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Les Deux Policiers D'Erevan Liberes Malgre Leur Condamnation Pour To

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    LES DEUX POLICIERS D'EREVAN LIBERES MALGRE LEUR CONDAMNATION POUR TORTURE

    Justice

    Des groupes de defense des droits de l'homme ont critique vivement
    les autorites armeniennes qui vont faire eviter l'emprisonnement
    aux deux policiers reconnus coupables de torture, conformement a
    l'amnistie generale.

    Les officiers, qui ont servi dans le departement de police d'Erevan,
    ont ete condamnes a trois ans de prison la semaine dernière pour le
    traitement brutal d'un homme arrete pour des accusations de vol. Le
    suspect, Robert Hovsepian, a depose une plainte contre eux après avoir
    ete reconnu coupable de vol d'un ordinateur portable et condamne a
    7 ans de prison l'annee dernière.

    " Ils ont arrete et torture Hovsepian pour lui extorquer des aveux
    sur sept chefs d'accusation ", a declare Arman Danielian de la Civil
    Society Institute, un groupe des droits de l'homme base a Erevan. "
    Ils n'ont ensuite eu aucune preuve pour prouver six de ces accusations
    devant le tribunal ".

    Ces policiers ne vont pas etre emprisonnes grâce a l'amnistie generale
    declaree par les autorites au debut du mois. L'amnistie s'applique
    a un large eventail de crimes, y compris la torture policière.

    Danielian a declare avoir exhorte les autorites de ne pas amnistier les
    quelques representants de la loi poursuivis pour mauvais traitements
    de suspects. Elles ont refuse de modifier le traite d'amnistie.

    " Cela signifie que c'est un acte delibere. Il ne peut etre justifiee
    en aucune facon ", a vocifere Danielian.

    Edmond Marukian, un parlementaire independant qui a egalement tente
    en vain de faire modifier la loi d'amnistie, a critique ses collègues
    pro-gouvernementaux. " L'amnistie a ete etendu aux fonctionnaires
    violents pour la deuxième fois ", a-t-il dit. " C'est très mauvais ".

    La torture policière a longtemps ete l'une des plus graves violations
    des droits de l'homme en Armenie : la police et les autres organes
    repressifs extrayaient systematique des aveux de suspects sous la
    contrainte. Les militants locaux des droits humains affirment que la
    pratique illegale reste monnaie courante malgre les promesses repetees
    du gouvernement pour y faire face.

    Artak Zeynalian, un autre militant des droits civiques, a declare que
    le traitement clement des deux policiers demontre que les autorites
    ne s'engagent pas a resoudre le problème. Il a ajoute qu'ils ne
    reussissent pas a honorer leurs obligations internationales sur
    l'application regulière de la loi.

    Selon Hovannisia, la plupart des Armeniens maltraites n'ose pas deposer
    plainte par crainte de represailles policières : " Hovsepian a ete
    l'une des rares personnes qui se plaint de la torture. Nos citoyens
    sont generalement peur ".

    jeudi 17 octobre 2013, Claire ©armenews.com


    From: Baghdasarian
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