TURQUIE
Autonomie kurde en Syrie : La Turquie ne peut permettre un fait
accompli (président)
(AFP) - La Turquie a affiché vendredi son hostilité à l'annonce d'une
administration autonome kurde dans le nord de la Syrie, son président,
Abdullah Gül, déclarant qu'elle `ne peut permettre un fait accompli`.
`La Turquie ne peut permettre de fait accompli, il ne serait pas
question d'accepter une telle chose en Syrie`, a indiqué M. Gül dans
des déclarations télévisées lors d'un déplacement à Erzincan, dans
l'est de la Turquie.
Le chef de l'Etat turc a souligné les relations fraternelles unissant
les peuples turcs et syriens, divisés par une longue frontière,
affirmant que son pays ne favorisait aucune pression d'une communauté
syrienne, arabe, kurde ou turkmène, sur une autre.
Mardi, le Parti de l'Union Démocratique (PYD), le principal groupe
armé kurde, et d'autres formations kurdes ont signé une déclaration
établissant `une administration intérimaire dans les zones du
Kurdistan occidental`, qui désigne dans leur terminologie la région
kurde de Syrie.
La Turquie avait déjà plusieurs fois mis en garde le PYD, considéré
comme proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles
kurdes de Turquie), contre toute velléité autonomiste, estimant que
cela pourrait consacrer la division de la Syrie voisine, qu'elle
rejette.
`Nous ne pouvons permettre un éclatement de la Syrie qui est
confrontée à un grand chaos`, a ajouté M. Gül.
Les zones kurdes du nord de la Syrie sont administrées par des
conseils locaux kurdes depuis que les forces gouvernementales
syriennes s'en sont retirées à la mi-2012.
La Turquie a rompu avec le régime de Damas et soutient les rebelles.
Elle héberge sur son sol plus de 600.000 réfugiés dont le tiers dans
des camps.
dimanche 17 novembre 2013,
Stéphane ©armenews.com
Autonomie kurde en Syrie : La Turquie ne peut permettre un fait
accompli (président)
(AFP) - La Turquie a affiché vendredi son hostilité à l'annonce d'une
administration autonome kurde dans le nord de la Syrie, son président,
Abdullah Gül, déclarant qu'elle `ne peut permettre un fait accompli`.
`La Turquie ne peut permettre de fait accompli, il ne serait pas
question d'accepter une telle chose en Syrie`, a indiqué M. Gül dans
des déclarations télévisées lors d'un déplacement à Erzincan, dans
l'est de la Turquie.
Le chef de l'Etat turc a souligné les relations fraternelles unissant
les peuples turcs et syriens, divisés par une longue frontière,
affirmant que son pays ne favorisait aucune pression d'une communauté
syrienne, arabe, kurde ou turkmène, sur une autre.
Mardi, le Parti de l'Union Démocratique (PYD), le principal groupe
armé kurde, et d'autres formations kurdes ont signé une déclaration
établissant `une administration intérimaire dans les zones du
Kurdistan occidental`, qui désigne dans leur terminologie la région
kurde de Syrie.
La Turquie avait déjà plusieurs fois mis en garde le PYD, considéré
comme proche du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, rebelles
kurdes de Turquie), contre toute velléité autonomiste, estimant que
cela pourrait consacrer la division de la Syrie voisine, qu'elle
rejette.
`Nous ne pouvons permettre un éclatement de la Syrie qui est
confrontée à un grand chaos`, a ajouté M. Gül.
Les zones kurdes du nord de la Syrie sont administrées par des
conseils locaux kurdes depuis que les forces gouvernementales
syriennes s'en sont retirées à la mi-2012.
La Turquie a rompu avec le régime de Damas et soutient les rebelles.
Elle héberge sur son sol plus de 600.000 réfugiés dont le tiers dans
des camps.
dimanche 17 novembre 2013,
Stéphane ©armenews.com