DES PARLEMENTAIRES UMP DENONCENT UNE REOUVERTURE DES NEGOCIATIONS EN " CATIMINI "
TURQUIE/UE
PARIS, 23 oct 2013 (AFP) - Plusieurs parlementaires UMP dont les
anciens ministres Roger Karoutchi et Xavier Bertrand ont denonce
mercredi le feu vert de la France a la reouverture des negociations
d'adhesion de la Turquie a l'UE, effectue selon eux "en catimini".
"C'est un changement diplomatique majeur puisque Nicolas Sarkozy avait
jusqu'a present mis son veto a l'ouverture de nouveaux chapitres",
a declare Roger Karoutchi, senateur des Hauts-de-Seine, dans un
communique. "Une telle rupture ne peut s'effectuer en catimini,
sans en informer nos compatriotes".
L'ancien secretaire d'Etat et vice-president de l'UMP a rappele que
son parti est "oppose a l'adhesion pleine et entière de la Turquie
a l'Union europeenne".
"Au final, ce sera au peuple francais de decider souverainement sur
l'elargissement de l'Union europeenne", selon M. Karoutchi, "puisque
la revision constitutionnelle de 2008 prevoit que tout projet de loi
autorisant la ratification d'un traite relatif a l'adhesion d'un Etat
a l'UE est soumis au referendum par le president".
Xavier Bertrand, dans un communique cosigne avec ses collègues deputes
Gerald Darmanin et David Douillet, a denonce "un double scandale".
"Un scandale europeen : La Turquie n'est ni geographiquement,
ni culturellement dans l'Europe. Plutôt que de parler de nouvel
elargissement, il faut regler au sein de l'Union europeenne les graves
problèmes auxquels les 28 Etats sont confrontes (harmonisation fiscale,
sociale, politique d'immigration...)".
C'est aussi, ont ajoute ces trois deputes, "un scandale democratique :
Ni la Representation Nationale, ni bien evidemment le peuple francais,
n'ont ete informes au prealable de cette decision, alors que la
Nation dans ses profondeurs, a toujours montre son refus d'une
telle adhesion". "Sur un sujet aussi important, le gouvernement ne
pouvait pas engager le pays comme il l'a fait sans un debat national
prealable. A moins qu'il s'agisse d'une nouvelle manoeuvre pour
faire monter le FN", a dit de son côte Daniel Fasquelle, lui aussi
depute UMP.
Les ministres de l'UE charges des affaires europeennes ont decide
d'ouvrir mardi un nouveau chapitre dans les negociations d'adhesion
avec la Turquie après trois ans de paralysie.
La decision formelle d'ouvrir un nouveau chapitre dans les negociations
d'adhesion avec Ankara avait ete prise en juin avant d'etre ajournee,
notamment sous pression allemande, en raison de la repression par
les autorites turques de la vague de contestation civile partie de
la place Taksim a Istanbul.
jeudi 24 octobre 2013, Ara ©armenews.com
TURQUIE/UE
PARIS, 23 oct 2013 (AFP) - Plusieurs parlementaires UMP dont les
anciens ministres Roger Karoutchi et Xavier Bertrand ont denonce
mercredi le feu vert de la France a la reouverture des negociations
d'adhesion de la Turquie a l'UE, effectue selon eux "en catimini".
"C'est un changement diplomatique majeur puisque Nicolas Sarkozy avait
jusqu'a present mis son veto a l'ouverture de nouveaux chapitres",
a declare Roger Karoutchi, senateur des Hauts-de-Seine, dans un
communique. "Une telle rupture ne peut s'effectuer en catimini,
sans en informer nos compatriotes".
L'ancien secretaire d'Etat et vice-president de l'UMP a rappele que
son parti est "oppose a l'adhesion pleine et entière de la Turquie
a l'Union europeenne".
"Au final, ce sera au peuple francais de decider souverainement sur
l'elargissement de l'Union europeenne", selon M. Karoutchi, "puisque
la revision constitutionnelle de 2008 prevoit que tout projet de loi
autorisant la ratification d'un traite relatif a l'adhesion d'un Etat
a l'UE est soumis au referendum par le president".
Xavier Bertrand, dans un communique cosigne avec ses collègues deputes
Gerald Darmanin et David Douillet, a denonce "un double scandale".
"Un scandale europeen : La Turquie n'est ni geographiquement,
ni culturellement dans l'Europe. Plutôt que de parler de nouvel
elargissement, il faut regler au sein de l'Union europeenne les graves
problèmes auxquels les 28 Etats sont confrontes (harmonisation fiscale,
sociale, politique d'immigration...)".
C'est aussi, ont ajoute ces trois deputes, "un scandale democratique :
Ni la Representation Nationale, ni bien evidemment le peuple francais,
n'ont ete informes au prealable de cette decision, alors que la
Nation dans ses profondeurs, a toujours montre son refus d'une
telle adhesion". "Sur un sujet aussi important, le gouvernement ne
pouvait pas engager le pays comme il l'a fait sans un debat national
prealable. A moins qu'il s'agisse d'une nouvelle manoeuvre pour
faire monter le FN", a dit de son côte Daniel Fasquelle, lui aussi
depute UMP.
Les ministres de l'UE charges des affaires europeennes ont decide
d'ouvrir mardi un nouveau chapitre dans les negociations d'adhesion
avec la Turquie après trois ans de paralysie.
La decision formelle d'ouvrir un nouveau chapitre dans les negociations
d'adhesion avec Ankara avait ete prise en juin avant d'etre ajournee,
notamment sous pression allemande, en raison de la repression par
les autorites turques de la vague de contestation civile partie de
la place Taksim a Istanbul.
jeudi 24 octobre 2013, Ara ©armenews.com