ARMENIE
Un député de l'opposition exige un accès aux manifestants emprisonnés
Un député de l'opposition a accusé lundi les autorités répressives de
manière illégale de ne pas lui permettre de rencontrer l'un des 14
manifestants anti-gouvernementaux qui ont été arrêtés après des
affrontements avec la police anti-émeute à Erevan la semaine dernière.
Le député Nikol Pashinian, a déclaré que l'administration de la prison
Nubarashen, où les manifestants sont emprisonnés en attendant leur
procès, lui a interdit de leur rendre visite durant le week-end, sans
aucune explication. S'adressant à l'Assemblée nationale, il a qualifié
cela de violation flagrante d'un droit arménien qui donne aux députés
du parlement un accès sans entrave aux personnes accusées ou reconnues
coupables de divers crimes.
Le président du Parlement Hovik Abrahamian a promis d'étudier la
question avant de tenir une réunion séparée avec Nikol Pashinian et
plusieurs autres députés tard dans la journée. Selon Nikol Pashinian,
ils ont convenu que le Premier ministre Tigran Sarkissian et le
ministre de la Justice Hrayr Tovmasian doivent fournir une explication
officielle.
Le ministère de la Justice, qui gère les prisons arméniennes, n'a pas
réagi lundi aux affirmations de Pashinian.
Nikol Pashinian a déjà rencontré les 14 détenus, y compris leur chef
Shant Harutiunian, dans un poste de police à Erevan avant qu'ils ne
soient inculpés d'avoir agressé des policiers et transférés à
Noubarachen en fin de semaine dernière. Il a cité Harutiunian comme
alléguant que le chef de la police arménienne, Vladimir Gasparian, l'a
personnellement battu en garde à vue. Gasparian a fermement démenti
ces allégations.
Nikol Pashinian a suggéré lundi que cela pourrait être la raison pour
laquelle les autorités sont réticentes à laisser à nouveau parler
Harutiunian et les autres hommes arrêtés qui ont tenté de marcher vers
le palais présidentiel à Erevan dans ce qu'ils qualifient une
tentative de renverser le gouvernement. Il a dit au service arménien
de RFE / RL (Azatutyun.am) que la police pourrait essayer de « couvrir
un plus grand abus ».
Les 14 détenus ont été inculpés en vertu d'un article du Code criminel
qui traite de « la violence dangereuse » contre des fonctionnaires de
l'Etat et ils risquent entre cinq et de dix ans de prison.
samedi 16 novembre 2013,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article'690
Un député de l'opposition exige un accès aux manifestants emprisonnés
Un député de l'opposition a accusé lundi les autorités répressives de
manière illégale de ne pas lui permettre de rencontrer l'un des 14
manifestants anti-gouvernementaux qui ont été arrêtés après des
affrontements avec la police anti-émeute à Erevan la semaine dernière.
Le député Nikol Pashinian, a déclaré que l'administration de la prison
Nubarashen, où les manifestants sont emprisonnés en attendant leur
procès, lui a interdit de leur rendre visite durant le week-end, sans
aucune explication. S'adressant à l'Assemblée nationale, il a qualifié
cela de violation flagrante d'un droit arménien qui donne aux députés
du parlement un accès sans entrave aux personnes accusées ou reconnues
coupables de divers crimes.
Le président du Parlement Hovik Abrahamian a promis d'étudier la
question avant de tenir une réunion séparée avec Nikol Pashinian et
plusieurs autres députés tard dans la journée. Selon Nikol Pashinian,
ils ont convenu que le Premier ministre Tigran Sarkissian et le
ministre de la Justice Hrayr Tovmasian doivent fournir une explication
officielle.
Le ministère de la Justice, qui gère les prisons arméniennes, n'a pas
réagi lundi aux affirmations de Pashinian.
Nikol Pashinian a déjà rencontré les 14 détenus, y compris leur chef
Shant Harutiunian, dans un poste de police à Erevan avant qu'ils ne
soient inculpés d'avoir agressé des policiers et transférés à
Noubarachen en fin de semaine dernière. Il a cité Harutiunian comme
alléguant que le chef de la police arménienne, Vladimir Gasparian, l'a
personnellement battu en garde à vue. Gasparian a fermement démenti
ces allégations.
Nikol Pashinian a suggéré lundi que cela pourrait être la raison pour
laquelle les autorités sont réticentes à laisser à nouveau parler
Harutiunian et les autres hommes arrêtés qui ont tenté de marcher vers
le palais présidentiel à Erevan dans ce qu'ils qualifient une
tentative de renverser le gouvernement. Il a dit au service arménien
de RFE / RL (Azatutyun.am) que la police pourrait essayer de « couvrir
un plus grand abus ».
Les 14 détenus ont été inculpés en vertu d'un article du Code criminel
qui traite de « la violence dangereuse » contre des fonctionnaires de
l'Etat et ils risquent entre cinq et de dix ans de prison.
samedi 16 novembre 2013,
Stéphane ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article'690