CICR
Arménie : btir l'avenir sans oublier le passé
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89366
Manvel Khandilyan a disparu en 1992 dans le cadre du conflit du
Haut-Karabakh. Son frère Daniel et leur mère gée de 84 ans sont
toujours à sa recherche. .En 2012, Daniel a décidé de saisir la
possibilité offerte par le programme de rénovation du CICR afin de
retaper la maison familiale située dans le centre d'Armavir, dans
l'ouest de l'Arménie. « Les travaux ont commencé début 2012 et ont
duré près de six mois. Ils ont considérablement amélioré les
conditions de vie de ma femme, de mes trois enfants et surtout de ma
mère gée, qui a désormais sa propre chambre », déclare Daniel.
En 2011, le CICR a lancé un projet visant à améliorer le logement des
familles des personnes disparues dans la province de Tavush par le
biais de prêts en espèces sans intérêts. Il met en `uvre ce projet en
partenariat avec le Centre Fuller pour le logement en Arménie, qui
fournit des conseils sur les matériaux de construction et les aspects
techniques du réaménagement. En 2012, le projet a été étendu aux
provinces de Gegharkunik, Shirak et Syunik.
Ancien champion d'haltérophilie, Daniel sait ce qu'est la
persévérance. Il y a deux ans, il a ouvert une petite boulangerie et
commencé à produire du lavash (pain arménien traditionnel) pour le
voisinage grce au projet d'initiatives micro-économiques du CICR, qui
lui a prêté le capital nécessaire au démarrage de sa petite
entreprise. « Le CICR travaille en coopération avec trois instituts
locaux de micro-crédit, qui octroient des prêts aux familles des
personnes disparues, tandis que le CICR prend en charge le paiement
des intérêts », explique Dragana Rankovic, déléguée du CICR
responsable des programmes d'assistance économique en Arménie.
Les personnes qui ont disparu dans le cadre du conflit du
Haut-Karabakh et les souffrances de leurs familles sont au centre de
l'action du CICR depuis 1992, lorsque l'institution a commencé à mener
des activités en Arménie. D'une part, le CICR soutient depuis
longtemps les efforts déployés par les autorités afin de faire la
lumière sur ce qu'il est advenu des personnes qui ont été portées
disparues pendant le conflit. D'autre part, l'institution vient en
aide aux familles des disparus, car lorsque des personnes comme Manvel
Khandilyan disparaissent, leurs proches sont confrontés à de grandes
difficultés administratives, financières et psychologiques.
CICR
dimanche 5 mai 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: Baghdasarian
Arménie : btir l'avenir sans oublier le passé
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Manvel Khandilyan a disparu en 1992 dans le cadre du conflit du
Haut-Karabakh. Son frère Daniel et leur mère gée de 84 ans sont
toujours à sa recherche. .En 2012, Daniel a décidé de saisir la
possibilité offerte par le programme de rénovation du CICR afin de
retaper la maison familiale située dans le centre d'Armavir, dans
l'ouest de l'Arménie. « Les travaux ont commencé début 2012 et ont
duré près de six mois. Ils ont considérablement amélioré les
conditions de vie de ma femme, de mes trois enfants et surtout de ma
mère gée, qui a désormais sa propre chambre », déclare Daniel.
En 2011, le CICR a lancé un projet visant à améliorer le logement des
familles des personnes disparues dans la province de Tavush par le
biais de prêts en espèces sans intérêts. Il met en `uvre ce projet en
partenariat avec le Centre Fuller pour le logement en Arménie, qui
fournit des conseils sur les matériaux de construction et les aspects
techniques du réaménagement. En 2012, le projet a été étendu aux
provinces de Gegharkunik, Shirak et Syunik.
Ancien champion d'haltérophilie, Daniel sait ce qu'est la
persévérance. Il y a deux ans, il a ouvert une petite boulangerie et
commencé à produire du lavash (pain arménien traditionnel) pour le
voisinage grce au projet d'initiatives micro-économiques du CICR, qui
lui a prêté le capital nécessaire au démarrage de sa petite
entreprise. « Le CICR travaille en coopération avec trois instituts
locaux de micro-crédit, qui octroient des prêts aux familles des
personnes disparues, tandis que le CICR prend en charge le paiement
des intérêts », explique Dragana Rankovic, déléguée du CICR
responsable des programmes d'assistance économique en Arménie.
Les personnes qui ont disparu dans le cadre du conflit du
Haut-Karabakh et les souffrances de leurs familles sont au centre de
l'action du CICR depuis 1992, lorsque l'institution a commencé à mener
des activités en Arménie. D'une part, le CICR soutient depuis
longtemps les efforts déployés par les autorités afin de faire la
lumière sur ce qu'il est advenu des personnes qui ont été portées
disparues pendant le conflit. D'autre part, l'institution vient en
aide aux familles des disparus, car lorsque des personnes comme Manvel
Khandilyan disparaissent, leurs proches sont confrontés à de grandes
difficultés administratives, financières et psychologiques.
CICR
dimanche 5 mai 2013,
Stéphane ©armenews.com
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