RELIGION
Avant la Pque orthodoxe, le « feu sacré » illumine le Saint-Sépulcre
de Jérusalem
Des foules de chrétiens orthodoxes ont participé à la traditionnelle
cérémonie du « feu sacré » de la Pque orthodoxe samedi 4 mai dans la
basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, en présence d'importantes
forces de police. Selon la police israélienne, des dizaines de
milliers de fidèles ont afflué au Saint-Sépulcre, où les évangiles
situent la crucifixion du Christ, sa mise au tombeau et sa
résurrection.
Les forces de sécurité israéliennes avaient installé des dizaines de
points de contrôle et barrières dans la Vieille ville, dans le secteur
à majorité arabe de la Ville sainte occupé et annexé par Israël,
forçant les croyants à faire la queue des heures durant. Moment fort
du christianisme oriental, ce rite millénaire -symbole d'éternité, de
paix et de renouveau - a été suivi dans une église comme chaque année
bondée, prise d'assaut par les pèlerins, en majorité d'Europe de l'Est
mais aussi de la communauté arabe orthodoxe de Terre sainte.
Comme le veut la tradition, qui remonte au moins au IVe siècle, le
patriarche orthodoxe grec, Theophilos III, est sorti de la basilique,
porteur d'un cierge allumé, sous les cris de « Axios » (« Il est digne
»). Au milieu de la liesse populaire, les pèlerins se sont pressés
pour recueillir la flamme qui, transmise de cierge en cierge, a
parcouru les ruelles de la Vieille ville.
Le « feu sacré » ou « feu nouveau » devait être ensuite porté en
procession à Bethléem (Cisjordanie), lieu de naissance de Jésus,
tandis qu'une autre flamme sera embarquée à bord d'un avion pour la
Grèce et les pays orthodoxes.
Le Saint-Sépulcre est géré par six Églises chrétiennes, les
grecs-orthodoxes, les catholiques de rite latin, les Arméniens
apostoliques, les Coptes égyptiens, les syriens-orthodoxes et les
Éthiopiens orthodoxes. Chacune des Églises contrôle une partie
soigneusement délimitée du btiment.
Les Pques de rite latin (catholique) ont été célébrées le 31 mars à
Jérusalem et Bethléem, suivant le calendrier grégorien. Mais dans un
souci oecuménique, les autres catholiques de Terre sainte, notamment à
Nazareth (nord d'Israël), marquent cette année, pour la première fois,
la fête pascale à la même date que les orthodoxes.
dimanche 5 mai 2013,
Stéphane ©armenews.com
Avant la Pque orthodoxe, le « feu sacré » illumine le Saint-Sépulcre
de Jérusalem
Des foules de chrétiens orthodoxes ont participé à la traditionnelle
cérémonie du « feu sacré » de la Pque orthodoxe samedi 4 mai dans la
basilique du Saint-Sépulcre à Jérusalem, en présence d'importantes
forces de police. Selon la police israélienne, des dizaines de
milliers de fidèles ont afflué au Saint-Sépulcre, où les évangiles
situent la crucifixion du Christ, sa mise au tombeau et sa
résurrection.
Les forces de sécurité israéliennes avaient installé des dizaines de
points de contrôle et barrières dans la Vieille ville, dans le secteur
à majorité arabe de la Ville sainte occupé et annexé par Israël,
forçant les croyants à faire la queue des heures durant. Moment fort
du christianisme oriental, ce rite millénaire -symbole d'éternité, de
paix et de renouveau - a été suivi dans une église comme chaque année
bondée, prise d'assaut par les pèlerins, en majorité d'Europe de l'Est
mais aussi de la communauté arabe orthodoxe de Terre sainte.
Comme le veut la tradition, qui remonte au moins au IVe siècle, le
patriarche orthodoxe grec, Theophilos III, est sorti de la basilique,
porteur d'un cierge allumé, sous les cris de « Axios » (« Il est digne
»). Au milieu de la liesse populaire, les pèlerins se sont pressés
pour recueillir la flamme qui, transmise de cierge en cierge, a
parcouru les ruelles de la Vieille ville.
Le « feu sacré » ou « feu nouveau » devait être ensuite porté en
procession à Bethléem (Cisjordanie), lieu de naissance de Jésus,
tandis qu'une autre flamme sera embarquée à bord d'un avion pour la
Grèce et les pays orthodoxes.
Le Saint-Sépulcre est géré par six Églises chrétiennes, les
grecs-orthodoxes, les catholiques de rite latin, les Arméniens
apostoliques, les Coptes égyptiens, les syriens-orthodoxes et les
Éthiopiens orthodoxes. Chacune des Églises contrôle une partie
soigneusement délimitée du btiment.
Les Pques de rite latin (catholique) ont été célébrées le 31 mars à
Jérusalem et Bethléem, suivant le calendrier grégorien. Mais dans un
souci oecuménique, les autres catholiques de Terre sainte, notamment à
Nazareth (nord d'Israël), marquent cette année, pour la première fois,
la fête pascale à la même date que les orthodoxes.
dimanche 5 mai 2013,
Stéphane ©armenews.com