Agence France Presse
17 mai 2013 vendredi 8:29 PM GMT
Ligue 2 - Nantes: Der Zakarian réécrit l'Histoire
NANTES 17 mai 2013
Rappelé l'été dernier aux commandes de Nantes qui se morfondait en
Ligue 2 depuis quatre saisons, Michel Der Zakarian a de nouveau réussi
à faire remonter dans l'élite l'octuple champion de France, vendredi à
l'issue de la victoire face à Sedan (1-0).
L'entraîneur franco-arménien de 60 ans était déjà à la tête des
Canaris lors de la remontée en 2008, avant d'être débarqué après trois
journées de L1 la saison suivante.
Le grand mérite de l'ancien défenseur nantais, revenu dans la maison
jaune après une parenthèse de trois saisons à Clermont, aura été de
donner une cohésion à une équipe loin du peloton de tête les saisons
précédentes (15e en 2009-2010, 13e en 2010-2011 et 9e la saison
dernière).
"Ce qui fait plaisir, c'est de voir la cohésion au sein du groupe.
L'équipe est plus cohérente que les saisons précédentes", remarque
ainsi Romain Gaudin, porte-parole du plus bruyant groupe de
supporteurs, la Brigade Loire.
"C'est la première saison où je m'éclate autant, où je progresse
autant, où je sens que je sers à quelque chose dans une équipe. Je
suis vraiment content d'avoir rencontré cet homme-là (Der Zakarian)",
déclare de son côté le milieu Lucas Deaux.
"Dans le monde du foot, il y a beaucoup d'+enc...+, ce n'est pas un
mec qui en fait partie. Il est franc et droit. Quand il avait quelque
chose à me dire, il me l'a dit en face. Cela fait plaisir de savoir
qu'il n'aurait pour rien au monde échangé son groupe contre un autre",
ajoute-t-il.
Bloc compact
Der Zakarian a aussi su créer un climat apaisé autour du club,
échangeant régulièrement avec le volcanique président Waldemar Kita,
qui l'a de ce fait cette fois laissé travailler en toute tranquillité
avec un staff uni, au sein duquel le rôle du préparateur physique
Stéphane Wiertelak a été prépondérant.
Kita, en retrait, n'aura finalement élevé la voix qu'à une seule
reprise, au soir de la défaite à domicile contre Clermont (1-0), il y
a deux semaines, qui aurait pu hypothéquer les chances de montée.
Mais les Canaris ont immédiatement effacé ce faux-pas en allant
s'imposer à Caen (1-0), avec les ingrédients qui auront assaisonné
leur saison et sont imprégnés de la marque Der Zakarian, ancien
défenseur dur sur l'homme.
Le FCN, pénible à jouer et au style souvent éloigné du fameux jeu à la
nantaise, n'a ainsi pas toujours séduit.
Mais, très régulier puisque sur le podium depuis la 11e journée, il
s'est appuyé sur un bloc compact physique derrière un gardien (Rémy
Riou) et un axe central Djilobodji-Cichero très sécurisants: il
possède la meilleure défense de L2 (27 buts encaissés, à égalité avec
Caen).
Il a aussi pu compter sur un Bessat très précieux dans son couloir
gauche et un buteur, Djordjevic (18 buts), particulièrement décisif
durant la première partie de saison et qui a reçu au mercato hivernal
le renfort du Vénézuélien Aristeguieta (8 buts).
"Cela a été notre force: courir ensemble, défendre ensemble, se
projeter vite vers l'avant", résume le taiseux Der Zakarian.
Les Nantais sont surtout partis pour un long week-end de fête tous
ensemble, en communion avec un peuple jaune qui a toujours répondu
présent cette saison (trois affluences de plus de 35.000 spectateurs)
et qui attendait cette remontée depuis trop longtemps.
cor-nk/es
From: A. Papazian
17 mai 2013 vendredi 8:29 PM GMT
Ligue 2 - Nantes: Der Zakarian réécrit l'Histoire
NANTES 17 mai 2013
Rappelé l'été dernier aux commandes de Nantes qui se morfondait en
Ligue 2 depuis quatre saisons, Michel Der Zakarian a de nouveau réussi
à faire remonter dans l'élite l'octuple champion de France, vendredi à
l'issue de la victoire face à Sedan (1-0).
L'entraîneur franco-arménien de 60 ans était déjà à la tête des
Canaris lors de la remontée en 2008, avant d'être débarqué après trois
journées de L1 la saison suivante.
Le grand mérite de l'ancien défenseur nantais, revenu dans la maison
jaune après une parenthèse de trois saisons à Clermont, aura été de
donner une cohésion à une équipe loin du peloton de tête les saisons
précédentes (15e en 2009-2010, 13e en 2010-2011 et 9e la saison
dernière).
"Ce qui fait plaisir, c'est de voir la cohésion au sein du groupe.
L'équipe est plus cohérente que les saisons précédentes", remarque
ainsi Romain Gaudin, porte-parole du plus bruyant groupe de
supporteurs, la Brigade Loire.
"C'est la première saison où je m'éclate autant, où je progresse
autant, où je sens que je sers à quelque chose dans une équipe. Je
suis vraiment content d'avoir rencontré cet homme-là (Der Zakarian)",
déclare de son côté le milieu Lucas Deaux.
"Dans le monde du foot, il y a beaucoup d'+enc...+, ce n'est pas un
mec qui en fait partie. Il est franc et droit. Quand il avait quelque
chose à me dire, il me l'a dit en face. Cela fait plaisir de savoir
qu'il n'aurait pour rien au monde échangé son groupe contre un autre",
ajoute-t-il.
Bloc compact
Der Zakarian a aussi su créer un climat apaisé autour du club,
échangeant régulièrement avec le volcanique président Waldemar Kita,
qui l'a de ce fait cette fois laissé travailler en toute tranquillité
avec un staff uni, au sein duquel le rôle du préparateur physique
Stéphane Wiertelak a été prépondérant.
Kita, en retrait, n'aura finalement élevé la voix qu'à une seule
reprise, au soir de la défaite à domicile contre Clermont (1-0), il y
a deux semaines, qui aurait pu hypothéquer les chances de montée.
Mais les Canaris ont immédiatement effacé ce faux-pas en allant
s'imposer à Caen (1-0), avec les ingrédients qui auront assaisonné
leur saison et sont imprégnés de la marque Der Zakarian, ancien
défenseur dur sur l'homme.
Le FCN, pénible à jouer et au style souvent éloigné du fameux jeu à la
nantaise, n'a ainsi pas toujours séduit.
Mais, très régulier puisque sur le podium depuis la 11e journée, il
s'est appuyé sur un bloc compact physique derrière un gardien (Rémy
Riou) et un axe central Djilobodji-Cichero très sécurisants: il
possède la meilleure défense de L2 (27 buts encaissés, à égalité avec
Caen).
Il a aussi pu compter sur un Bessat très précieux dans son couloir
gauche et un buteur, Djordjevic (18 buts), particulièrement décisif
durant la première partie de saison et qui a reçu au mercato hivernal
le renfort du Vénézuélien Aristeguieta (8 buts).
"Cela a été notre force: courir ensemble, défendre ensemble, se
projeter vite vers l'avant", résume le taiseux Der Zakarian.
Les Nantais sont surtout partis pour un long week-end de fête tous
ensemble, en communion avec un peuple jaune qui a toujours répondu
présent cette saison (trois affluences de plus de 35.000 spectateurs)
et qui attendait cette remontée depuis trop longtemps.
cor-nk/es
From: A. Papazian