police comme le principal suspect des tueries. Le
RAID encercle le 21 mars 2012 a 3h00, son appartement du quartier de
Côte Pavee a Toulouse, situe au 17 rue du sergent Vigne. Pendant les
negociations qui suivent, Mohammed Merah declare avoir agi en qualite
de " combattant d'Al-Qaïda, pour defendre les enfants palestiniens ".
Le 22 mars 2012, après un siège de 32 heures, l'assaut est donne a 10
h 30. Revetu d'un gilet pare-balles de la police, d'une djellaba noire
et d'un jean, Merah est mortellement atteint a la tete par un tireur
d'elite poste a l'exterieur du bâtiment au moment où il tentait de
s'echapper par son balcon. Une polemique a suivi sa mort, concernant
une note de la DCRI du 25 janvier 2012 qui montre que ce service a
envisage son recrutement. Comment les services de renseignement qui le
connaissaient, qui etaient au courant de ses deplacements au Pakistan
et en Afghanistan, ont-ils pu ignorer la dangerosite de Merah ?
Peu avant la tuerie antisemite du 19 mars, Mohammed Merah avait
deja assassine froidement, entre Toulouse et Montauban, trois
soldats, et en avait laisse un quatrième pour mort (Loïc Liber, reste
tetraplegique). Le parachutiste Imad Ibn Ziaten a ete le 11 mars 2012
a 16h la première victime de celui qu'on appelait encore le "tueur au
scooter" et qui recidivera le 15 mars contre un groupe de militaires
francais (Abel Chennouf, francais catholique d'origine algerienne et
Mohamed Legouad, francais musulman) avant de s'attaquer a l'ecole juive
Ozar Hatorah. En assassinant ces soldats, Mohammed Merah, qui filme
ses tueries avec une petite camera fixee sur son ventre, proclame :
"C'est ca l'islam mon frère: tu tues mes frères, moi je te tue". La
mère du premier parachutiste abattu va depuis a la rencontre des
jeunes des quartiers pour leur faire prendre conscience que, non,
l'Islam, ce n'est pas ca. Elle pense qu'il y a plusieurs Mohammed
Merah en puissance dans nos quartiers.
Le 18 avril 2012, la famille du rabbin Jonathan Sandler, assassine avec
ses deux enfants, a demande au parquet de Paris d'elargir l'enquete
a la circonstance aggravante d'antisemitisme : son avocat Patrick
Klugman a adresse au parquet un memoire pour lui demander " de prendre
un requisitoire suppletif afin de retenir la circonstance aggravante
"d'appartenance ou de non appartenance, vraie ou supposee des victimes
a une ethnie, une nation, une race ou une religion determinee", en
l'occurrence la religion juive ". Cette requete est entendue. Dans
un requisitoire suppletif accorde le 20 avril, le parquet demande aux
juges d'instruction nommes sur ce dossier de retenir la circonstance
aggravante " d'appartenance ou de non appartenance, vraie ou supposee
des victimes a une ethnie, une nation, une race ou une religion
determinee, en l'occurrence la religion juive ".
La s~\ur de Mohammed Merah se serait dit fière de son frère avant
de se retracter prudemment, des tags fleurissent pour celebrer les
actes de Merah et son "sacrifice". Des enseignants (et pas uniquement
dans les quartiers), remontent des paroles d'elèves, effrayantes de
haine et de negation de l'autre. On peut s'interroger sur le rôle des
medias qui n'ont cesse de passer en boucle les rares images videos
du jeune Merah, tout sourire, contribuant ainsi a en faire une icône
des paumes de la Republique.
Le Collectif VAN [Vigilance Armenienne contre le Negationnisme]
veut rendre ici hommage a la memoire des victimes de Mohammed Merah
et appelle les pouvoirs publics et nos elus a prendre conscience du
potentiel meurtrier des paroles de haine raciste librement diffusees
sur internet.
Collectif VAN
D'après : Wikipedia : Mohammed Merah Wikipedia : Tueries de mars 2012
a Toulouse et Montauban RMC : Merah : la mère de la première victime
temoigne Quand Imad Ibn Ziaten, première victime du "tueur au scooter",
refusait de se coucher devant Merah
Retour a la rubrique
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Publie le : 19-03-2013
Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le 19 mars 2012, un acte
antisemite particulièrement odieux frappe une ecole juive en France.
Vers 8 h, un homme casque - on ignore encore a ce moment-la qu'il
s'agit de Mohammed Merah - gare un scooter Yamaha T-Max blanc devant
le Collège et Lycee Ozar Hatorah dans le quartier de la Roseraie,
zone residentielle de Toulouse. Arme d'un 11,43 et d'un pistolet
mitrailleur de type mini-Uzi, il ouvre le feu sur un groupe de
personnes rassemblees devant l'etablissement. Il tue un enseignant du
collège, Jonathan Sandler, âge de 30 ans, et ses deux enfants, Gabriel,
3 ans, et Aryeh, 6 ans. Les cameras de videosurveillance montrent
que le tueur assassine l'un des enfants alors que ce dernier rampe
a terre aux côtes des corps de son père et de son frère. Le tueur
penètre ensuite dans la cour d'ecole et poursuit Myriam Monsonego,
âgee de 8 ans, la fille de Yaakov Monsonego, directeur de l'ecole,
l'attrape par les cheveux et pointe son pistolet qui s'enraye a ce
moment. Il change alors d'arme, et tire dans la tempe de la fillette
a bout portant. Durant l'attaque, l'assassin blesse grièvement Aaron "
Bryan " Bijaoui, âge de 15 ans et demi, qui sera hospitalise jusqu'au
12 avril. Ce monstrueux acte antisemite provoque une onde de choc en
France et dans le monde. Le père de Jonathan Sandler, Samuel (Shmuel)
Sandler, qui vient de perdre son fils et ses deux petits-fils,
declare : " Mon petit cousin a ete deporte a Auschwitz a l'âge de 8
ans en 1943. Je pensais que les enfants ne seraient plus assassines
en France, ou dans le monde. "
Dès le 19 mars, Mohammed Merah, un franco-algerien âge de 23 ans,
est identifie par la police comme le principal suspect des tueries. Le
RAID encercle le 21 mars 2012 a 3h00, son appartement du quartier de
Côte Pavee a Toulouse, situe au 17 rue du sergent Vigne. Pendant les
negociations qui suivent, Mohammed Merah declare avoir agi en qualite
de " combattant d'Al-Qaïda, pour defendre les enfants palestiniens ".
Le 22 mars 2012, après un siège de 32 heures, l'assaut est donne a 10
h 30. Revetu d'un gilet pare-balles de la police, d'une djellaba noire
et d'un jean, Merah est mortellement atteint a la tete par un tireur
d'elite poste a l'exterieur du bâtiment au moment où il tentait de
s'echapper par son balcon. Une polemique a suivi sa mort, concernant
une note de la DCRI du 25 janvier 2012 qui montre que ce service a
envisage son recrutement. Comment les services de renseignement qui le
connaissaient, qui etaient au courant de ses deplacements au Pakistan
et en Afghanistan, ont-ils pu ignorer la dangerosite de Merah ?
Peu avant la tuerie antisemite du 19 mars, Mohammed Merah avait
deja assassine froidement, entre Toulouse et Montauban, trois
soldats, et en avait laisse un quatrième pour mort (Loïc Liber, reste
tetraplegique). Le parachutiste Imad Ibn Ziaten a ete le 11 mars 2012
a 16h la première victime de celui qu'on appelait encore le "tueur au
scooter" et qui recidivera le 15 mars contre un groupe de militaires
francais (Abel Chennouf, francais catholique d'origine algerienne et
Mohamed Legouad, francais musulman) avant de s'attaquer a l'ecole juive
Ozar Hatorah. En assassinant ces soldats, Mohammed Merah, qui filme
ses tueries avec une petite camera fixee sur son ventre, proclame :
"C'est ca l'islam mon frère: tu tues mes frères, moi je te tue". La
mère du premier parachutiste abattu va depuis a la rencontre des
jeunes des quartiers pour leur faire prendre conscience que, non,
l'Islam, ce n'est pas ca. Elle pense qu'il y a plusieurs Mohammed
Merah en puissance dans nos quartiers.
Le 18 avril 2012, la famille du rabbin Jonathan Sandler, assassine avec
ses deux enfants, a demande au parquet de Paris d'elargir l'enquete
a la circonstance aggravante d'antisemitisme : son avocat Patrick
Klugman a adresse au parquet un memoire pour lui demander " de prendre
un requisitoire suppletif afin de retenir la circonstance aggravante
"d'appartenance ou de non appartenance, vraie ou supposee des victimes
a une ethnie, une nation, une race ou une religion determinee", en
l'occurrence la religion juive ". Cette requete est entendue. Dans
un requisitoire suppletif accorde le 20 avril, le parquet demande aux
juges d'instruction nommes sur ce dossier de retenir la circonstance
aggravante " d'appartenance ou de non appartenance, vraie ou supposee
des victimes a une ethnie, une nation, une race ou une religion
determinee, en l'occurrence la religion juive ".
La s~\ur de Mohammed Merah se serait dit fière de son frère avant
de se retracter prudemment, des tags fleurissent pour celebrer les
actes de Merah et son "sacrifice". Des enseignants (et pas uniquement
dans les quartiers), remontent des paroles d'elèves, effrayantes de
haine et de negation de l'autre. On peut s'interroger sur le rôle des
medias qui n'ont cesse de passer en boucle les rares images videos
du jeune Merah, tout sourire, contribuant ainsi a en faire une icône
des paumes de la Republique.
Le Collectif VAN [Vigilance Armenienne contre le Negationnisme]
veut rendre ici hommage a la memoire des victimes de Mohammed Merah
et appelle les pouvoirs publics et nos elus a prendre conscience du
potentiel meurtrier des paroles de haine raciste librement diffusees
sur internet.
Collectif VAN
D'après : Wikipedia : Mohammed Merah Wikipedia : Tueries de mars 2012
a Toulouse et Montauban RMC : Merah : la mère de la première victime
temoigne Quand Imad Ibn Ziaten, première victime du "tueur au scooter",
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