L' HISTOIRE ARMÉNIENNE DE LA RIVE DROITE
Sud Ouest, France
Jeudi 25 Avril 2013
C.U.B RIVE DROITE EDITION
COMMeMORATION Chaque 24 avril, les Armeniens ou descendants de Gironde
se souviennent du genocide de 1915-1916
par: Yannick Delneste
La Bastide et Cenon ont accueilli une vague d immigrants dans les
annees 20
Ce sont 200 a 300 personnes, pas beaucoup plus. La grande majorite de
l immigration armenienne dans les annees 20 s est faite en France vers
le Sud-Est, Lyon ou Paris. Mais dans un deuxième temps, des familles
sont venues chercher du travail en Gironde. La Bastide bordelaise
et Cenon, a l image d une rive droite très industrielle a l epoque,
sont devenues un secteur d implantation privilegie.
" Ils côtoyaient alors des Russes blancs fuyant l Union sovietique,
ou encore des Espagnols fuyant la misère (et pas encore le franquisme,
NDLR), explique Anahit Fantana, presidente d honneur de l Association
culturelle armenienne Bordeaux Aquitaine. L ancien depute Pierre
Garmendia se souvient qu il a ete sur les bancs de l ecole avec des
petits Armeniens. "
La ville de Cenon accompagnera a son echelle la prise de conscience et
de souvenir des faits perpetres d avril 1915 a juillet 1916. En 1986,
une rue du bas de la ville est inauguree par Rene Bonnac et baptisee
" 24 avril 1915, genocide armenien ". En 1979, l association se cree
et prend l habitude, chaque 24 avril, de commemorer la tragedie aux
monuments aux morts, rue Victor-Hugo.
Nouvelle generation
" S associent desormais aux descendants de la première vague,
les nouveaux emigrants arrives sur Bordeaux ces dernières annees,
pousses par la situation economique difficile en Armenie, complète
Mme Fantana. Une enquete auprès de cette population a montre qu ils
descendaient souvent d emigrants de la première vague des annees 20. "
En 2005, une plaque commemorative est posee sur la facade de la Maison
des associations.
L histoire locale a ete ponctuee evidemment par des etapes nationales
et internationales : la loi de reconnaissance du genocide armenien en
1987 au Parlement europeen, le texte analogue au Parlement francais
en 2001 ou encore le texte contre le negationnisme en 2012.
Sud Ouest, France
Jeudi 25 Avril 2013
C.U.B RIVE DROITE EDITION
COMMeMORATION Chaque 24 avril, les Armeniens ou descendants de Gironde
se souviennent du genocide de 1915-1916
par: Yannick Delneste
La Bastide et Cenon ont accueilli une vague d immigrants dans les
annees 20
Ce sont 200 a 300 personnes, pas beaucoup plus. La grande majorite de
l immigration armenienne dans les annees 20 s est faite en France vers
le Sud-Est, Lyon ou Paris. Mais dans un deuxième temps, des familles
sont venues chercher du travail en Gironde. La Bastide bordelaise
et Cenon, a l image d une rive droite très industrielle a l epoque,
sont devenues un secteur d implantation privilegie.
" Ils côtoyaient alors des Russes blancs fuyant l Union sovietique,
ou encore des Espagnols fuyant la misère (et pas encore le franquisme,
NDLR), explique Anahit Fantana, presidente d honneur de l Association
culturelle armenienne Bordeaux Aquitaine. L ancien depute Pierre
Garmendia se souvient qu il a ete sur les bancs de l ecole avec des
petits Armeniens. "
La ville de Cenon accompagnera a son echelle la prise de conscience et
de souvenir des faits perpetres d avril 1915 a juillet 1916. En 1986,
une rue du bas de la ville est inauguree par Rene Bonnac et baptisee
" 24 avril 1915, genocide armenien ". En 1979, l association se cree
et prend l habitude, chaque 24 avril, de commemorer la tragedie aux
monuments aux morts, rue Victor-Hugo.
Nouvelle generation
" S associent desormais aux descendants de la première vague,
les nouveaux emigrants arrives sur Bordeaux ces dernières annees,
pousses par la situation economique difficile en Armenie, complète
Mme Fantana. Une enquete auprès de cette population a montre qu ils
descendaient souvent d emigrants de la première vague des annees 20. "
En 2005, une plaque commemorative est posee sur la facade de la Maison
des associations.
L histoire locale a ete ponctuee evidemment par des etapes nationales
et internationales : la loi de reconnaissance du genocide armenien en
1987 au Parlement europeen, le texte analogue au Parlement francais
en 2001 ou encore le texte contre le negationnisme en 2012.