ARMENIE
La nouvelle enquête sur les évènements de 2008 bloquée par le parti au pouvoir
Dans un volte-face condamné par l'opposition, le Parti républicain
d'Arménie au pouvoir (HHK) a bloqué le lancement d'une nouvelle
enquête parlementaire sur les violences meurtrières poste-élection de
2008 à Erevan.
La majorité du HHK à l'Assemblée nationale déjoué le passage d'un
projet de loi rédigé par le Congrès national arménien (HAK), quelques
semaines après avoir conclu un accord sur la question avec le HAK et
d'autres forces de l'opposition.
Le HAK a exigé l'automne dernier la création d'une commission
parlementaire ad hoc qui ferait une enquête approfondie sur les
affrontements de mars 2008 entre les forces de sécurité et des membres
de l'opposition, qui a fait dix morts. Des leaders de la majorité du
Parlement avaient dit qu'ils allaient soutenir la nouvelle enquête si
le HAK acceptait de reporter son lancement en 2013 qu'après le scrutin
présidentiel de février.
Le HAK a accepté cette proposition et plusieurs autres conditions
fixées par le parti du président Serge Sarkissian et la commission
parlementaire des affaires juridiques avait approuver à l'unanimité le
projet de loi de l'opposition le 14 mars. Mais le HHK a durci sa
position dans les semaines suivantes, en disant que la commission ne
doit pas être autorisé à interroger des hauts fonctionnaires de la
force publique impliqués dans l'enquête criminelle officielle sur les
troubles meurtriers.
« Ils nous ont assuré au début, au niveau de l'enceinte de l'Assemblée
nationale et en séance plénière, qu'ils étaient en faveur de la
formation de cette commission » a déclaré Gagik Jahangirian, un député
du HAK qui a rédigé le projet de loi. « Qu'est ce qui a fait changer
leur position ? Je pense que les inquiétudes des organes répressifs et
des fonctionnaires ont été transférés à l'Assemblée nationale par le
pouvoir exécutif. Ils confinent la majorité du parlement dans
certaines limites, à la suite de quoi cette position [du HHK] a changé
».
Galust Sahakian, le leader parlementaire du HHK, a rejeté les
critiques, affirmant que les enquêteurs ne sont pas légalement tenus
de répondre aux questions des législateurs et auraient repoussé et
donc embarrassés la commission. Gagik Jahangirian a rejeté cette
explication, affirmant que la commission demandée par le HAK n'aurait
pas plus de pouvoirs qu'un organe similaire qui a été mis en place par
la majorité du HHK fin 2008.
Cette commission parlementaire, boycotté par l'opposition, a conclu en
Septembre 2009 que l'usage de la force contre les partisans du chef du
HAK Levon Ter-Petrossian, qui se sont barricadés dans le centre de
Erevan, était « en grande légitime et adéquate ». Elle a dit qu'il y
avait quelques cas isolés d'un usage excessif de la force par les
forces de sécurité.
Le HAK a écarté cette conclusion à l'époque, en disant que cela
faisait partie d'un plan du gouvernement de dissimuler ce qui ont été
les pires violences de la rue dans l'histoire de l'Arménie.
Les autorités arméniennes affirment que la violence résulte de la
tentative de levon Ter-Petrosian de prendre par la force le pouvoir à
la suite de l'élection présidentielle de 2008 dans laquelle il était
le principal candidat de l'opposition. Levon Ter-Petrosian et ses
partenaires affirment cependant, que les autorités ont délibérément
utilisé la force pour faire respecter les résultats de la flagrant
fraude électorale.
vendredi 24 mai 2013,
Stéphane ©armenews.com
La nouvelle enquête sur les évènements de 2008 bloquée par le parti au pouvoir
Dans un volte-face condamné par l'opposition, le Parti républicain
d'Arménie au pouvoir (HHK) a bloqué le lancement d'une nouvelle
enquête parlementaire sur les violences meurtrières poste-élection de
2008 à Erevan.
La majorité du HHK à l'Assemblée nationale déjoué le passage d'un
projet de loi rédigé par le Congrès national arménien (HAK), quelques
semaines après avoir conclu un accord sur la question avec le HAK et
d'autres forces de l'opposition.
Le HAK a exigé l'automne dernier la création d'une commission
parlementaire ad hoc qui ferait une enquête approfondie sur les
affrontements de mars 2008 entre les forces de sécurité et des membres
de l'opposition, qui a fait dix morts. Des leaders de la majorité du
Parlement avaient dit qu'ils allaient soutenir la nouvelle enquête si
le HAK acceptait de reporter son lancement en 2013 qu'après le scrutin
présidentiel de février.
Le HAK a accepté cette proposition et plusieurs autres conditions
fixées par le parti du président Serge Sarkissian et la commission
parlementaire des affaires juridiques avait approuver à l'unanimité le
projet de loi de l'opposition le 14 mars. Mais le HHK a durci sa
position dans les semaines suivantes, en disant que la commission ne
doit pas être autorisé à interroger des hauts fonctionnaires de la
force publique impliqués dans l'enquête criminelle officielle sur les
troubles meurtriers.
« Ils nous ont assuré au début, au niveau de l'enceinte de l'Assemblée
nationale et en séance plénière, qu'ils étaient en faveur de la
formation de cette commission » a déclaré Gagik Jahangirian, un député
du HAK qui a rédigé le projet de loi. « Qu'est ce qui a fait changer
leur position ? Je pense que les inquiétudes des organes répressifs et
des fonctionnaires ont été transférés à l'Assemblée nationale par le
pouvoir exécutif. Ils confinent la majorité du parlement dans
certaines limites, à la suite de quoi cette position [du HHK] a changé
».
Galust Sahakian, le leader parlementaire du HHK, a rejeté les
critiques, affirmant que les enquêteurs ne sont pas légalement tenus
de répondre aux questions des législateurs et auraient repoussé et
donc embarrassés la commission. Gagik Jahangirian a rejeté cette
explication, affirmant que la commission demandée par le HAK n'aurait
pas plus de pouvoirs qu'un organe similaire qui a été mis en place par
la majorité du HHK fin 2008.
Cette commission parlementaire, boycotté par l'opposition, a conclu en
Septembre 2009 que l'usage de la force contre les partisans du chef du
HAK Levon Ter-Petrossian, qui se sont barricadés dans le centre de
Erevan, était « en grande légitime et adéquate ». Elle a dit qu'il y
avait quelques cas isolés d'un usage excessif de la force par les
forces de sécurité.
Le HAK a écarté cette conclusion à l'époque, en disant que cela
faisait partie d'un plan du gouvernement de dissimuler ce qui ont été
les pires violences de la rue dans l'histoire de l'Arménie.
Les autorités arméniennes affirment que la violence résulte de la
tentative de levon Ter-Petrosian de prendre par la force le pouvoir à
la suite de l'élection présidentielle de 2008 dans laquelle il était
le principal candidat de l'opposition. Levon Ter-Petrosian et ses
partenaires affirment cependant, que les autorités ont délibérément
utilisé la force pour faire respecter les résultats de la flagrant
fraude électorale.
vendredi 24 mai 2013,
Stéphane ©armenews.com