ARMENIE
Le gouvernement arménien s'engage à lutter contre le chômage et la pauvreté
Le gouvernement arménien, remanié depuis la reelection du président
Serge Sarkissian aux présidentielles du 18 février dernier, a pris des
engagements solennels pour réduire la pauvreté et lutter contre le
chômage, mais aussi renforcer l'Etat de droit dans un pays en proie à
une crise de confiance persistante en raison des soupçons de fraudes
et irrégularités qui entachent une fois encore le processus électoral.
Le gouvernement entend s'employer à rétablir la confiance des citoyens
arméniens en leurs autorités lors du nouveau mandat de cinq ans du
président Sarkissian et il l'a fait savoir en se soumettant à un vote
de confiance mardi 21 mai d'un Parlement il est vrai largement dominé
par le Parti républicain (HHK) du chef de l'Etat.
Le premier ministre Tigrane Sarkissian s'est adressé aux deputes de l'
Assemblée nationale pour presenter le plan quinquennal de son
gouvernement, en désignant ses priorités, notamment pour atteindre
certains objectifs concrets dans les domaines social et économique ;
il mise ainsi sur une croissance économique annuelle de 5 à 7 %, bien
plus optimiste donc que les prévisions des experts. Selon le programme
présenté par le gouvernement, une croissance continue se traduira par
la creation de plus de 100 000 nouveaux emplois, le doublement du
salaire minimum, et la réduction de la pauvreté, qu'il prévoit de
faire reculer d'au moins 8 % de 2013 à 2017. `Chacun doit savoir que
la pauvreté et le chômage ne sont pas une fatalité mais une difficulté
qui peut être surmontée par un travail de tous les jours », a déclaré
le chef du gouvernement.
Selon les chiffres officiels, la pauvreté affecterait actuellement 35
% de la population arménienne, alors qu'elle touchait 24% de la
population en 2008. Le gouvernement attribute cette progression
alarmante du nombre des Arméniens vivant en dessous du seuil official
de pauvreté aux effets de la crise financière et économique mondiale
de 2008-2009 qui avait plongé l'Arménie dans la récession. Dans son
discours, Tigrane Sarkissian a defendu le bilan du premier quinquennat
de Serge Sarkissian et du gouvernement qu'il continue à diriger,
vivement critiqué par l'opposition ; il s'est notamment félicité
d'avoir pu diversifier l'économie arménienne de telle sorte qu'elle
soit moins vulnérable aux contre-coups des crises internationales.
Le gouvernement a aussi renforcé les aides à l'agriculture, a amélioré
la qualité des services publics , en finançant notamment des
programmes `sans précédent' de rénovation des routes et autres
infrastructures, a ajouté le premier ministre. Le premier ministre a
présenté le programme de son gouvernement près de deux semaines après
que le président Sarkissian l'a reconduit à son poste ainsi que 15 de
ses 18 ministres. Le chef de l'Etat avait appelé à cette occasion le
gouvernement à obtenir au plus vite des résultats dans les domaines
économique et social, des résultats qui seraient `tangibles et
visibles pour chaque citoyen'. L
e programme du gouvernement prévoit aussi des `mesures concrètes en
vue de séparer le monde des affaires et le monde politique', de
renforcer l'indépendance de la justice, et de sanctionner les
atteintes aux droits de l'homme par une politique plus efficace des
autorités compétentes. Le premier ministre s'est engagé à contribuer à
la création d'un climat et d'une environnement plus sains, dans
lesquels ` les privilèges, les abus de pouvoirs, la corruption et le
sentiment d'être au-dessus des lois seraient répréhensibles pour tous
». `Oui, c'est une révolution - une révolution qui ne se déroule pas
dans la rue mais dans nos mentalités', a poursuivi T. Sarkissian,
ajoutant que son gouvernement était disposé à coopérer avec ses
opposants politiques dans cet objectif.
Une telle coopéeration ne semble pourtant pas d'actualité, la rue
restant pour l'heure le seul thétre de la révolution telle qu'elle
est envisagée par l'opposition, à commencer par le Congrès national
arménien de Levon Ter Petrossian, qui doute plus encore de la
possibilité de changer de régime par la voie des urnes après les
présidentielles du 18 février et les muncipales du 5 mai à Erevan.
Gagik Tsarukian et l'ensemble des députés de son Parti Arménie
prospère (BHK), la deuxième formation du Parlement, ont quitté le
Parlement quand T.Sarkissian a pris la parole, prenant ainsi un peu
plus encore leurs marques dans une oppostion dont ils ne se réclament
pas ouvertement.
Le premier ministre a aussi dû répondre à un déluge de questions
critiques formulées par les déptés de l'opposition encore présents
dans l'hémicycle. Il a été plus particulièrement interrogé au sujet de
l'augmentation attendue du prix du gaz russe livré à l'Arménie, qui
devraint frapper durement la plupart des foyers arméniens.
mardi 21 mai 2013,
Gari ©armenews.com
From: A. Papazian
Le gouvernement arménien s'engage à lutter contre le chômage et la pauvreté
Le gouvernement arménien, remanié depuis la reelection du président
Serge Sarkissian aux présidentielles du 18 février dernier, a pris des
engagements solennels pour réduire la pauvreté et lutter contre le
chômage, mais aussi renforcer l'Etat de droit dans un pays en proie à
une crise de confiance persistante en raison des soupçons de fraudes
et irrégularités qui entachent une fois encore le processus électoral.
Le gouvernement entend s'employer à rétablir la confiance des citoyens
arméniens en leurs autorités lors du nouveau mandat de cinq ans du
président Sarkissian et il l'a fait savoir en se soumettant à un vote
de confiance mardi 21 mai d'un Parlement il est vrai largement dominé
par le Parti républicain (HHK) du chef de l'Etat.
Le premier ministre Tigrane Sarkissian s'est adressé aux deputes de l'
Assemblée nationale pour presenter le plan quinquennal de son
gouvernement, en désignant ses priorités, notamment pour atteindre
certains objectifs concrets dans les domaines social et économique ;
il mise ainsi sur une croissance économique annuelle de 5 à 7 %, bien
plus optimiste donc que les prévisions des experts. Selon le programme
présenté par le gouvernement, une croissance continue se traduira par
la creation de plus de 100 000 nouveaux emplois, le doublement du
salaire minimum, et la réduction de la pauvreté, qu'il prévoit de
faire reculer d'au moins 8 % de 2013 à 2017. `Chacun doit savoir que
la pauvreté et le chômage ne sont pas une fatalité mais une difficulté
qui peut être surmontée par un travail de tous les jours », a déclaré
le chef du gouvernement.
Selon les chiffres officiels, la pauvreté affecterait actuellement 35
% de la population arménienne, alors qu'elle touchait 24% de la
population en 2008. Le gouvernement attribute cette progression
alarmante du nombre des Arméniens vivant en dessous du seuil official
de pauvreté aux effets de la crise financière et économique mondiale
de 2008-2009 qui avait plongé l'Arménie dans la récession. Dans son
discours, Tigrane Sarkissian a defendu le bilan du premier quinquennat
de Serge Sarkissian et du gouvernement qu'il continue à diriger,
vivement critiqué par l'opposition ; il s'est notamment félicité
d'avoir pu diversifier l'économie arménienne de telle sorte qu'elle
soit moins vulnérable aux contre-coups des crises internationales.
Le gouvernement a aussi renforcé les aides à l'agriculture, a amélioré
la qualité des services publics , en finançant notamment des
programmes `sans précédent' de rénovation des routes et autres
infrastructures, a ajouté le premier ministre. Le premier ministre a
présenté le programme de son gouvernement près de deux semaines après
que le président Sarkissian l'a reconduit à son poste ainsi que 15 de
ses 18 ministres. Le chef de l'Etat avait appelé à cette occasion le
gouvernement à obtenir au plus vite des résultats dans les domaines
économique et social, des résultats qui seraient `tangibles et
visibles pour chaque citoyen'. L
e programme du gouvernement prévoit aussi des `mesures concrètes en
vue de séparer le monde des affaires et le monde politique', de
renforcer l'indépendance de la justice, et de sanctionner les
atteintes aux droits de l'homme par une politique plus efficace des
autorités compétentes. Le premier ministre s'est engagé à contribuer à
la création d'un climat et d'une environnement plus sains, dans
lesquels ` les privilèges, les abus de pouvoirs, la corruption et le
sentiment d'être au-dessus des lois seraient répréhensibles pour tous
». `Oui, c'est une révolution - une révolution qui ne se déroule pas
dans la rue mais dans nos mentalités', a poursuivi T. Sarkissian,
ajoutant que son gouvernement était disposé à coopérer avec ses
opposants politiques dans cet objectif.
Une telle coopéeration ne semble pourtant pas d'actualité, la rue
restant pour l'heure le seul thétre de la révolution telle qu'elle
est envisagée par l'opposition, à commencer par le Congrès national
arménien de Levon Ter Petrossian, qui doute plus encore de la
possibilité de changer de régime par la voie des urnes après les
présidentielles du 18 février et les muncipales du 5 mai à Erevan.
Gagik Tsarukian et l'ensemble des députés de son Parti Arménie
prospère (BHK), la deuxième formation du Parlement, ont quitté le
Parlement quand T.Sarkissian a pris la parole, prenant ainsi un peu
plus encore leurs marques dans une oppostion dont ils ne se réclament
pas ouvertement.
Le premier ministre a aussi dû répondre à un déluge de questions
critiques formulées par les déptés de l'opposition encore présents
dans l'hémicycle. Il a été plus particulièrement interrogé au sujet de
l'augmentation attendue du prix du gaz russe livré à l'Arménie, qui
devraint frapper durement la plupart des foyers arméniens.
mardi 21 mai 2013,
Gari ©armenews.com
From: A. Papazian