GENOCIDE
Mai, mois de la commémoration du Génocide des tamouls par l'Etat Sri Lankais
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89728
Sous le couvert de la souveraineté, les gouvernements qui ont succédé
à la tête de l'Etat Sri Lankais ont commis des épurations ethniques et
des crimes contre l'humanité durant des décennies. Les pogroms
incessants et ciblant les tamouls en 1956,1958, 1962, 1974, 1977,
1978, 1981, 1983 et ceux plus récents en 2009, ont conduits plus deux
million de tamouls hors du Sri Lanka.
Près de quarte ans après la guerre civile au Sri Lanka, l'ONU a publié
un rapport accablant, achevé le 12 avril 2010 par des experts,
accusant Colombo de nombreuses violations des Droits de l'Homme.
En mai 2009, lors de l'offensive finale, le gouvernement Sri Lankais «
a déployé des moyens violents ». Il est, aujourd'hui, incriminé
d'avoir « bombardé systématiquement des hôpitaux, dénié une aide
humanitaire aux civils, violé des femmes tamoules et commis à
l'encontre de la population des violations des droits de l'homme à
l'intérieur comme à l'extérieur de la zone de conflit ».
Le panel d'experts, nommé par le secrétaire général de l'ONU, Monsieur
Ban Ki-Moon en juin 2010, composé de trois membres , Marzuki Darusman
de l'Indonésie, Yasmin Sooka de L'Afrique du Sud, et Steven Ratner des
Etats-Unis dénonce globalement les violations graves du droit
humanitaire et des droits internationaux commises par les deux
parties, dont certaines « s'apparentent à des crimes de guerre, voire
des crimes contre l'humanité ».
Le monde a connu des guerres depuis des siècles à cause de la soif de
pouvoir de certains dirigeants :
§ les Arméniens,
§ les peuples Juifs,
§ les musulmans de Bosnie, de Kosovo,
§ les Palestiniens,
§ les Cambodgiens,
§ les tutsi au Rwanda,
§ les Kurdes,
§ et plus récemment au 21ème siècle, le peuple Tamoul du Sri Lanka,
tous victimes de ces guerres.
L'ONU, a été créée après la seconde Guerre Mondiale, pour garantir la
paix et la sécurité dans le monde, tout en veillant au respect du
droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Cette institution a failli à
son devoir, en méconnaissant l'aspiration fondamentale du peuple
Tamoul, en particulier sa demande d'autodétermination, et en brillant
par son silence radical en 2009.
A l'approche du 18 mai, quarte ans après, les Tamouls appellent la
France, membre du conseil de sécurité, à exercer des pressions sur le
Sri Lanka pour rétablir la justice, que le peuple Tamoul retrouve sa
souveraineté perdu, et qu'il est impossible qu'à après un tel massacre
génocidaire et de haine qu'ils puissent jouir librement de leur droit
sans aucune oppression.
L'ONU a déclaré que plus de 40 000 tamouls ont été tués durant les
derniers jours de la guerre et selon les registres de l'agent
gouvernemental de Mullaitivu et de Kilinochchi, 429 059 personnes
étaient présents au début du mois d'octobre 2008 dans Vanni. Le
recensement mené par UN-OCHA, mis-à-jour le 10 juillet 2009, estime à
282 380 le nombre de personnes ayant quittés les régions de Vanni,
pour venir en zone contrôlé par l'Etat Sri Lankais.
Mea Culpa des Nations Unies `Les victimes des guerres civiles ne sont
pas toutes égales devant l'horreur de leur sort. Certaines peuvent au
moins se targuer d'être au c`ur de mouvements d'indignation et
protestation internationales qui conduisent comme en Libye, à des
interventions militaires. D'autres, comme en Palestine, sont l'objet
d'une surexposition médiatique à l'origine d'une mobilisation
d'organisations transnationales. Certains conflits, hasard de
l'histoire et de la géographie, restent en revanche oubliés du monde.
Véritable trou noir du droit d'ingérence et exemple de non-assistance
à population en danger, la guerre qui a opposé, au Sri Lanka, entre
2006 et 2009, le gouvernement à la rébellion séparatiste des Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE) a été marquée d'un silence
assourdissant de la communauté internationale qui pèse encore. Chose
rare, les Nations unies, dont l'une des missions principales est de
protéger les civils, a publié, mercredi 14 novembre, un rapport
provisoire aux allures de mea maxima culpa sur leur propre
indifférence.`
Extrait d'un article du journal LE MONDE (Source : LE MONDE GEO ET
POLITIQUE | 23.11.2012 à 14h48)
146 679 portés disparues, 90 000 veuves, 40 000 orphelins- 30 000 de
personnes handicapées. La communauté Tamoule cherche à enterrer et
faire le deuil de ces morts. Nous cherchons encore nous frères et
s`urs disparus.
Plus de 80 000 morts aux derniers jours de guerre selon Yasmin Sooka
d'Afrique de Sud et membres de Panel d'experts, et selon Frances
Harrison ancien journaliste de BBC, et pourtant les familles n'ont pu
faire leur deuil. Car « pour faire leur deuil, il est important que
les familles puissent avoir une cérémonie avec une tombe symbolique ».
Mais au Sri Lanka, le peuple Tamoul n'a aucun droit, et encore moins
ce travail de deuil et de mémoire, en raison des déclarations faites
par le gouvernement Sri Lankais de « zéro perte civile » durant la
dernière phase de la guerre.
Après le mea culpa de l'UNO (cf. extrait d'article du Monde ci-dessus)
sur le massacre des tamouls du Sri Lanka, nous demandons de la
communauté internationale de prendre ses responsabilités, et aux pays
soucieux de liberté et de démocratie d'agir en tant que membre de
l'ONU - en utilisant le droit à protéger (RP2) pour protéger le peuple
tamoul de l'extermination dans cette île du Sri Lanka. Et aussi nous
demandons à l'ONU d'interdire l'Etat terroriste du Sri Lanka (il
pratique le terrorisme au quotidien contre le peuple tamoul qui vit
sur cette île depuis plus de mille années, par des massacres, viols,
pogroms, tortures, séquestrations) de toutes représentations aux
instances internationales.
Nous avons le devoir d'honorer ceux qui ont donnés leur vie pour
sauvegarder les civilisations du monde, la liberté des hommes, et de
rappeler aux générations actuelles leurs souffrances et leurs
sacrifices.
Nous, la communauté tamoule de France, sommes intimement convaincus
que l'intérêt du peuple Tamoul est de parvenir à une solution
politique au conflit qui divise les populations habitant le Sri Lanka.
L'option militaire et son cortège d'atrocités ne permettront pas
d'établir sur le long terme les conditions d'une cohabitation
harmonieuse dans un cadre démocratique favorable au développement de
chacune et de chacun de ses habitants, Cingalaise et Tamoul sur leur
territoire respectives.
- Thiruchchothi
Président d'honneur de La Maison du Tamil Eelam
[email protected]
06 52 72 58 67
samedi 18 mai 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Mai, mois de la commémoration du Génocide des tamouls par l'Etat Sri Lankais
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89728
Sous le couvert de la souveraineté, les gouvernements qui ont succédé
à la tête de l'Etat Sri Lankais ont commis des épurations ethniques et
des crimes contre l'humanité durant des décennies. Les pogroms
incessants et ciblant les tamouls en 1956,1958, 1962, 1974, 1977,
1978, 1981, 1983 et ceux plus récents en 2009, ont conduits plus deux
million de tamouls hors du Sri Lanka.
Près de quarte ans après la guerre civile au Sri Lanka, l'ONU a publié
un rapport accablant, achevé le 12 avril 2010 par des experts,
accusant Colombo de nombreuses violations des Droits de l'Homme.
En mai 2009, lors de l'offensive finale, le gouvernement Sri Lankais «
a déployé des moyens violents ». Il est, aujourd'hui, incriminé
d'avoir « bombardé systématiquement des hôpitaux, dénié une aide
humanitaire aux civils, violé des femmes tamoules et commis à
l'encontre de la population des violations des droits de l'homme à
l'intérieur comme à l'extérieur de la zone de conflit ».
Le panel d'experts, nommé par le secrétaire général de l'ONU, Monsieur
Ban Ki-Moon en juin 2010, composé de trois membres , Marzuki Darusman
de l'Indonésie, Yasmin Sooka de L'Afrique du Sud, et Steven Ratner des
Etats-Unis dénonce globalement les violations graves du droit
humanitaire et des droits internationaux commises par les deux
parties, dont certaines « s'apparentent à des crimes de guerre, voire
des crimes contre l'humanité ».
Le monde a connu des guerres depuis des siècles à cause de la soif de
pouvoir de certains dirigeants :
§ les Arméniens,
§ les peuples Juifs,
§ les musulmans de Bosnie, de Kosovo,
§ les Palestiniens,
§ les Cambodgiens,
§ les tutsi au Rwanda,
§ les Kurdes,
§ et plus récemment au 21ème siècle, le peuple Tamoul du Sri Lanka,
tous victimes de ces guerres.
L'ONU, a été créée après la seconde Guerre Mondiale, pour garantir la
paix et la sécurité dans le monde, tout en veillant au respect du
droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. Cette institution a failli à
son devoir, en méconnaissant l'aspiration fondamentale du peuple
Tamoul, en particulier sa demande d'autodétermination, et en brillant
par son silence radical en 2009.
A l'approche du 18 mai, quarte ans après, les Tamouls appellent la
France, membre du conseil de sécurité, à exercer des pressions sur le
Sri Lanka pour rétablir la justice, que le peuple Tamoul retrouve sa
souveraineté perdu, et qu'il est impossible qu'à après un tel massacre
génocidaire et de haine qu'ils puissent jouir librement de leur droit
sans aucune oppression.
L'ONU a déclaré que plus de 40 000 tamouls ont été tués durant les
derniers jours de la guerre et selon les registres de l'agent
gouvernemental de Mullaitivu et de Kilinochchi, 429 059 personnes
étaient présents au début du mois d'octobre 2008 dans Vanni. Le
recensement mené par UN-OCHA, mis-à-jour le 10 juillet 2009, estime à
282 380 le nombre de personnes ayant quittés les régions de Vanni,
pour venir en zone contrôlé par l'Etat Sri Lankais.
Mea Culpa des Nations Unies `Les victimes des guerres civiles ne sont
pas toutes égales devant l'horreur de leur sort. Certaines peuvent au
moins se targuer d'être au c`ur de mouvements d'indignation et
protestation internationales qui conduisent comme en Libye, à des
interventions militaires. D'autres, comme en Palestine, sont l'objet
d'une surexposition médiatique à l'origine d'une mobilisation
d'organisations transnationales. Certains conflits, hasard de
l'histoire et de la géographie, restent en revanche oubliés du monde.
Véritable trou noir du droit d'ingérence et exemple de non-assistance
à population en danger, la guerre qui a opposé, au Sri Lanka, entre
2006 et 2009, le gouvernement à la rébellion séparatiste des Tigres de
libération de l'Eelam tamoul (LTTE) a été marquée d'un silence
assourdissant de la communauté internationale qui pèse encore. Chose
rare, les Nations unies, dont l'une des missions principales est de
protéger les civils, a publié, mercredi 14 novembre, un rapport
provisoire aux allures de mea maxima culpa sur leur propre
indifférence.`
Extrait d'un article du journal LE MONDE (Source : LE MONDE GEO ET
POLITIQUE | 23.11.2012 à 14h48)
146 679 portés disparues, 90 000 veuves, 40 000 orphelins- 30 000 de
personnes handicapées. La communauté Tamoule cherche à enterrer et
faire le deuil de ces morts. Nous cherchons encore nous frères et
s`urs disparus.
Plus de 80 000 morts aux derniers jours de guerre selon Yasmin Sooka
d'Afrique de Sud et membres de Panel d'experts, et selon Frances
Harrison ancien journaliste de BBC, et pourtant les familles n'ont pu
faire leur deuil. Car « pour faire leur deuil, il est important que
les familles puissent avoir une cérémonie avec une tombe symbolique ».
Mais au Sri Lanka, le peuple Tamoul n'a aucun droit, et encore moins
ce travail de deuil et de mémoire, en raison des déclarations faites
par le gouvernement Sri Lankais de « zéro perte civile » durant la
dernière phase de la guerre.
Après le mea culpa de l'UNO (cf. extrait d'article du Monde ci-dessus)
sur le massacre des tamouls du Sri Lanka, nous demandons de la
communauté internationale de prendre ses responsabilités, et aux pays
soucieux de liberté et de démocratie d'agir en tant que membre de
l'ONU - en utilisant le droit à protéger (RP2) pour protéger le peuple
tamoul de l'extermination dans cette île du Sri Lanka. Et aussi nous
demandons à l'ONU d'interdire l'Etat terroriste du Sri Lanka (il
pratique le terrorisme au quotidien contre le peuple tamoul qui vit
sur cette île depuis plus de mille années, par des massacres, viols,
pogroms, tortures, séquestrations) de toutes représentations aux
instances internationales.
Nous avons le devoir d'honorer ceux qui ont donnés leur vie pour
sauvegarder les civilisations du monde, la liberté des hommes, et de
rappeler aux générations actuelles leurs souffrances et leurs
sacrifices.
Nous, la communauté tamoule de France, sommes intimement convaincus
que l'intérêt du peuple Tamoul est de parvenir à une solution
politique au conflit qui divise les populations habitant le Sri Lanka.
L'option militaire et son cortège d'atrocités ne permettront pas
d'établir sur le long terme les conditions d'une cohabitation
harmonieuse dans un cadre démocratique favorable au développement de
chacune et de chacun de ses habitants, Cingalaise et Tamoul sur leur
territoire respectives.
- Thiruchchothi
Président d'honneur de La Maison du Tamil Eelam
[email protected]
06 52 72 58 67
samedi 18 mai 2013,
Stéphane ©armenews.com
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress