LES GROUPES MINORITAIRES REJETTENT LA RESOLUTION DU PARTI AU POUVOIR
Les quatre groupes minoritaires du Parlement armenien ont sabote une
session extraordinaire demandee par le parti au pouvoir qui avait
pour objet d'adopter une resolution appelant au calme et au dialogue
politique a la suite de l'election presidentielle contestee.
Le Parti republicain d'Armenie (HHK) dont le chef Serge Sarkissian a
ete officiellement reelu a la presidence le 18 fevrier a redige une
declaration exhortant tous les partis politiques et les groupes de
la societe civile en Armenie a travailler au dialogue pour desamorcer
les tensions actuelles.
Le document mentionne egalement la possibilite de " discussions
constructives " sur les reformes constitutionnelles et les moyens
d'ameliorer le système electoral - deux des nombreuses demandes
de Raffi Hovannisian qui continue sa grève de la faim square de la
liberte. Il avait lance recemment une dernière offre au president dans
laquelle il demandait une reforme en profondeur de la loi electorale,
des legislatives anticipees avant la fin de l'annee et un certain
nombre de postes cles.
L'initiative du HHK visait a obtenir le soutien de tous les groupes
autour de cette declaration. Il ont refuse d'y souscrire au motif
qu'elle restait dans un cadre trop general et ne proposait pas de
solutions specifiques.
"Le texte propose par la majorite est inacceptable pour nous. Il
s'agit d'une declaration de principes plutôt que d'une feuille de
route sur la manière dont le Parlement devrait agir pour remedier a
cette situation et resoudre ce problème majeur que connaît le pays,
" a explique Naira Zohrabian, le secretaire d'Armenie prospère a RFE /
RL (Azatutyun.am).
Zohrabian estime que la proposition de resolution du HHK a egalement
omis de tenir compte de la demande concernant la transition vers un
système entièrement proportionnel de la representation parlementaire.
Les suggestions des deux groupes minoritaires, de la FRA et d'Heritage,
n'ont pas ete pris en compte non plus. Les deux partis avaient appele
a une reforme electorale majeure ainsi que l'attribution a l'opposition
d'un rôle au sein des organes de surveillance.
Hakobian a ridiculise la position du HHK, selon laquelle une session
extraordinaire du Parlement sur la situation post-electorale ne
pourrait etre appelee que si toutes les factions acceptaient de
soutenir le texte d'une declaration donnee.
"Cela n'a rien a voir avec le parlementarisme ", a-t-il dit. "Et
cette declaration qu'ils ont proposee est juste vide de contenu. "
Le Congrès National Armenien s'est egalement positionne contre le
projet. Il exige que les seances parlementaires se tiennent sur la
question du " retablissement de l'ordre constitutionnel " en Armenie
par le biais de la tenue des elections presidentielles anticipees
et parlementaires.
Le groupe majoritaire du HHK a pour sa part fait valoir que les partis
minoritaires ont des divergences sur la declaration non seulement
avec le parti au pouvoir, mais aussi entre eux. Il a reconnu que
de telles differences remettaient en question la perspective d'une
approche commune sur la situation post-electorale et donc d'une
session parlementaire consacree a cette question.
vendredi 29 mars 2013, Ara ©armenews.com
Les quatre groupes minoritaires du Parlement armenien ont sabote une
session extraordinaire demandee par le parti au pouvoir qui avait
pour objet d'adopter une resolution appelant au calme et au dialogue
politique a la suite de l'election presidentielle contestee.
Le Parti republicain d'Armenie (HHK) dont le chef Serge Sarkissian a
ete officiellement reelu a la presidence le 18 fevrier a redige une
declaration exhortant tous les partis politiques et les groupes de
la societe civile en Armenie a travailler au dialogue pour desamorcer
les tensions actuelles.
Le document mentionne egalement la possibilite de " discussions
constructives " sur les reformes constitutionnelles et les moyens
d'ameliorer le système electoral - deux des nombreuses demandes
de Raffi Hovannisian qui continue sa grève de la faim square de la
liberte. Il avait lance recemment une dernière offre au president dans
laquelle il demandait une reforme en profondeur de la loi electorale,
des legislatives anticipees avant la fin de l'annee et un certain
nombre de postes cles.
L'initiative du HHK visait a obtenir le soutien de tous les groupes
autour de cette declaration. Il ont refuse d'y souscrire au motif
qu'elle restait dans un cadre trop general et ne proposait pas de
solutions specifiques.
"Le texte propose par la majorite est inacceptable pour nous. Il
s'agit d'une declaration de principes plutôt que d'une feuille de
route sur la manière dont le Parlement devrait agir pour remedier a
cette situation et resoudre ce problème majeur que connaît le pays,
" a explique Naira Zohrabian, le secretaire d'Armenie prospère a RFE /
RL (Azatutyun.am).
Zohrabian estime que la proposition de resolution du HHK a egalement
omis de tenir compte de la demande concernant la transition vers un
système entièrement proportionnel de la representation parlementaire.
Les suggestions des deux groupes minoritaires, de la FRA et d'Heritage,
n'ont pas ete pris en compte non plus. Les deux partis avaient appele
a une reforme electorale majeure ainsi que l'attribution a l'opposition
d'un rôle au sein des organes de surveillance.
Hakobian a ridiculise la position du HHK, selon laquelle une session
extraordinaire du Parlement sur la situation post-electorale ne
pourrait etre appelee que si toutes les factions acceptaient de
soutenir le texte d'une declaration donnee.
"Cela n'a rien a voir avec le parlementarisme ", a-t-il dit. "Et
cette declaration qu'ils ont proposee est juste vide de contenu. "
Le Congrès National Armenien s'est egalement positionne contre le
projet. Il exige que les seances parlementaires se tiennent sur la
question du " retablissement de l'ordre constitutionnel " en Armenie
par le biais de la tenue des elections presidentielles anticipees
et parlementaires.
Le groupe majoritaire du HHK a pour sa part fait valoir que les partis
minoritaires ont des divergences sur la declaration non seulement
avec le parti au pouvoir, mais aussi entre eux. Il a reconnu que
de telles differences remettaient en question la perspective d'une
approche commune sur la situation post-electorale et donc d'une
session parlementaire consacree a cette question.
vendredi 29 mars 2013, Ara ©armenews.com