L'Yonne Républicaine, France
Mardi 21 Mai 2013
Nord Edition; Sud Edition
Der Zakarian réécrit l'Histoire
ENCART: Rappelé l'été dernier aux commandes de Nantes qui se
morfondait en L2 depuis quatre saisons, Michel Der Zakarian a de
nouveau réussi à faire remonter dans l'élite l'octuple champion de
France, vendredi à l'issue de la victoire face à Sedan (1-0).
L'entraîneur franco-arménien de 50 ans était déjà à la tête des
Canaris lors de la remontée en 2008, avant d'être débarqué après trois
journées de L1 la saison suivante.
Le grand mérite de l'ancien défenseur nantais, revenu dans la maison
jaune après une parenthèse de trois saisons à Clermont, aura été de
donner une cohésion à une équipe loin du peloton de tête les saisons
précédentes (15e en 2009-2010, 13e en 2010-2011 et 9e l'an passé).
« C'est la première saison où je m'éclate autant, où je progresse
autant. Je suis content d'avoir rencontré cet homme-là (Der Zakarian)
», déclare le milieu Lucas Deaux. « Il est franc et droit. Quand il
avait quelque chose à me dire, il me l'a dit en face. »
Der Zakarian a aussi su créer un climat apaisé autour du club,
échangeant régulièrement avec le volcanique président Waldemar Kita,
qui l'a de ce fait cette fois laissé travailler en toute tranquillité
avec un staff uni, au sein duquel le rôle du préparateur physique
Stéphane Wiertelak a été prépondérant. Kita, en retrait, n'aura
finalement élevé la voix qu'à une seule reprise, au soir de la défaite
à domicile contre Clermont (1-0), il y a deux semaines, qui aurait pu
hypothéquer les chances de montée.
Mais les Canaris ont immédiatement effacé ce faux-pas en allant
s'imposer à Caen (1-0), avec les ingrédients qui auront assaisonné
leur saison et sont imprégnés de la marque Der Zakarian.
Le FCN, pénible à jouer et au style souvent éloigné du fameux jeu à la
nantaise, n'a ainsi pas toujours séduit. Mais, très régulier puisque
sur le podium depuis la 11e journée, il s'est appuyé sur un bloc
compact physique derrière un gardien (Rémy Riou) et un axe central
Djilobodji-Cichero très sécurisants : il possède d'ailleurs la
meilleure défense de L2 (27 buts encaissés).
Mardi 21 Mai 2013
Nord Edition; Sud Edition
Der Zakarian réécrit l'Histoire
ENCART: Rappelé l'été dernier aux commandes de Nantes qui se
morfondait en L2 depuis quatre saisons, Michel Der Zakarian a de
nouveau réussi à faire remonter dans l'élite l'octuple champion de
France, vendredi à l'issue de la victoire face à Sedan (1-0).
L'entraîneur franco-arménien de 50 ans était déjà à la tête des
Canaris lors de la remontée en 2008, avant d'être débarqué après trois
journées de L1 la saison suivante.
Le grand mérite de l'ancien défenseur nantais, revenu dans la maison
jaune après une parenthèse de trois saisons à Clermont, aura été de
donner une cohésion à une équipe loin du peloton de tête les saisons
précédentes (15e en 2009-2010, 13e en 2010-2011 et 9e l'an passé).
« C'est la première saison où je m'éclate autant, où je progresse
autant. Je suis content d'avoir rencontré cet homme-là (Der Zakarian)
», déclare le milieu Lucas Deaux. « Il est franc et droit. Quand il
avait quelque chose à me dire, il me l'a dit en face. »
Der Zakarian a aussi su créer un climat apaisé autour du club,
échangeant régulièrement avec le volcanique président Waldemar Kita,
qui l'a de ce fait cette fois laissé travailler en toute tranquillité
avec un staff uni, au sein duquel le rôle du préparateur physique
Stéphane Wiertelak a été prépondérant. Kita, en retrait, n'aura
finalement élevé la voix qu'à une seule reprise, au soir de la défaite
à domicile contre Clermont (1-0), il y a deux semaines, qui aurait pu
hypothéquer les chances de montée.
Mais les Canaris ont immédiatement effacé ce faux-pas en allant
s'imposer à Caen (1-0), avec les ingrédients qui auront assaisonné
leur saison et sont imprégnés de la marque Der Zakarian.
Le FCN, pénible à jouer et au style souvent éloigné du fameux jeu à la
nantaise, n'a ainsi pas toujours séduit. Mais, très régulier puisque
sur le podium depuis la 11e journée, il s'est appuyé sur un bloc
compact physique derrière un gardien (Rémy Riou) et un axe central
Djilobodji-Cichero très sécurisants : il possède d'ailleurs la
meilleure défense de L2 (27 buts encaissés).