LA DETRESSE FAIT FUIR LES HOMMES EN RUSSIE
Armenie
M, Le Magazine hebdomadaire du quotidien Le Monde, a publie dans son
numero date du 23 novembre un reportage signe Anaïs Coignac, realise
a Lichk, au Sud-Ouest du lac Sevan, intitule Lichk a perdu ses hommes
(4 pages).
La journaliste independante, accompagnee du photographe Julien Prebel,
brosse un tableau contraste de la situation de ce village de femmes
delaissees par leurs maris, partis gagner leur vie en Russie.
Le constat est sans appel... Fuyant la misère, avec un salaire de 20
000 drams (environ 40 euros) par mois, les hommes sont partis dans
un long exode economique pour faire vivre leurs familles.
Dans les rues de Lichk, on croise des mères, des filles, des soeurs,
mais presque pas d'hommes. 90% d'entre -eux s'exilent huit mois
sure douze en Russie, en quete de travail.... Pour elles, c'est une
vie de galères, rapporte Anaïs Coignac, les citant. Car en effet
elles assument les besognes qui jusqu'alors incombaient aux hommes,
ecrit-elle.
Et, si elles s'interrogent, un tant soit peu sur la fidelite de leurs
epoux, l'aspect economique l'emporte, car l'emigration profite bien sûr
au village qui a vu naître un nouveau quartier, baptise " Poutinegrad
".
Voir la version numerisee (payante) ICI
lundi 25 novembre 2013, Jean Eckian ©armenews.com
Armenie
M, Le Magazine hebdomadaire du quotidien Le Monde, a publie dans son
numero date du 23 novembre un reportage signe Anaïs Coignac, realise
a Lichk, au Sud-Ouest du lac Sevan, intitule Lichk a perdu ses hommes
(4 pages).
La journaliste independante, accompagnee du photographe Julien Prebel,
brosse un tableau contraste de la situation de ce village de femmes
delaissees par leurs maris, partis gagner leur vie en Russie.
Le constat est sans appel... Fuyant la misère, avec un salaire de 20
000 drams (environ 40 euros) par mois, les hommes sont partis dans
un long exode economique pour faire vivre leurs familles.
Dans les rues de Lichk, on croise des mères, des filles, des soeurs,
mais presque pas d'hommes. 90% d'entre -eux s'exilent huit mois
sure douze en Russie, en quete de travail.... Pour elles, c'est une
vie de galères, rapporte Anaïs Coignac, les citant. Car en effet
elles assument les besognes qui jusqu'alors incombaient aux hommes,
ecrit-elle.
Et, si elles s'interrogent, un tant soit peu sur la fidelite de leurs
epoux, l'aspect economique l'emporte, car l'emigration profite bien sûr
au village qui a vu naître un nouveau quartier, baptise " Poutinegrad
".
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lundi 25 novembre 2013, Jean Eckian ©armenews.com