ARMENIE
L'ambassadeur Heffern a rencontré une citoyenne américaine ayant
dénoncée la fraude électorale
L'Ambassadeur des Etats-Unis en Arménie John Heffern a rencontré la
citoyenne américaine Narine Esmaeli, qui a été placée sous enquête par
les autorités arméniennes, après avoir révélé la fraude électorale,
immédiatement après les élections présidentielles du 18 février.
Observatrice d'une organisation internationale non gouvernementale,
Narine Esmaeili a été en poste au bureau de vote 17-5 dans la ville
d'Artashat lors de l'élection présidentielle arménienne. Quand elle a
protesté face aux fraudes électorales présumées, elle a été
physiquement agressé et menacé par les responsables du bureau de vote.
Actuellement, une procédure judiciaire a été ouverte contre elle.
La situation juridique de Narine Esmaeli a été au c`ur de sa rencontre
avec Heffern.
L'ambassadeur a promis de continuer à suivre de très près son cas,
ainsi que d'autres développements post-électoraux. John Heffern a
indiqué que le bien-être des citoyens américains à l'étranger demeure
la priorité absolue pour le gouvernement des États-Unis.
John Heffern a déclaré que les États-Unis demeure résolu à continuer à
travailler avec le gouvernement d'Arménie et le peuple arménien pour
aider à renforcer les processus démocratiques qui garantissent la
liberté de tous les individus en vue d'exprimer leurs points de vue et
opinions, sans crainte de harcèlement ou de persécution.
Narine Esmaeli a signalé qu'elle avait vu un groupe de 25 à 30 hommes
marchant dans le bureau de vote et entourant l'urne. Le policier qui
gardait le bureau avait ignoré sa demande de ne pas laisser plus de 15
personnes entrer dans le bureau de vote car cela était une violation
des règles du vote. Quand elle a essayé de protester, l'un des hommes
du groupe l'a poussée contre le mur et a tenu ses mains l'une contre
l'autre, alors que des membres du bureau ont coupé le cachet de l'urne
pour permettre à l'un des hommes du groupe de verser un sac plein de
bulletins de vote dans la boîte. Les policiers locaux, qui sont
arrivés sur les lieux plus tard, répondant à son appel, ont demandé à
Narine Esmaeili d'être une « bonne fille » et ne pas parler aux
médias.
L'enquête sur les activités de Narine Esmaeli a commencé une semaine
après les élections.
« L'enquêteur Hovakimyan, qui était sarcastique et agressif dès la
première seconde où nous nous sommes rencontrés, a toujours tenté de
modifier mon témoignage et l'ordre des événements dans le but de
placer le blme et la suspicion sur moi. Au lieu de transcrire
exactement ce que je racontais, l'enquêteur a utilisé des questions
suggestives et les réponses méprisantes comme « vous savez ce n'est
jamais arrivé » a déclaré Narine Esmaeli au bloggeur d'Amnesty
International Simon Maghakyan.
« Pour éviter toute distorsion de l'enquêteur sur mon témoignage, mon
avocat Tigran Yegoryan insisté sur le fait que nous enregistrons
l'interrogatoire du 1er mars. Après avoir argumenté pendant 40
minutes, le départ de l'enquêteur ce dernier revint avec Andranik
Mirzoyan, chef du Service des enquêtes spéciales. Le chef a arraché de
façon effrayante l'enregistreur de la main de mon avocat et de manière
agressive l'a jeté contre l'étagère dans la salle d'entrevue. Puis mon
avocat et moi-même avons été entouré par une demi-douzaine
d'enquêteurs » a ajouté Narine Esmaeli.
« Nous avons quitté l'endroit physiquement intact, mais j'ai peur d'y
retourner. C'est exactement ce qu'ils veulent de moi. C'est exactement
pourquoi je ne vais pas arrêter mon combat pour la justice » a
expliqué Narine Esmaeli.
dimanche 24 mars 2013,
Stéphane ©armenews.com
L'ambassadeur Heffern a rencontré une citoyenne américaine ayant
dénoncée la fraude électorale
L'Ambassadeur des Etats-Unis en Arménie John Heffern a rencontré la
citoyenne américaine Narine Esmaeli, qui a été placée sous enquête par
les autorités arméniennes, après avoir révélé la fraude électorale,
immédiatement après les élections présidentielles du 18 février.
Observatrice d'une organisation internationale non gouvernementale,
Narine Esmaeili a été en poste au bureau de vote 17-5 dans la ville
d'Artashat lors de l'élection présidentielle arménienne. Quand elle a
protesté face aux fraudes électorales présumées, elle a été
physiquement agressé et menacé par les responsables du bureau de vote.
Actuellement, une procédure judiciaire a été ouverte contre elle.
La situation juridique de Narine Esmaeli a été au c`ur de sa rencontre
avec Heffern.
L'ambassadeur a promis de continuer à suivre de très près son cas,
ainsi que d'autres développements post-électoraux. John Heffern a
indiqué que le bien-être des citoyens américains à l'étranger demeure
la priorité absolue pour le gouvernement des États-Unis.
John Heffern a déclaré que les États-Unis demeure résolu à continuer à
travailler avec le gouvernement d'Arménie et le peuple arménien pour
aider à renforcer les processus démocratiques qui garantissent la
liberté de tous les individus en vue d'exprimer leurs points de vue et
opinions, sans crainte de harcèlement ou de persécution.
Narine Esmaeli a signalé qu'elle avait vu un groupe de 25 à 30 hommes
marchant dans le bureau de vote et entourant l'urne. Le policier qui
gardait le bureau avait ignoré sa demande de ne pas laisser plus de 15
personnes entrer dans le bureau de vote car cela était une violation
des règles du vote. Quand elle a essayé de protester, l'un des hommes
du groupe l'a poussée contre le mur et a tenu ses mains l'une contre
l'autre, alors que des membres du bureau ont coupé le cachet de l'urne
pour permettre à l'un des hommes du groupe de verser un sac plein de
bulletins de vote dans la boîte. Les policiers locaux, qui sont
arrivés sur les lieux plus tard, répondant à son appel, ont demandé à
Narine Esmaeili d'être une « bonne fille » et ne pas parler aux
médias.
L'enquête sur les activités de Narine Esmaeli a commencé une semaine
après les élections.
« L'enquêteur Hovakimyan, qui était sarcastique et agressif dès la
première seconde où nous nous sommes rencontrés, a toujours tenté de
modifier mon témoignage et l'ordre des événements dans le but de
placer le blme et la suspicion sur moi. Au lieu de transcrire
exactement ce que je racontais, l'enquêteur a utilisé des questions
suggestives et les réponses méprisantes comme « vous savez ce n'est
jamais arrivé » a déclaré Narine Esmaeli au bloggeur d'Amnesty
International Simon Maghakyan.
« Pour éviter toute distorsion de l'enquêteur sur mon témoignage, mon
avocat Tigran Yegoryan insisté sur le fait que nous enregistrons
l'interrogatoire du 1er mars. Après avoir argumenté pendant 40
minutes, le départ de l'enquêteur ce dernier revint avec Andranik
Mirzoyan, chef du Service des enquêtes spéciales. Le chef a arraché de
façon effrayante l'enregistreur de la main de mon avocat et de manière
agressive l'a jeté contre l'étagère dans la salle d'entrevue. Puis mon
avocat et moi-même avons été entouré par une demi-douzaine
d'enquêteurs » a ajouté Narine Esmaeli.
« Nous avons quitté l'endroit physiquement intact, mais j'ai peur d'y
retourner. C'est exactement ce qu'ils veulent de moi. C'est exactement
pourquoi je ne vais pas arrêter mon combat pour la justice » a
expliqué Narine Esmaeli.
dimanche 24 mars 2013,
Stéphane ©armenews.com