LUNE DE MIEL
Arnaud Montebourg annonce une visite d'Etat de Hollande en Turquie
S'exprimant lors d'une conférence de presse avant son départ pour la
France, Montebourg a évalué sa visite de trois jours en Turquie.
Il y a notamment déclaré que « la France souhaite inaugurer avec la
Turquie de nouvelles relations après les turbulences inutiles qui ont
empoisonné leurs rapports », selon l'AFP. Un référence claire à la
question de la loi sur le négationnisme qui avait entrainé un chantage
de la Turquie sur la France. Une loi en faveur de laquelle s'était
personnellement impliqué Nicolas Sarkozy mais qui avait été initiée au
départ - faut-il le rappeler ? - par le PS et défendu à plusieurs
reprises pendant plusieurs années par un dénommé François Hollande.
Lequel a fait également de son vote un engagement de sa campagne
électorale.
`Il s'agit d'inaugurer des relations fondées sur une amitié durable
(...) après des turbulences inutiles`, a déclaré M. Montebourg après
une rencontre à Ankara avec le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan. L'objectif de nos deux pays est de faire de nos relations
économiques reconstruites le point de solidité entre nos deux pays,
quelles que soient les vicissitudes politiques, a-t-il insisté. M.
Erdogan a pour sa part estimé, selon M. Montebourg, que les deux pays
peuvent faire beaucoup mieux, en unissant leurs forces sur le plan
économique.
L'AFP écrit : « Les relations entre Paris et Ankara ont connu de
nombreuses difficultés ces dernières années, notamment en raison de
l'opposition de l'ex-président français Nicolas Sarkozy à l'entrée de
la Turquie dans l'Union européenne (UE) et au vote, annulé depuis, par
le Parlement français d'une loi condamnant la négation du génocide
arménien. La communauté arménienne de la Turquie ottomane a été
victime de massacres et de déportations massives entre 1915 et 1917,
que l'Arménie considère comme un génocide ( ndlr : la France reconnait
publiquement par une loi le génocide arménien, comme de nombreux pays
et les historiens, ce que l'AFP se garde bien de rappeler). Ankara
récuse vigoureusement cette qualification. Les tensions diplomatiques
entre la France et la Turquie ont affecté la position des entreprises
tricolores sur le marché turc. »
Lors de leur entrevue, MM. Erdogan et Montebourg ont également abordé
le projet de construction de la deuxième centrale nucléaire turque à
Sinop (nord de la Turquie), attribué à un consortium dirigé par les
japonais Mitsubishi et Itochu et incluant les groupes français Areva
et GDF-Suez. « La Turquie est un pays très impressionnant a déclaré
Arnaud Montebourg. C'est une grande nation qui a réussi à développer
l'industrie, l'économie, l'art et chaque région », a déclaré le
ministre français .
Rappelant qu'il avait visité la Turquie il y a 20 ans , Montebourg a
déclaré : « Elle m'avait fasciné il y a 20 ans , mais cette fois, elle
m'a captivé encore plus . »
Quant au génocide arménien, aux droits de l'homme, à la question
kurde, à la question chypriote, il n'en a pas du tout été question.
Heureusement que Monsieur Montebourg aime à se présenter à gauche du
PS, comme une sorte de chevalier blanc défenseur des valeurs
démocratiques.
dimanche 13 octobre 2013,
Ara ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article`896
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress
Arnaud Montebourg annonce une visite d'Etat de Hollande en Turquie
S'exprimant lors d'une conférence de presse avant son départ pour la
France, Montebourg a évalué sa visite de trois jours en Turquie.
Il y a notamment déclaré que « la France souhaite inaugurer avec la
Turquie de nouvelles relations après les turbulences inutiles qui ont
empoisonné leurs rapports », selon l'AFP. Un référence claire à la
question de la loi sur le négationnisme qui avait entrainé un chantage
de la Turquie sur la France. Une loi en faveur de laquelle s'était
personnellement impliqué Nicolas Sarkozy mais qui avait été initiée au
départ - faut-il le rappeler ? - par le PS et défendu à plusieurs
reprises pendant plusieurs années par un dénommé François Hollande.
Lequel a fait également de son vote un engagement de sa campagne
électorale.
`Il s'agit d'inaugurer des relations fondées sur une amitié durable
(...) après des turbulences inutiles`, a déclaré M. Montebourg après
une rencontre à Ankara avec le Premier ministre turc Recep Tayyip
Erdogan. L'objectif de nos deux pays est de faire de nos relations
économiques reconstruites le point de solidité entre nos deux pays,
quelles que soient les vicissitudes politiques, a-t-il insisté. M.
Erdogan a pour sa part estimé, selon M. Montebourg, que les deux pays
peuvent faire beaucoup mieux, en unissant leurs forces sur le plan
économique.
L'AFP écrit : « Les relations entre Paris et Ankara ont connu de
nombreuses difficultés ces dernières années, notamment en raison de
l'opposition de l'ex-président français Nicolas Sarkozy à l'entrée de
la Turquie dans l'Union européenne (UE) et au vote, annulé depuis, par
le Parlement français d'une loi condamnant la négation du génocide
arménien. La communauté arménienne de la Turquie ottomane a été
victime de massacres et de déportations massives entre 1915 et 1917,
que l'Arménie considère comme un génocide ( ndlr : la France reconnait
publiquement par une loi le génocide arménien, comme de nombreux pays
et les historiens, ce que l'AFP se garde bien de rappeler). Ankara
récuse vigoureusement cette qualification. Les tensions diplomatiques
entre la France et la Turquie ont affecté la position des entreprises
tricolores sur le marché turc. »
Lors de leur entrevue, MM. Erdogan et Montebourg ont également abordé
le projet de construction de la deuxième centrale nucléaire turque à
Sinop (nord de la Turquie), attribué à un consortium dirigé par les
japonais Mitsubishi et Itochu et incluant les groupes français Areva
et GDF-Suez. « La Turquie est un pays très impressionnant a déclaré
Arnaud Montebourg. C'est une grande nation qui a réussi à développer
l'industrie, l'économie, l'art et chaque région », a déclaré le
ministre français .
Rappelant qu'il avait visité la Turquie il y a 20 ans , Montebourg a
déclaré : « Elle m'avait fasciné il y a 20 ans , mais cette fois, elle
m'a captivé encore plus . »
Quant au génocide arménien, aux droits de l'homme, à la question
kurde, à la question chypriote, il n'en a pas du tout été question.
Heureusement que Monsieur Montebourg aime à se présenter à gauche du
PS, comme une sorte de chevalier blanc défenseur des valeurs
démocratiques.
dimanche 13 octobre 2013,
Ara ©armenews.com
http://www.armenews.com/article.php3?id_article`896
From: Emil Lazarian | Ararat NewsPress