France 3
20 oct 2013
Un centre national de la mémoire arménienne à Décines
Ce CNMA, lieu pédagogique ouvert à tous, a été inauguré ce dimanche
dans le Rhône, en présence de la ministre de la Culture Aurélie
Filippetti. La communauté arménienne est marquée dans sa culture par
le génocide de 1915-1917, à l'origine d'une diaspora de plus de 7
millions de personnes.
Environ 12.000 ouvrages et 110.000 documents composent la base
documentaire du CNMA, dont une partie est traitée et numérisée. Ils
concernent l'histoire, les mémoires, la langue, la culture, les arts
et les migrations arméniennes ainsi que la vie des communautés en
France et en Europe.
Une équipe d'universitaires, qui pourront accompagner des étudiants
pour des travaux et des thèses, doit être progressivement constituée.
Onze conférences-débats ou événements culturels devraient être
proposées dans l'année au centre, qui accueillera également des
groupes scolaires.
Dimanche, deux expositions en visite libre ont ouvert les festivités:
"Se reconstruire en exil. L'arrivée des réfugiés arméniens en France"
et "Le livre arménien de la renaissance à la Lumière: une culture en
Diaspora".
Pour sa construction, débutée en 2010, le CNMA a bénéficié pour moitié
d'un financement public-privé et pour l'autre de dons. Il fonctionne
avec trois salariés et une trentaine de bénévoles, selon la directrice
Katia Boudoyan.
La reconnaissance du génocide
Lors de l'inauguration la ministre de la Culture Aurélie Filippetti a
déclaré : "N'oublions jamais ce qui s'est produit en 1915. Rappelons
aux enfants d'Arménie, de la France et du monde où mène cet oubli par
l'homme de son humanité, dont le siècle passé nous a donné tant de
sinistres exemples".
"Le travail historique doit se poursuivre (...) Mais les faits sont
établis, et le génocide arménien a été reconnu par une loi de la
République", a poursuivi la ministre pour qui "la propagande de sa
négation ne peut être admise".
"C'est pourquoi, conformément à l'engagement du Chef de l'Etat, le
gouvernement examine les moyens juridiques permettant d'assurer cette
vigilance dans le respect des principes fixés par notre Constitution
et de nos obligations internationales et européennes", a-t-elle
ajouté.
http://rhone-alpes.france3.fr/2013/10/20/un-centre-national-de-la-memoire-armenienne-decines-342425.html
20 oct 2013
Un centre national de la mémoire arménienne à Décines
Ce CNMA, lieu pédagogique ouvert à tous, a été inauguré ce dimanche
dans le Rhône, en présence de la ministre de la Culture Aurélie
Filippetti. La communauté arménienne est marquée dans sa culture par
le génocide de 1915-1917, à l'origine d'une diaspora de plus de 7
millions de personnes.
Environ 12.000 ouvrages et 110.000 documents composent la base
documentaire du CNMA, dont une partie est traitée et numérisée. Ils
concernent l'histoire, les mémoires, la langue, la culture, les arts
et les migrations arméniennes ainsi que la vie des communautés en
France et en Europe.
Une équipe d'universitaires, qui pourront accompagner des étudiants
pour des travaux et des thèses, doit être progressivement constituée.
Onze conférences-débats ou événements culturels devraient être
proposées dans l'année au centre, qui accueillera également des
groupes scolaires.
Dimanche, deux expositions en visite libre ont ouvert les festivités:
"Se reconstruire en exil. L'arrivée des réfugiés arméniens en France"
et "Le livre arménien de la renaissance à la Lumière: une culture en
Diaspora".
Pour sa construction, débutée en 2010, le CNMA a bénéficié pour moitié
d'un financement public-privé et pour l'autre de dons. Il fonctionne
avec trois salariés et une trentaine de bénévoles, selon la directrice
Katia Boudoyan.
La reconnaissance du génocide
Lors de l'inauguration la ministre de la Culture Aurélie Filippetti a
déclaré : "N'oublions jamais ce qui s'est produit en 1915. Rappelons
aux enfants d'Arménie, de la France et du monde où mène cet oubli par
l'homme de son humanité, dont le siècle passé nous a donné tant de
sinistres exemples".
"Le travail historique doit se poursuivre (...) Mais les faits sont
établis, et le génocide arménien a été reconnu par une loi de la
République", a poursuivi la ministre pour qui "la propagande de sa
négation ne peut être admise".
"C'est pourquoi, conformément à l'engagement du Chef de l'Etat, le
gouvernement examine les moyens juridiques permettant d'assurer cette
vigilance dans le respect des principes fixés par notre Constitution
et de nos obligations internationales et européennes", a-t-elle
ajouté.
http://rhone-alpes.france3.fr/2013/10/20/un-centre-national-de-la-memoire-armenienne-decines-342425.html