diplomatie-UE
Van Rompuy veut revigorer le processus d'adhésion de la Turquie à l'UE
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89935
(AFP) - Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a
déclaré, jeudi, à l'occasion de sa première visite à Ankara, vouloir
`revigorer` le processus d'adhésion moribond de la Turquie à l'Union
européenne.
`Notre objectif mutuel est de donner un nouvel élan au processus
d'adhésion de la Turquie`, a dit M. Van Rompuy lors d'une conférence
de presse avec le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
`Nous voulons revigorer nos relations dans tous les domaines et sur
les sujets relatif au processus d'accession de la Turquie` à l'Union,
a précisé le président de l'UE.
Le dirigeant européen a en outre salué les réformes entreprises par le
gouvernement islamo-conservateur turc, notamment dans le domaine des
droits de l'Homme, et soutenu le processus de paix engagé avec le
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) pour mettre un terme au
conflit kurde qui perdure depuis 1984.
`Vous pouvez compter sur notre appui`, a souligné M. Van Rompuy.
M. Erdogan a pour sa part rappelé que 2013 consacrait le 50e
anniversaire des accords d'Ankara établissant une association entre la
Turquie et l'Europe et défendu la candidature de son pays à l'entrée
dans l'UE.
`Nous ne voulons pas seulement entrer dans l'Union pour nos propres
intérêts mais aussi pour y apporter notre contribution`, a-t-il
insisté, louant la bonne santé économique de la Turquie, 17ème
économie mondiale.
`Nous ne serons pas un fardeau` pour l'Europe, a plaidé M. Erdogan.
La Turquie a entamé en 2005 des négociations en vue de rejoindre l'UE.
Mais les pourparlers patinent en raison de l'hostilité de pays
européens comme la France et l'Allemagne à sa pleine adhésion mais
aussi de blocages d'Ankara, liés à la question de Chypre dont les
troupes turques occupent depuis 1974 la partie nord.
Paris a ouvert la voie à un déblocage début février en annonçant la
levée de son veto sur un des cinq chapitres de discussion bloqués par
l'ancien président Nicolas Sarkozy, hostile à l'entrée de la Turquie
dans l'UE.
Lors de son déplacement, Herman Von Rompuy s'est également entretenu
avec le chef de l'Etat turc Abdullah Gül et des responsables
politiques au Parlement turc.
samedi 25 mai 2013,
Stéphane ©armenews.com
Van Rompuy veut revigorer le processus d'adhésion de la Turquie à l'UE
http://www.armenews.com/article.php3?id_article=89935
(AFP) - Le président du Conseil européen, Herman Van Rompuy, a
déclaré, jeudi, à l'occasion de sa première visite à Ankara, vouloir
`revigorer` le processus d'adhésion moribond de la Turquie à l'Union
européenne.
`Notre objectif mutuel est de donner un nouvel élan au processus
d'adhésion de la Turquie`, a dit M. Van Rompuy lors d'une conférence
de presse avec le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.
`Nous voulons revigorer nos relations dans tous les domaines et sur
les sujets relatif au processus d'accession de la Turquie` à l'Union,
a précisé le président de l'UE.
Le dirigeant européen a en outre salué les réformes entreprises par le
gouvernement islamo-conservateur turc, notamment dans le domaine des
droits de l'Homme, et soutenu le processus de paix engagé avec le
Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) pour mettre un terme au
conflit kurde qui perdure depuis 1984.
`Vous pouvez compter sur notre appui`, a souligné M. Van Rompuy.
M. Erdogan a pour sa part rappelé que 2013 consacrait le 50e
anniversaire des accords d'Ankara établissant une association entre la
Turquie et l'Europe et défendu la candidature de son pays à l'entrée
dans l'UE.
`Nous ne voulons pas seulement entrer dans l'Union pour nos propres
intérêts mais aussi pour y apporter notre contribution`, a-t-il
insisté, louant la bonne santé économique de la Turquie, 17ème
économie mondiale.
`Nous ne serons pas un fardeau` pour l'Europe, a plaidé M. Erdogan.
La Turquie a entamé en 2005 des négociations en vue de rejoindre l'UE.
Mais les pourparlers patinent en raison de l'hostilité de pays
européens comme la France et l'Allemagne à sa pleine adhésion mais
aussi de blocages d'Ankara, liés à la question de Chypre dont les
troupes turques occupent depuis 1974 la partie nord.
Paris a ouvert la voie à un déblocage début février en annonçant la
levée de son veto sur un des cinq chapitres de discussion bloqués par
l'ancien président Nicolas Sarkozy, hostile à l'entrée de la Turquie
dans l'UE.
Lors de son déplacement, Herman Von Rompuy s'est également entretenu
avec le chef de l'Etat turc Abdullah Gül et des responsables
politiques au Parlement turc.
samedi 25 mai 2013,
Stéphane ©armenews.com