El-Moudjahid, Algérie
27 mai 2013
Conférence conjointe de Hranush Hakobyan et Belkacem Sahli, chargés
des communautés établies à l'étranger : L'Arménie, un partenaire
privilégié pour l'Algérie
Belkacem Sahli, secrétaire d'État, chargé de la Communauté nationale
établie à l'étranger a, relevé l'«importance» qu'accordent les
pouvoirs publics algériens à la diaspora, devenue une «ressource
inestimable».
Belkacem Sahli, secrétaire d'État, chargé de la Communauté nationale
établie à l'étranger a, relevé l'«importance» qu'accordent les
pouvoirs publics algériens à la diaspora, devenue une «ressource
inestimable». «Avec l'Algérie, notre pays compte établir un programme
commun pour nos communautés établies à l'étranger». C'est par ces
termes que s'est exprimée, hier, Hranush Hakobyan, ministre arménienne
de la Diaspora, lors d'une conférence de presse conjointe tenue au
département des Affaires étrangères. A travers le «partage
d'expériences», ce plan d'action envisagé «impulsera une nouvelle
dynamique aux relations bilatérales». Le potentiel «existe d'une part
comme de l'autre» a-t-elle estimé. Outre ces échanges
institutionnels, les peuples des deux diasporas, dira-t-elle,
«tisseront des liens pour préserver nos cultures, langue et
civilisations». En termes de chiffres, Mme Hakobyan a fait savoir que
7 millions d'Arméniens, soit le double de la population locale, sont
établis à travers les quatre coins du monde. Si le pays de l'Arche est
né, il y a 22 ans suite à la chute de l'ex-URSS, «la diaspora
arménienne à une histoire de plus de 100 ans». Une expérience qui fera
d'elle un partenaire privilégié pour l'Algérie.
De con côté, Belkacem Sahli, secrétaire d'État, chargé de la
Communauté nationale établie à l'étranger a, d'emblée, relevé l'
«importance» qu'accordent les pouvoirs publics à la diaspora, devenue
une «ressource inestimable». Du côté Algérie, une «attention
particulière est accordée aux expériences des pays frères. De tous
ceux qu'on a vus, l'Arménie, dont les deux tiers de sa population
vivent à l'étranger, est le meilleur exemple à suivre pour mieux gérer
notre communauté établie à l'étranger».
Au terme des entretiens que les deux homologues se sont échangés, il a
été question des «préoccupations socio-économiques des deux diasporas»
et leur «contribution dans le développement économique et la création
des richesses au niveau de leur pays d'origine». Pendant plus d'une
heure, Mme Hakobyan et M. Sahli ont passé en revue des sujets tels que
le «découpage administratif des consulats», l'«assouplissement des
procédures pour l'obtention des visas», la «participation politique
des enfants établis à l'étranger».
A ce titre, le secrétaire d'État affirme que l'Algérie est «parmi les
rares pays qui accordent tant d'intérêt à leur communauté». Les riches
entretiens ont, également touché, à la «réalité d'adhésion»,
notamment, dit-il, suite à l'amplification du «phénomène du racisme»,
et les conséquences «néfastes» de la crise financière mondiale.
Plaidoyer pour la reconnaissance du vocable, « diaspora »
L'Algérie et l'Arménie, déterminées à aller de l'avant ensemble,
participeront à deux rencontres internationales. La première, qui
débattra de la réalité des communautés à travers le monde, sera
organisée par la France le 17 juin prochain tandis que la seconde aura
lieu une journée plus tard à Genève, à l'appel de l'Organisation
mondiale de l'immigration. «On parlera de la manière à gérer les
problèmes, notamment, des deux communautés se trouvant dans des pays
de guerre», nous apprend l'hôte d'Alger, citant au passage la Syrie et
l'Irak où vivent 20.000 Arméniens. Et d'ajouter : l'Arménie a une
communauté importante à l'étranger, cela est le résultat de la
mondialisation, des guerres, des migrations ainsi que du manque
d'emploi». A Genève, appuie-t-elle, «les deux pays défendront une
cause commune : la reconnaissance, au sens large du terme, du vocable
diaspora. Les droits et devoirs des communautés établies à l'étranger,
doivent être bien définis.» Quant à M. Sahli, il a insisté sur la
«nécessité d'impliquer les immigrés dans la stabilité des pays d'où
ils viennent». Et de poursuivre que la diaspora arménienne est
tellement bien organisée qu' «on est en train de penser au clonage de
cette expérience». Ce pays d'Europe, explique M. Salhi en guise
d'arguments, dispose d'un ministère autonome et d'une agence qui prend
en charge la diaspora. Reprenant la parole, son homologue met en avant
l'«efficacité de la politique de l'Etat algérien en faveur de ses
enfants vivant dans d'autres pays».
Fouad Irnatene
------------------------
Diaspora algérienne en Syrie
« La minorité restante sera vite intégrée dans la vie
socio-économique du pays »
Au cours des débats, M. Salhi, secrétaire d'État, chargé de la
Communauté nationale établie à l'étranger, a affirmé, à propos de la
communauté nationale établie en Syrie, que l'«Etat a le devoir de
protéger ses citoyens là où ils se trouvent». A travers tous les pays
de la région, à l'image de la Tunisie et la Syrie, où l'insécurité a
régné, l'Algérie, explique-t-il, «a procédé dans l'immédiat à la
constitution de cellules de suivi». Dans le même ordre d'idées, M.
Salhi se félicite du fait que la plupart des Algériens vivant en
Syrie, ont «rejoint leur pays». Quant à ceux qui y restent, «notre
gouvernement suit au quotidien leur situation et ce, en dépit des
conditions de travail laborieuses dans lesquelles exercent nos
consulats». Pour les rapatrier dans les meilleurs délais, les
autorités locales, poursuit M. Salhi, «ont décidé d'offrir à cette
minorité un soutien financier ainsi que des facilitations pour
l'acquisition des billets aux fins de les intégrer dans la vie
socio-économique du pays».
A propos des prisonniers Algériens en Irak
« L'Algérie demande leur libération »
Interrogé sur le sort des prisonniers algériens incarcérés en Irak,
Belkacem Sahli, a fait part des «contacts multiples» avec les
autorités irakiennes. Suite à cela, une délégation a été envoyée pour,
d'une part, s'enquérir de situation dont laquelle se trouve nos
prisonniers mais aussi l'état des geôles irakiennes.
Affirmant que les jugements prononcés à l'encontre de nos concitoyens
«sont soumis au Droit international», il ajoute que «le gouvernement
algérien a, également, traité la possibilité de leur libération».
A cet effet, «une demande officielle a été adressée aux autorités
irakiennes, lesquelles, semble-t-il, sont compréhensibles».
A présent, «nous sommes en train d'attendre la réponse définitive».
A propos des haragas disparus en Tunisie, M. Sahli assure que «les
mesures consulaires se poursuivent pour les retrouver».
F. I.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/41723
27 mai 2013
Conférence conjointe de Hranush Hakobyan et Belkacem Sahli, chargés
des communautés établies à l'étranger : L'Arménie, un partenaire
privilégié pour l'Algérie
Belkacem Sahli, secrétaire d'État, chargé de la Communauté nationale
établie à l'étranger a, relevé l'«importance» qu'accordent les
pouvoirs publics algériens à la diaspora, devenue une «ressource
inestimable».
Belkacem Sahli, secrétaire d'État, chargé de la Communauté nationale
établie à l'étranger a, relevé l'«importance» qu'accordent les
pouvoirs publics algériens à la diaspora, devenue une «ressource
inestimable». «Avec l'Algérie, notre pays compte établir un programme
commun pour nos communautés établies à l'étranger». C'est par ces
termes que s'est exprimée, hier, Hranush Hakobyan, ministre arménienne
de la Diaspora, lors d'une conférence de presse conjointe tenue au
département des Affaires étrangères. A travers le «partage
d'expériences», ce plan d'action envisagé «impulsera une nouvelle
dynamique aux relations bilatérales». Le potentiel «existe d'une part
comme de l'autre» a-t-elle estimé. Outre ces échanges
institutionnels, les peuples des deux diasporas, dira-t-elle,
«tisseront des liens pour préserver nos cultures, langue et
civilisations». En termes de chiffres, Mme Hakobyan a fait savoir que
7 millions d'Arméniens, soit le double de la population locale, sont
établis à travers les quatre coins du monde. Si le pays de l'Arche est
né, il y a 22 ans suite à la chute de l'ex-URSS, «la diaspora
arménienne à une histoire de plus de 100 ans». Une expérience qui fera
d'elle un partenaire privilégié pour l'Algérie.
De con côté, Belkacem Sahli, secrétaire d'État, chargé de la
Communauté nationale établie à l'étranger a, d'emblée, relevé l'
«importance» qu'accordent les pouvoirs publics à la diaspora, devenue
une «ressource inestimable». Du côté Algérie, une «attention
particulière est accordée aux expériences des pays frères. De tous
ceux qu'on a vus, l'Arménie, dont les deux tiers de sa population
vivent à l'étranger, est le meilleur exemple à suivre pour mieux gérer
notre communauté établie à l'étranger».
Au terme des entretiens que les deux homologues se sont échangés, il a
été question des «préoccupations socio-économiques des deux diasporas»
et leur «contribution dans le développement économique et la création
des richesses au niveau de leur pays d'origine». Pendant plus d'une
heure, Mme Hakobyan et M. Sahli ont passé en revue des sujets tels que
le «découpage administratif des consulats», l'«assouplissement des
procédures pour l'obtention des visas», la «participation politique
des enfants établis à l'étranger».
A ce titre, le secrétaire d'État affirme que l'Algérie est «parmi les
rares pays qui accordent tant d'intérêt à leur communauté». Les riches
entretiens ont, également touché, à la «réalité d'adhésion»,
notamment, dit-il, suite à l'amplification du «phénomène du racisme»,
et les conséquences «néfastes» de la crise financière mondiale.
Plaidoyer pour la reconnaissance du vocable, « diaspora »
L'Algérie et l'Arménie, déterminées à aller de l'avant ensemble,
participeront à deux rencontres internationales. La première, qui
débattra de la réalité des communautés à travers le monde, sera
organisée par la France le 17 juin prochain tandis que la seconde aura
lieu une journée plus tard à Genève, à l'appel de l'Organisation
mondiale de l'immigration. «On parlera de la manière à gérer les
problèmes, notamment, des deux communautés se trouvant dans des pays
de guerre», nous apprend l'hôte d'Alger, citant au passage la Syrie et
l'Irak où vivent 20.000 Arméniens. Et d'ajouter : l'Arménie a une
communauté importante à l'étranger, cela est le résultat de la
mondialisation, des guerres, des migrations ainsi que du manque
d'emploi». A Genève, appuie-t-elle, «les deux pays défendront une
cause commune : la reconnaissance, au sens large du terme, du vocable
diaspora. Les droits et devoirs des communautés établies à l'étranger,
doivent être bien définis.» Quant à M. Sahli, il a insisté sur la
«nécessité d'impliquer les immigrés dans la stabilité des pays d'où
ils viennent». Et de poursuivre que la diaspora arménienne est
tellement bien organisée qu' «on est en train de penser au clonage de
cette expérience». Ce pays d'Europe, explique M. Salhi en guise
d'arguments, dispose d'un ministère autonome et d'une agence qui prend
en charge la diaspora. Reprenant la parole, son homologue met en avant
l'«efficacité de la politique de l'Etat algérien en faveur de ses
enfants vivant dans d'autres pays».
Fouad Irnatene
------------------------
Diaspora algérienne en Syrie
« La minorité restante sera vite intégrée dans la vie
socio-économique du pays »
Au cours des débats, M. Salhi, secrétaire d'État, chargé de la
Communauté nationale établie à l'étranger, a affirmé, à propos de la
communauté nationale établie en Syrie, que l'«Etat a le devoir de
protéger ses citoyens là où ils se trouvent». A travers tous les pays
de la région, à l'image de la Tunisie et la Syrie, où l'insécurité a
régné, l'Algérie, explique-t-il, «a procédé dans l'immédiat à la
constitution de cellules de suivi». Dans le même ordre d'idées, M.
Salhi se félicite du fait que la plupart des Algériens vivant en
Syrie, ont «rejoint leur pays». Quant à ceux qui y restent, «notre
gouvernement suit au quotidien leur situation et ce, en dépit des
conditions de travail laborieuses dans lesquelles exercent nos
consulats». Pour les rapatrier dans les meilleurs délais, les
autorités locales, poursuit M. Salhi, «ont décidé d'offrir à cette
minorité un soutien financier ainsi que des facilitations pour
l'acquisition des billets aux fins de les intégrer dans la vie
socio-économique du pays».
A propos des prisonniers Algériens en Irak
« L'Algérie demande leur libération »
Interrogé sur le sort des prisonniers algériens incarcérés en Irak,
Belkacem Sahli, a fait part des «contacts multiples» avec les
autorités irakiennes. Suite à cela, une délégation a été envoyée pour,
d'une part, s'enquérir de situation dont laquelle se trouve nos
prisonniers mais aussi l'état des geôles irakiennes.
Affirmant que les jugements prononcés à l'encontre de nos concitoyens
«sont soumis au Droit international», il ajoute que «le gouvernement
algérien a, également, traité la possibilité de leur libération».
A cet effet, «une demande officielle a été adressée aux autorités
irakiennes, lesquelles, semble-t-il, sont compréhensibles».
A présent, «nous sommes en train d'attendre la réponse définitive».
A propos des haragas disparus en Tunisie, M. Sahli assure que «les
mesures consulaires se poursuivent pour les retrouver».
F. I.
http://www.elmoudjahid.com/fr/actualites/41723